Les petits débrouillards
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
Cet article est une ébauche à compléter concernant la science, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Les Petits Débrouillards existent dans de nombreux pays à travers le monde. Ce mouvement regroupe de nombreuses structures, la plupart du temps associatives, dont le but commun est de faire partager la curiosité scientifique au plus grand nombre.
En France, ces associations sont organisées en réseau dont le but est de proposer une appropriation sociale des sciences.
Ainsi, ces associations s'adressent à tous les publics (adultes et enfants). Historiquement, elles s'adressaient aux enfants de 6 à 12 ans en leur proposant de réaliser des expériences ludiques, façon science amusante. Aujourd'hui, ces associations produisent des expositions, des expositions interactives, des livres, des CD-Roms ; elles participent également à la formation professionnelle continue, proposent une expertise didactique et réalisent des outils pédagogiques.
Sommaire |
[modifier] Histoire des Petits Débrouillards
L'idée initiale de ce concept revient sans conteste, non pas à un chercheur scientifique ou à un enseignant, mais à un professionnel de la presse, Félix Maltais, qui dans les années 1978-1979 dirigeait une petite agence locale à Montréal nommée "Agence Science-Presse".
Cette agence éditait et publiait un petit bulletin de trois-quatre pages destiné aux journaux locaux et régionaux, distribués gratuitement. Ces journaux étaient très lus sur tout le territoire du Québec car ils relataient tous les petits potins de quartier, les décisions du maire, les spectacles etc. (environ 2 millions dʼexemplaires/semaine il y a 25 ans !) L'Association des Commentateurs Scientifiques (ACS), ayant pour mission la vulgarisation scientifique, fit alors le pari d'intéresser les lecteurs en orientant ce bulletin sur des chroniques ayant pour thème l'actualité scientifique : état de la recherche, nouvelles scientifiques, application à la vie de tous les jours comme par exemple : "Les maladies cardio-vasculaires". Cette expérience vit le jour à lʼautomne 1978. Félix Maltais qui était à cette époque l'homme à tout faire de ce bulletin intitulé "Hebdo science" (éditeur, rédacteur, journaliste, critique…) rédigea 3 à 4 pages / semaine sur des thèmes différents. Il eut l'idée judicieuse de faire une enquête auprès des rédactions qui avaient accepté de joindre cet "Hebdo science" à leurs journaux, leur demandant notamment quels étaient les centres d'intérêt de leurs lecteurs, si son papier répondait bien à une attente ou encore si des souhaits particuliers étaient formulés. C'est ainsi qu'un couple de journalistes lui suggère de rédiger des articles scientifiques pour les enfants.
Poursuivant sa démarche, il prit contact avec "l'Ontario Science Center" de Toronto et apprend que depuis environ trois ans ce musée des sciences publiait dans le quotidien "Toronto Star" une chronique hebdomadaire, dans laquelle était décrite une manipulation très simple et réalisable à la maison. Cette chronique était rédigée sous la responsabilité du Professeur Oscar (Ontario SCience Center) qui bien vite sera transformé, sous la plume de Félix Maltais, en Professeur Scientifix et il obtint l'autorisation de traduire et de publier gratuitement ces articles dans sa revue Hebdo science en les adaptant à des lecteurs francophones. Enfin, quelques mois auparavant, un journaliste avait rédigé un article sur le gagnant de l'expo-science québécoise et l'avait intitulé "Un Jeune Débrouillard…". Ce terme peu utilisé dans le langage québécois fut donc retenu comme titre de la nouvelle chronique d'Hebdo science.
C'est ainsi que naquit à lʼautomne 1979 la chronique hebdomadaire "Le Petit Débrouillard" sous la signature du Pr. Scientifix. Devant le succès rencontré par cette rubrique, il est alors décidé, en septembre 1980, d'éditer un livre reprenant tous les articles déjà parus. Cette tâche incomba à Jacques Goldstyn qui créa les cinq premiers personnages du livre intitulé "Le Petit Débrouillard". Ce premier livre de couleur bleue parut en mars 1981. Puis Félix Maltais rencontra un de ses amis, Jean-Marc Gagnant, directeur éditorial aux Presses Universitaires pour la revue Québec Science (P.U.Q.), qui accepte de diffuser ce livre au Québec où le succès est immédiat et inattendu (les 5000 exemplaires sont épuisés en cinq mois !).
Fort de ce succès, Félix prend alors contact avec le CDLS (Conseil du Développement du Loisir Scientifique) et de cette rencontre naît le tout premier "Club des Petits Débrouillards" : - Le CDLS s'occuperait des démonstrations sur le terrain
- L'Agence Science-Presse, quant à elle, s'occuperait de la vulgarisation des médias (livres, magazines, chroniques, émissions radios, émissions télévisées …).
