Léon Gambetta
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
![]() |
Cet article est une ébauche à compléter concernant l'histoire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |

Léon Gambetta (2 avril 1838 à Cahors - 31 décembre 1882 à Ville-d'Avray) est un homme politique français.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Fils d'un immigré italien, Léon Gambetta opta pour la nationalité française en 1859 à l'âge de 21 ans. Avocat, il se fit connaître comme opposant au régime impérial en défendant Charles Delescluze en 1868. Il est candidat aux élections de 1869. Le Programme de Belleville désigne le discours retentissant prononcé par Léon Gambetta dans le quartier de Belleville, alors qu'il était candidat aux élections législatives en 1869.
Gambetta s'y montre favorable à des mesures radicales, que reprendra par la suite la gauche républicaine. Il milite pour la liberté complète de la presse et la séparation de l’Église et de l’État. Il souhaite l’instauration de l’impôt sur le revenu et l’élection des fonctionnaires, se déclarant également prêt à la suppression des armées permanentes.
Ce discours pose les grandes lignes de bataille de l'opposition républicaine face aux candidats officiels de Napoléon III, puis face aux monarchistes des années 1870. Il siégea avec la minorité républicaine qui s'opposa à la guerre de 1870.
Le 7 octobre 1870, chargé par le gouvernement de la Défense nationale pour diriger la guerre en province, Gambetta quitta Paris en ballon pour lever de nouvelles troupes, mais son projet de libérer la capitale échoua. À Tours, il organisa un nouveau gouvernement qui dut se replier à Bordeaux.
Lors de la capitulation de Paris, le 20 janvier 1871, Gambetta proposa de continuer la guerre. Traité de « fou furieux » par Adolphe Thiers, il accepta finalement l'armistice.
Il représenta le Bas-Rhin à l'Assemblée nationale du 8 février au 1er mars 1871, démissionnant lorsque ses électeurs furent abandonnés à l'Allemagne. Il se retira quelques mois en Espagne et en Suisse, mais revint se faire élire député de la Seine dès le 2 juillet 1871. Il devint le "commis voyageur de la République" entre 1871 et 1875, prononçant de nombreux discours lors de réunions publiques : ainsi à Grenoble le 26 septembre 1872, il annonça lors d'un discours resté célèbre "la venue et la présence, dans la politique, d'une couche sociale nouvelle".
Réélu triomphalement député du 20e arrondissement de Paris en 1875 et en 1877, il perdit ensuite la confiance de la population ouvrière de Belleville et des quartiers environnants qui lui reprochait son indifférence aux conditions sociales et son refus de voter l'amnistie des anciens communards. Le candidat qu'il soutint fut battu en 1880 par un inéligible, Alexis Trinquet, condamné pour avoir fait partie du Conseil général de la Commune, et Léon Gambetta renonça définitivement à toute activité politique dans cet arrondissement populaire de Paris après une réunion électorale le 16 août 1881 qui réunit 8000 personnes rue Saint-Blaise dans le quartier de Charonne au cours de laquelle il fut contraint d'abandonner la tribune, devant l'hostilité de l'auditoire, une demi-heure après son arrivée.
Il fut candidat à l'élection présidentielle de 1879, où il ne réunit pratiquement aucun suffrage. Il fut néanmoins Président de la Chambre des députés de 1879 à 1881 puis Président du Conseil et Ministre des Affaires Étrangères du 14 novembre 1881 au 27 janvier 1882. Voir à ce sujet la page Gouvernement Léon Gambetta.
Blessé à la main, officiellement en réparant son pistolet ou peut-être par sa maîtresse Léonie Léon, il contracta une septicémie. Pendant sa convalescence, une appendicite aiguë (qu'on n'osait pas encore opérer avant 1885) survint et l'emporta le 31 décembre, à l'âge de 44 ans. Léon Gambetta est mort à Sèvres dans les Hauts-de-Seine, dans la maison des Jardies, demeure qu'il avait acheté en 1878.
Le 11 novembre 1920, jour où fut inhumé le soldat inconnu, le cœur de Gambetta a été transféré au Panthéon.
[modifier] Images
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Dix francs Léon Gambetta : Une pièce commémorative de dix francs français a été émise en 1982 à l'occasion du centenaire du décès de Léon Gambetta.
- Camp de Conlie
- Maison des Jardies : demeure dans laquelle Gambetta mourut et qui abrite actuellement un musée à son nom.
[modifier] Liens externes
Voir le site de Wiki en anglais qui est beaucoup plus complet que celui-ci