Le chant de Hildebrand
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Le chant de Hildebrand (Das Hildebrandslied), est un exemple unique de la vieille poésie allitérative allemande, écrit sur la première et la soixante-seizième page d'un manuscrit théologique par deux moines du monastère de Fulda. Il apparaît également dans deux versions scandinaves : la première dans Gesta Danorum (Hildiger) et la seconde dans le kappabana de saga de Ásmundar.
Le texte du Hildebrandslied fut notamment étudié par le philologue Karl Lachmann au début du XIXe siècle.
Le fragment est principalement pris avec un dialogue entre Hildebrand et son fils Hadubrand. Quand Hildebrand suit son maître, Théodoric le Grand, qui se sauve vers l'est avant Odoacer, il laisse sa jeune épouse et un enfant infantile derrière lui. De retour à la maison, après trente ans d'absence parmi les huns, il rencontre un jeune guerrier qui le défie de choisir le combat. Avant de commencer à lutter, Hildebrand veut savoir le nom de son adversaire et se rend compte du fait qu'il s'agit de son propre fils. Il essaie d'éviter le combat, bien évidemment, mais en vain; Hadubrand prend les mots du vieil homme pour l'excuse de sa poltronnerie. Dans des douches de dièse, les lances cendrées tombent sur les boucliers, les guerriers saisissent leurs épées et taillent vigoureusement aux boucliers blancs jusqu'à ce que ceux-ci soient battus en morceaux. Avec ces mots le fragment s'arrête abruptement, ne donnant aucun indice quant à la question du combat.