Joseph Fesch
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Le cardinal Joseph Fesch était un homme d'Église français, archevêque de Lyon de 1802 à 1836.
Né à Ajaccio le 3 janvier 1763, il est mort à Rome le 13 mai 1839. Il était le fils de François Fesch, officier suisse au service de Gênes, et de Angèle-Marie Pietra-Santa (Veuve de Jean-Jérome Ramolino dont elle eue une fille, Lætitia Bonaparte, la mère de l'Empereur, ce qui fait donc de Joseph Fesch l'oncle de Napoléon Bonaparte).
Après des études au collège d'Aix-en-Provence, il entra dans les ordres. Au moment où éclata la Révolution, il était archidiacre et prévôt du chapitre d'Ajaccio.
En 1802, son neveu l'empereur Napoléon lui constitua un diocèse sur mesure, réunissant les départements du Rhône, de la Loire et de l'Ain, et siègeant à Lyon. Il devint alors archevêque de Lyon.
Il fut nommé cardinal en 1803, puis envoyé comme ambassadeur à la cour de Rome. En 1805, il fut élevé aux dignités de grand aumônier de l'Empire, de comte et de sénateur. Il ne craignit pas, en 1810, de s'opposer aux volontés de Napoléon à l'égard de Pie VII. Tombé en disgrâce, il se retira dans son diocèse, où il resta jusqu'en 1814.
Après l'abdication de l'Empereur, il alla vivre à Rome où il passa ses derniers jours dans l'étude des lettres et des arts, sans vouloir jamais consentir à se démettre de son archevêché.
En 1822, le pape Pie VII redimensionna le diocèse de Lyon au niveau du département.
Il avait formé une riche collection de tableaux : il en a légué 1200 à la ville d'Ajaccio.
La descendance du Cardinal Joseph Fesch : Jacques Fesch en cours de béatification par le Cardinal Lustiger.
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[modifier] Source partielle
« Joseph Fesch », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)