Mortal Kombat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mortal Kombat
Éditeur	Acclaim Entertainment
Développeur	Midway
Concepteur	Ed Boon John Tobias
Début du projet	{{{début du projet}}}
Date de sortie	Juillet 1992
Licence	{{{licence}}}
Version	{{{version}}}
Genre	Jeu de combat
Mode de jeu	1 ou 2 joueurs
Plate-forme	Arcade (+ voir la section Ports)
Média	Arcade (+ voir la section Ports)
Langue	{{{langue}}}
Contrôles	Joystick + 5 boutons
Évaluation	{{{évaluation}}}
Moteur de jeu	{{{moteur de jeu}}}

Cet article traite du premier jeu de la série ; voir aussi l'article sur la série Mortal Kombat.

Mortal Kombat (communément abrégé MK) est un jeu vidéo de Midway sorti sur borne d'arcade en 1992, célèbre pour sa violence, sa brutalité et son côté gore. L'histoire se centre sur le premier Tournoi Mortal Kombat organisé par les moines Shaolins et l'ultime défaite du maléfique Shang Tsung face à Liu Kang. Il a donné naissance à une série dont le second volet est Mortal Kombat II.

Sommaire 1 Gameplay 2 Histoire 3 Personnages 3.1 Personnages jouables 3.2 Personnages non-jouables 4 Zones de combat (Kombat Zones) 5 Ports 6 Autour du jeu 7 Équipe de développement 8 Casting 9 Liens externes

[modifier] Gameplay

Le jeu est une réponse de Midway à Capcom et son jeu de combat à succès Street Fighter II: The World Warrior, ce qui a engendré de nombreux jeux de combats. Cependant, il a employé un système de combat distinctement différent, qui a d'ailleurs été employé dans tous les jeux suivants jusqu'à Mortal Kombat: Deadly Alliance.

Au contraire de Street Fighter et de ses dessins à la main, l'animation des Mortal Kombat est composée d'images digitalisées (à partir de séquences filmées d'acteurs effectuant les différents mouvements) ce qui donne un rendu assez inhabituel : le graphisme des personnages est très fin, leurs animations sont fluides mais ne s'enchaînent pas toujours parfaitement (défaut inhérent à la technique utilisée). Seul l'animation du sous-Boss a nécessité le recours à la technique appelée stop-Motion.

Le joueur dispose, outre une croix multidirectionnelle de 8 directions, de 5 boutons d'action : Coup de pied Haut, Coup de pied Bas, Coup de poing Haut, Coup de poing Bas, et Bloc (coup servant à parer). À l'inverse de Street Fighter, bloquer un coup inflige quand même des dommages au bloqueur. Si les deux personnages sont au corps à corps, face à face, les actions sont différentes ; par exemple, un Coup de poing Bas se transforme en balayette/projection. Il en va de même avec les autres coups. Les coups spéciaux se font en maintenant une direction tout en pressant un bouton d'attaque. C'est de cette manière que sont réalisables certains coups comme l'uppercut, le coup le plus puissant. Les coups spécifiques requièrent quant à eux une combinaison de coup exécutée rapidement. Les manipulations, tout comme l'effet produit, diffèrent pour chaque personnage.

Le jeu a maintenu un système de score semblable aux autres jeux de combat, à savoir un système basé sur les coups réussis, le mini jeu Test Your Might et d'autres bonus.

Une autre des grandes innovations de la série sont les Fatality : À la fin du deuxième round remporté par un joueur, l'inscription « Finish Him! » ou « Finish Her! » (littéralement «Finissez le/la !») apparaît et le joueur vainqueur peut alors effectuer une manipulation déclenchant une Fatality, mise à mort violente de l'adversaire destinée à l'achever de la plus macabre des manières.

