Killer Instinct (jeu vidéo)

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Killer Instinct est une série de jeu de combat, développé par Rareware.

La série Killer Instinct comprend deux épisodes sur la borne d'arcade Ultra 64 Killer Instinct et Killer Instinct 2), des épisodes Super Nintendo et Game Boy appelés tous deux Killer Instinct, et enfin un épisode sur Nintendo 64, Killer Instinct Gold.

[modifier] Killer Instinct (Super Nintendo)

L'opus sur Super Nintendo est l'adaptation du 1^er épisode sur arcade, et aussi le plus populaire car le plus facile à trouver sans passer par un émulateur.

En 1995, lors de sa sortie, Killer Instinct fut une révolution sur Super NES, Rare ayant bénéficié du savoir faire qu'il avait déjà mis en pratique pour la série des Donkey Kong Country. Il fournit une cartouche 32 bits offrant des graphismes 3D sublimes pour l'époque, des voix digitalisées et une ambiance sonore apocalyptique.

La plus grosse innovation de Killer Instinct est sans aucun doute son système de jeu : tout d'abord, il n'y a pas de rounds, simplement une double barre de vie pour chaque combattant, ce qui rend les combats très intenses et dynamiques. Le système de combos est très pratique, une fois que le joueur en a compris le principe; il lui devient facile d'enchaîner plusieurs dizaines de coups sur son adversaire. Ce système repose sur une certaine géométrie : par exemple faire sauter son personnage sur son adversaire en lui assenant un coup, continuer le combo en pressant la touche opposée, puis ajouter certains mouvements spéciaux, en fonction du personnage incarné. Par exemple, le personnage Jago dispose d'un coup d'épée circulaire, d'un uppercut dragon punch comme dans Street Fighter ou encore le célébre King Of Fighter sur Neo Geo, d'une boule de feu, et d'un coup de pied sauté à l'horizontale. S'il saute sur son adversaire, enchaîne un coup d'épée suivi d'un uppercut, Jago effectuera un combo de 9 coups, alors que seules quelques pressions de boutons auront été nécessaire.

On retrouve également les fatalités, concept emprunté à la série Mortal Kombat, qui consiste à achever son adversaire, de façon parfois sanglante, parfois amusante. À noter également les humiliations, qui permettent après manipulation de faire danser son adversaire sur une musique ridicule. Il est aussi possible de réaliser un combo final (ultra combo), il s'agit d'une animation. Pour le réaliser le joueur doit attendre que l'adversaire soit presque mort (c'est à dire que sa barre clignote), puis qu'il engage un combo suivi d'une nouvelle combinaison de touches en fonction du personnage. Le personnage réalise alors une combinaison d'une vingtaine de coups en plus des coups portés au départ. En outre, il est aussi possible d'achever son adversaire à l'aide d'une combo se terminant par une "fatalité". Cette action se nomme "Ultimate Combo".

Les personnages possèdent tous des coups dévastateurs et impressionnants, et une grosse différence de jouabilité existe de l'un à l'autre. Maîtriser tous les personnages nécessite un certain temps.

Cet épisode Super Nintendo est beaucoup moins beau que son homologue arcade, notamment au niveau des animations, qui ne sont pas aussi impressionnantes, mais offre toutefois des modes de jeux plus nombreux, ainsi qu'une difficulté moins élevée. Ce jeu de combat a reçu un vif succès à travers le monde avec sa cartouche noire car il propose un style de jeu différent du "monstre" que représente à cette époque le jeu Street Fighter 2 resté maître du genre sur Super Nintendo.

PERSONNAGES:

• B.Orchid, 22 ans, agent secret
• T.J.Combo, 25 ans, boxeur
• Jago, 21 ans, moine tibetain guerrier
• Chief Thunder, 42 ans, chef d'une tribu d'Indiens
• Cinder,31 ans, torche humaine
• Glacius, âge inconnu, alien métamorphe de glace
• Riptor, 4 ans, dinosaure génétiquement reconstitué
• Sabrewulf, 45 ans, lycanthrope
• Spinal, 2650 ans, squelette régénéré
• Fulgore, 1 an, prototype de robot guerrier
• Eyedol, seigneur de guerre à deux têtes, boss final du jeu

[modifier] Autre version

Killer Instinct Gold est beau, mais selon certains plus lent que les autres, tandis que certains personnages cultes ont disparu. Quant à la version Game Boy, les graphismes sont acceptables, la jouabilité également, mais les personnages sont très peu nombreux.