Le Colonel Chabert (roman)
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Le Colonel Chabert est un roman d'Honoré de Balzac qui paraît sous sa forme définitive en 1844[1] (une première version du texte a paru en 1832, sous le titre La Transaction).
Il entre dans les Scènes de la vie parisienne de La Comédie humaine, dont il est un des principaux romans.
Le Colonel Chabert en tant que tel est une parenthèse émouvante dans la galerie de portraits balzaciens, un hommage rendu aux grognards de Napoléon Ier.
Si l'on ne retrouve plus ce personnage dans la Comédie humaine (excepté un rappel dans La Rabouilleuse, où Philippe Bridau évoque la charge glorieuse du colonel Chabert à Eylau), en revanche nombre de protagonistes du roman ont un rôle dans dans les œuvres suivantes ou précédentes, en particulier les gens de robe dont fait partie Maitre Derville.
Maître Derville, qui reçoit le Colonel Chabert et accepte de le défendre, est un avoué important dans la Comédie humaine. On le retrouve dans Une ténébreuse affaire où il succède à Maître Bordin, et où le comte de Marsay meurt dans de mystérieuses circonstances.
Maître Derville est aussi l'avoué de la femme de Chabert, ce qui explique son insistance à éviter un procès et à proposer une transaction. Il acquiert dans Gobseck une grande réputation par la manière dont il rétablit la fortune de la vicomtesse de Grandlieu. C'est aussi l'avoué du Père Goriot et l'exécuteur testamentaire de Gobseck pour sa fille Esther dans Splendeurs et misères des courtisanes.
Sommaire |
[modifier] Synopsis
Hyacinthe Chabert, enfant trouvé, qui a gagné ses galons de colonel dans la Garde Impériale en participant à l'expédition d'Égypte de Napoléon Ier, a épousé Rose Chapotel, une roturière modeste qu'il a installée dans un luxueux hôtel particulier.
Lors de la bataille d'Eylau, 1807, en participant à la charge monumentale donnée par Joachim Murat qui force l'ennemi à la retraite, il est blessé et déclaré mort.
Mais il reste vivant sous une montagne de cadavres et il réussit à faire reconnaître son identité de l'autre côté du Rhin. Après de long détours, il revient à Paris en 1819 pour découvrir que Rose Chapotel porte maintenant le nom de comtesse de Ferraud, qu'elle s'est remariée à un homme avide de pouvoir, qu'elle a deux enfants et qu'elle a liquidé tous les biens du colonel Chabert en minimisant sa succession. Derville accepte de s'occuper du colonel Chabert malgé le caractère invraisemblalbe de l'affaire du vieux carrick (surnom donné à Chabert par les clercs de l'étude).
Chabert voudrait retrouver ses biens, son rang, et peut-être sa femme. Mais il voit tout de suite les obstacles à ce dernier souhait, et il se borne de demander compte de sa fortune disparue.
Après maintes démarches, Derville conseille au colonet Chabert de ne pas saisir la justice et d'accepter une transaction, ce que le vieil homme est à deux doigts d'accepter. Mais, une machination grossière de Rose Chapotel qui a tenté de séduire son ex mari par des câlineries, met en lumière la noirceur de ses intentions. Et malgré le soutien de Maître Derville, Chabert renonce à toute transaction déshonnorante et il disparaît pour se réfugier à l'hospice où il devient l'anonyme numéro 164.
[modifier] Adaptations à l'écran
- 1943 : Le Colonel Chabert de René Le Hénaff
- 1994 : Le Colonel Chabert d'Yves Angelo
[modifier] Liens externes
- Le Colonel Chabert par Stéphane Vachon sur le site de la Maison de Balzac à Paris.
[modifier] Note
- ↑ Stéphane Vachon, Le Colonel Chabert : « L'œuvre prend son titre défintif, la division en chapitres a disparu » (voir texte).
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