[modifier] Histoire

Il y a 500 ans, le tournoi annuel des Shaolins, désireux de représenter le tournoi de combat le plus prestigieux dans le monde, a été interrompu par un vieux sorcier et une créature étrange dotée de quatre bras qui est entrée dans le tournoi et a vaincu le grand Kung Lao. Ce guerrier Shokan était moitié-humain, moitié-dragon. Appelé Goro, il est devenu le champion ultime durant les cinq prochains siècles. C'était le plan de Shang Tsung pour briser l'équilibre entre le bien et le mal et plonger le monde dans le chaos pour aider le royaume d'Outworld à conquérir l'Earthrealm.

Liu Kang s'est inscrit dans le tournoi avec l'intention de rétablir l'équilibre. Un célèbre acteur fan d'arts martiaux, Johnny Cage, s'est également présenté au tournoi et s'est attiré la sympathie de Lui Kang lorsqu'un combat a éclaté entre lui même et Kano. Le guerrier de Lin Kuei, Sub-Zero a été invité à rejoindre le tournoi par Shang Tsung lui-même. Le spectre ninja Scorpion a lui aussi pris part au tournoi, avec comme intention de tuer Sub-Zero, pensant que ce dernier était responsable de sa propre mort. Raiden, Dieu de tonnerre, a également été demandé par Shang Tsung lui-même, et Raiden lui-même lui a répondu que «tout ceux qui s'opposeraient à Raiden seraient écrasés.» Il a pris la forme d'un humain afin de participer au tournoi.

Kano, le gangster le plus diabolique de l'ordre du Dragon noir était pourchassé par une unité de forces spéciales des États-Unis, menée par le lieutenant Sonya Blade, quand il est parvenu à monter dans un bateau menant au tournoi ; son but dans ce dernier était de piller le palais de Shang Tsung, où la rumeur raconte que les murs sont faits d'or. Une fois Sonya et ses hommes arrivés, Shang Tsung les a attiré dans un guet-apens établi par son armée personnelle. L'unité de forces spéciales s'est faite emprisonner, et Sonya n'a eu d'autres choix que de participer au tournoi afin de sauver son équipe.

Ainsi le tournoi a eu lieu.

[modifier] Personnages

[modifier] Personnages jouables

• Johnny Cage
• Liu Kang
• Sub-Zero
• Scorpion
• Raiden
• Sonya Blade
• Kano

[modifier] Personnages non-jouables

• Goro (Sous Boss)
• Shang Tsung (Boss)
• Reptile (Personnage caché)
• Ermac (bug, voir plus bas)

[modifier] Zones de combat (Kombat Zones)

Il y a au total sept terrains de combats :

• The Courtyard
• Palace Gates
• Warrior Shrine
• Throne Room
• Goro's Lair
• The Pit
• The Pit Bottom (Uniquement contre Reptile)

Notez que lorsque un joueur perd dans le stage The Pit, si le vainqueur lui inflige un uppercut, le malheureux tombe du pont et fini empalé dans un lit de lames.

[modifier] Ports

Les principaux ports ont été lancés lors du Mortal Monday, en octobre 1993, où Midway en fera la promotion notamment avec des spots TV, chose assez rare à l'époque. De plus, tous les portages sortirent en même temps, en 1993. On remarquera qu'il est impossible - tout comme sur la borne d'arcade - de mettre le jeu en pause !

• Megadrive : Cette version a été censurée, mais un code secret restaurait le sang et les fatality de la version arcade. Les graphismes étaient cependant de qualité moindre, tout comme l'environnement sonore.
• Mega-CD : Quasiment identique à la précédente, hormis une amélioration au niveau du son.
• Super Nintendo : Cette version a elle aussi été censurée, mais sans moyen de contourner cette censure (le sang a été transformé en sueur jaunâtre, et les Finish Him ont été édulcorés). C'est le port qui a eu les plus beaux graphismes.
• Game Boy : Un port limité, du fait des faibles capacités de la console. On notera que Cage a été retiré de cette version.
• GameGear et Master System : Même remarque, sauf que cette fois ci, c'est Kano qui a été retiré.
• Commodore Amiga (Ordinateur) : Cette version fut fameuse pour son système de contrôle avec un joystick et un unique bouton, ce qui amena un Gameplay sensiblement différent.
• IBM PC (Ordinateur) : Ce fut le portage le plus proche de la version acarde.