Mais à cette époque le CDLS n'intervenait qu'au niveau des jeunes du secondaire (de 13 ans et plus) mais pas au niveau des jeunes du primaire qui étaient la chasse gardée des Cercles des jeunes naturalistes initiés, quelques dizaines dʼannées auparavant, par un ecclésiastique féru de botanique (frère Marie-Victorin très connu au Québec) et animés par des curés bénévoles. Ces activités tombant un peu en désuétude, Félix Maltais propose, à l'automne 1981, une collaboration plus axée sur la physique, la chimie et surtout les expériences.
En janvier 1982 parait le N°1 du nouveau magazine : "Je me petit-débrouille" qui deviendra ultérieurement "Les Débrouillards". Cette revue acquiert très rapidement ses lettres de noblesse à raison de 11 magazines/an avec l'adhésion au "Club Petit Débrouillard" pour 5 $. Les années qui suivirent confirmèrent ce succès et les publications se diversifièrent avec l'apparition des livres thématiques telles "Globulo , Jardinez, l'Animalerie…" sans cesser bien sûr les articles scientifiques et les démonstrations qui sont le fondement même de cette association. C'est à cette époque que Beppo la grenouille, mascotte de l'association voit le jour. À partir de là, l'association se fait vite connaître grâce aux émissions télévisées et surtout à ses articles qui sont régulièrement publiés non seulement dans les journaux régionaux mais aussi dans les grands quotidiens tels "La presse du dimanche" ou "Le journal de Montréal". C'est ainsi qu'au cours de l'année 1992, Bayard France, implanté au Canada et qui cherchait à compléter sa gamme de produits pour enfants (« J'aime lire », « Pomme d'Api ») prend contact avec l'Agence Science-Presse pour créer avec eux une société indépendante (publications BLD). Dès lors le mouvement prend véritablement et définitivement son envol avec de nouveaux magazines (Les Débrouillards, les Explorateurs) et plus récemment des numéros hors série et des projets de suppléments sur le Sport et lʼArt.
C'est en 1984 que l'idée arrive en France et a, depuis, essaimé dans de nombreux pays : France, Tunisie, Algérie, Maroc, Liban, République tchèque, République Slovaque, Belgique, Allemagne, Russie, Mexique, Chili.
[modifier] Projet
Permettre l'accès à tous à la culture scientifique.
Par des ouvrages, des cédéroms, des activités extra-scolaires ou des animations en association avec le milieu scolaire, les petits débrouillards proposent aux enfants une science amusante, le plaisir de la découverte et de la compréhension des phénomènes physiques ou biologiques.
[modifier] Démarche pédagogique
La démarche pédagogique des Petits Débrouillards se veut expérimentale. Les phénomènes scientifiques ne sont pas abordés de manière théorique mais par le biais d'un questionnement qui conduit à la manipulation. Nous pouvons citer quelques expériences-phares des Petits Débrouillards : le ludion, le ballon percé, le poivre sauteur...
Les animations des Petits Débrouillards ne nécessitent pas de matériel complexe ou onéreux mais du matériel de la vie quotidienne ou de récupération. Ainsi, les expériences sont reproductibles dans de nombreux contextes (à la maison, à l'école...)
[modifier] Types d'action
Les Petits Débrouillards peuvent animer
[modifier] Logo
Le Premier logo des Petits Débrouillards français représentait deux enfants accroché à un avion en papier qui traversait un ruban de moebius. A l'occasion de la publication de l'encyclopédie pratique des petits débrouillards chez Albin Michel, le logo de l'association a évolué représentant trois enfants dans une sorte de fenêtre en forme de rapporteur. Longtemps la mascotte des Petits Débrouillards a été la tortue Zigo.
[modifier] Liens externes
[modifier] Canada
[modifier] Belgique
[modifier] France
En France, l'association des Petits Débrouillards fait partie du mouvement d'éducation populaire.
Des associations régionales des Petits Débrouillards sont réparties sur le territoire et présentes sur 20 régions. Il existe également une association nationale.
- debrouillonet.dyndns.org - l'Association Française des Petits Débrouillards;
- lespetitsdebrouillards-idf.org - l'Association les Petits Débrouillards Île-De-France;
- lespetitsdebrouillards-ra.org - l'Association Rhône-Alpes des Petits Débrouillards.
- lespetitsdebrouillardspc.org - l'Association Poitou Charentes des Petits Débrouillards.
- lespetitsdebrouillardsbretagne.org - l'Association Les Petits Débrouillards Bretagne.
