Jean Pelet
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pelet, Jean dit "Pelet de la Lozère" (1759-1852).
D'une vieille famille de souche protestante, il accueillit avec faveur la Révolution.
[modifier] Sous la Révolution
Président du directoire du département de la Lozère en 1791. Élu député à la Convention par le département de la Lozère (1792). Absent au procès de Louis XVI de France il attaqua Maximilien de Robespierre au 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Il négocia le traité de Bâle (5 avril 1795). Il fut élu au Conseil des Cinq-Cents par 71 départements (1795).
[modifier] Sous le Consulat et le Premier Empire
Préfet puis conseiller d'État après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), lors de la réorganisation du ministère de la Police générale, il fut conseiller d'État chargé de l'arrondissement qui englobait le Midi, soit 56 départements. Il n'aimait pas Joseph Fouché qu'il méprisait pour ses intrigues tortueuses, mais resta loyal. C'est lui qui découvrit les ramifications méridionales de la conspiration de Malet en 1812. Retiré pendant la Première Restauration, il fut ministre de la Police par intérim du 23 juin au 9 juillet 1815, Joseph Fouché siégeant au gouvernement provisoire. Pair de France en 1819.
Il est le père de Joseph Pelet de la Lozère (1785-1871), conseiller d'État, pair de France et plusieurs fois ministres sous la monarchie de Juillet.