John Bridgeman
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article fait partie de la série Art contemporain |
Artistes |
A - B - C - D - E - F |
Voir aussi |
Musées, Fracs, |
Portail:Art contemporain |
Arthur John Bridgeman (né le 2 février 1916 – mort le 29 décembre 2004),[1][2] était un sculpteur né dans Felixstowe, (Suffolk) au Royaume-Uni.
Sommaire |
[modifier] Parcours
Arthur John Bridgeman, que ses amis appelaient simplement « Bridge », signait ses œuvres sous John Bridgeman.
Entré à l'École des beaux-arts de Colchester à l'âge de 14 ans, il continua ses études à L'École royale des beaux-arts (Royal Colege of Art) où il étudia avec Frank Dobson (sculpteur)[3] et gagna la médaille d'Otto Beit pour la sculpture. Sa première passion était la peinture et c'est à cette période qu'il a réalisé quelques gouaches et pastels dans un style romantique à la gloire de la campagne anglaise[4] . Après la Seconde Guerre mondiale, il refusa la possibilité qui lui était offerte d'aller étudier à l'école Britannique de Rome, préférant travailler avec Misha Black puis pour le dôme de la découverte pour le festival de Grande-Bretagne. Après une période comme directeur de sculpture à l'école de Carlisle de l'art, il succéda à William Bloye comme directeur de sculpture à l'École des beaux-arts à Birmingham où il travailla jusqu'à sa retraite en 1981.
Son travail était apprécié aussi bien par ses clients privés que par les municipalités et il a notamment contribué à la reconstruction de Birmingham après la guerre avec la création d'images iconiques d'art public. Il a également créé des sculptures pour enfants, ce qui était une idée d'avant garde au milieu des années 50.
[modifier] Sculpture
Expérimentant toujours de nouveaux matériaux, il a réalisé pour l'hôpital de la maternité de Birmingham une Mère et l'enfant en ciment[5] et, pour l'hôpital de Dudley Road, Birmingham, Compassion, un groupe en dimensions plus grandes que nature, réalisé en bronze et qui a été restauré récemment [6]. Ces deux exemples montrent l'étendue des commandes qui lui ont été passées[7]. Le Mater Dolorosa dans la chapelle de la Dame de la cathédrale de Coventry, récemment reconstruite, est peut-être l'œuvre religieuse la plus marquante qu'il ait réalisée [8]. Le livre qu'il a co-écrit avec son épouse, l'auteur et la journaliste Irene Dancyger, Clay Models and Stone Carving (1974), restitue parfaitement sa philosophie vis à vis de l'art et montre son intérêt pour les méthodes et les matériaux[9].
Vers la fin de sa vie il s'est concentré sur de plus petites figures des femmes en se prouvant à lui-même qu'il pouvait être l'un des derniers grands praticiens dans la technique du moulage à la cire-perdue.
[modifier] Références
- ↑ http://www.rbs.org.uk/cgibin/rbs_gallery.cgi?userid=320&letter=B ARCA, FRBS
- ↑ http://www.rbsa.org.uk/join/profiles/jbridgeman.htm FRBSA
- ↑ http://www.leicestergalleries.com/provenart/dealer_stock_details.cgi?d_id=&a_id=11217
- ↑ http://www.findarticles.com/p/articles/mi_qn4158/is_19970921/ai_n14130734
- ↑ http://pmsa.cch.kcl.ac.uk/images/nrpBM/BMAP4.jpg
- ↑ http://www.acbwm.org.uk/ACBNews/2006/may2006.pdf
- ↑ http://pmsa.cch.kcl.ac.uk/images/nrpBM/BMAK12.jpg
- ↑ http://coventrycathedraltour.org.uk/images/features/virgin_mary.jpg
- ↑ http://www.worldcatlibraries.org/search?q=au%3AIrene+Dancyger&qt=hot_author
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- Dancyger, Irene, Clay Models and Stone Carving, London, 1974 ISBN 0877495645
- Noszlopy, George and Beach, Jeremy, Public Sculpture of Birmingham, Liverpool, 1998, 56, ISBN 0853236925
- Fieldhouse, Ken and Woudstra, Jan, The Regeneration of Public Parks, London, 2000, 162, ISBN 0419259007
- Noszlopy, George, Public Sculpture of Warwickshire, Coventry and Solihull, Liverpool, 2003, 171, ISBN 0853238375
- By Noszlopy, George and Waterhouse, Fiona, Public Sculpture of Staffordshire and the Black Country, Liverpool, 2005, 170, ISBN 0853239894
Portail de l'histoire de l'art – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'histoire de l'art. |