• Un nouveau portage a été réalisé en 2004, sur PlayStation 2 et Xbox dans le Mortal Kombat Deception Premium Pack.

[modifier] Autour du jeu

• Il y a eu 5 révisions (rev 0.9 jusqu'à rev 5.0).
• Un bug a été reporté dans la version arcade. Il s'agissait d'un nouveau personnage, Ermac, qui combinait Scorpion et Sub-Zero dans un costume rouge. Il tient son nom de ERror MACro. Il sera intégré par les développeurs dans Ultimate Mortal Kombat 3 et dans certains opus suivants.
• Dans la versions Megadrive (Sega Genesis aux États-Unis), le code secret (a-b-a-c-a-b-b) est une référence à l'album Abacab du groupe de rock progressif Genesis, sorti en 1981.
• Dans leur album 2D, le groupe de musique québécois les Denis Drolet fait allusion au fait que l'on ne peut pas prendre Reptile, mais qu'on peut se battre contre dans le pit.
• Cette première version du jeu est désormais gratuite et en libre téléchargement depuis le 25 Janvier 2007.

[modifier] Équipe de développement

• Design et software : Ed Boon
• Design et graphismes : John Tobias
• Musique et son : Dan Forden
• Décors : John Vogel
• Producteurs exécutifs : Neil Nicastro, Ken Fedesna
• Senior hardware technician : Sheridan Oursler
• Cabinet designer : Ray Czajka
• character design de Goro : John Tobias
• Maquettes Stop Motion : Curt Chiarelli

[modifier] Casting

Ci-dessous les acteurs qui ont permis la création des personnages selon la technique des images digitalisées :

• Daniel Pesina : Johnny Cage, Scorpion, Sub-Zero et Reptile
• Richard Divizio : Kano
• Carlos Pesina : Raiden
• Ho Sung Pak : Liu Kang et Shang Tsung
• Elizabeth Malecki : Sonya Blade

[modifier] Liens externes

(en) Site officiel

Série Mortal Kombat
Principaux jeux
Mortal Kombat — Mortal Kombat II — Mortal Kombat 3 — Ultimate Mortal Kombat 3 — Mortal Kombat Trilogy — Mortal Kombat 4 — Mortal Kombat Gold — Mortal Kombat Advance — Mortal Kombat : Deadly Alliance — Mortal Kombat : Tournament Edition — Mortal Kombat : Mystification — Mortal Kombat : Unchained — Mortal Kombat : Armageddon
Autres jeux
Mortal Kombat Mythologies : Sub-Zero — Mortal Kombat : Special Forces — Mortal Kombat : Shaolin Monks
Personnages
Ashrah — Baraka — Blaze — Bo' Rai Cho — Chameleon — Cyrax — Daegon — Dairou — Darrius — Drahmin — Ermac — Frost — Fujin — Goro — Havik — Hotaru — Hsu Hao — Jade — Jarek — Jax — Johnny Cage — Kabal — Kai — Kano — Kenshi — Khameleon — Kintaro — Kira — Kitana — Kobra — Kung Lao — Li Mei — Liu Kang — Mavado — Meat — Mileena — Mokap — Moloch — Motaro — Nightwolf — Nitara — Noob Saibot — Onaga — Quan Chi — Raiden — Rain — Reiko — Reptile — Sareena — Scorpion — Sektor — Shang Tsung — Shao Kahn — Sheeva — Shinnok — Shujinko — Sindel — Smoke — Sonya — Stryker — Sub-Zero — Tanya — Taven — Tableau récapitulatif