La Mère coupable
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Auteur | Beaumarchais |
---|---|
Genre | Théâtre |
Pays d’origine | France |
Date de parution | 1792 |
L'autre Tartuffe ou La Mère coupable est un drame en cinq actes de Beaumarchais, achevé en 1792. La première, le 6 juin 1792, est un échec, mais la reprise au Théâtre de la rue Feydeau, le 5 mai 1797, se révèle un grand succès.
Elle représente la troisième partie de la "trilogie de Figaro", constitué en outre du "Barbier de Séville" et du "Mariage de Figaro".
Sommaire |
[modifier] La trame
[modifier] Acte I
Figaro et sa femme Suzanne sont toujours au service du comte Almaviva et de son épouse (Rosine), mais la famille a déménagé en France. Le comte veut y dénaturer ses biens. La pièce débute le jour de la Saint-Léon, anniversaire du fils naturel de la comtesse et de son ex-page Chérubin. Depuis que le fils aîné des Almaviva est mort dans un duel, le comte repousse Léon, qu'il considère désormais comme le fruit impardonnable de l'adultère de la comtesse. Monsieur Bégearss, un Irlandais, s'est introduit dans la famille. Figaro et Suzanne le soupçonnent de vouloir trahir toute la famille. Il veut épouser Florestine, la pupille du comte, éloigner Léon (qui l'aime aussi) à Malte et le faire accompagner de Figaro. Il montre au comte une lettre que Chérubin a écrit à la comtesse à l'époque de l'adultère.
[modifier] Acte II
Le comte lit la lettre et devient furieux de trouver enfin cette preuve. Il consentit pour donner Florestine à Bégearss. Celui-ci raconte à tous les membres de la famille en secret que Florestine est la fille naturelle du comte et qu'elle ne peut donc en aucun cas épouser León. Elle fond en larmes, Léon est désespéré.
[modifier] Acte III
Bégearss met aussi la comtesse au courant du secret. Elle est d'accord pour le mariage entre Florestine et Bégearss, qu'elle croit le sauveur de l'honneur de la famille. Il lui ordonne ensuite de brûler toutes les lettres de Chérubin, ce qu'elle fait en pleurant. Le comte répète son projet d'envoyer Léon à Malte. Le mariage est fixé pour le soir même.
[modifier] Acte IV
La comtesse promet à Léon de prendre son parti auprès du comte. Elle tient un plaidoyer ardent pour Léon, mais le comte lui reproche toujours l'adultère. La comtesse s'évanouit, le comte est effrayé et court à son secours. Ensemble avec Suzanne et Figaro, l'intrigue se dénoue: c'est Bégearss qui a trahi toute la famille, et il faut maintenant l'empêcher d'épouser Florestine et de s'emparer de la fortune du comte.
[modifier] Acte V
La comtesse apprend à Florestine qu'elle ne doit plus épouser Bégearss. La comtesse l'adopte comme fille et le comte accepte enfin Léon comme fils. Bégearss revient du notaire où il a retiré une partie de la dot promise par le comte. On lui joue une scène qui le fait croire que Figaro sera effectivement chassé. Bégearss se trahit, le jeu est découvert. Tout à la fin, on apprend vaguement que Léon et Florestine ne sont pas frère et sœur, comme ils le croyaient, et qu'il y a même de l'espoir pour eux.
![]() |
Portail du théâtre – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le théâtre. |