Lutte anticarcérale
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Depuis les années 1970, un certain nombre de mouvements se sont développés en réaction contre les institutions pénitentiaires. Il peut s'agir aussi bien de révoltes de prisonniers que de prises de position de personnes extérieures aux prisons (intellectuels, militants, associations, groupes politiques...). Certains de ces mouvements luttent pour l'amélioration des conditions de détention des prisonniers. D'autres luttent ouvertement pour l'abolition des prisons.
Parmi les différentes organisations qui se sont mobilisées contre la prison, il faut citer le Groupe Information Prison (GIP), le Comité d'Action des Prisonniers (CAP), le groupe "Marge" (années 1970), l'Observatoire International des Prisons (OIP), l'Alliance des Prisonniers En Lutte (APEL, années 1990, qui publiait le journal Rebelles), et l'Association des Parents et Amis de Détenus (APAD, 1985).
Le 4 novembre 2000, 500 personnes ont manifesté à Paris pour l'abolition des prisons, à l'appel du collectif "Pour en finir avec toutes les prisons", regroupant notamment Act Up et le MIB (Mouvement de l'Immigration et des Banlieues). Ce mouvement a aboutit en 2003 à la création d'une "Coordination Anticarcérale Européenne". Le 15 novembre 2003, 200 personnes ont manifesté à Paris devant la prison de la Santé à l'appel de la Coordination Anticarcérale. La Coordination Anticarcérale s'est cependant autodissoute peu de temps après.
Depuis 2004, le réseau Vive les mutins soutient les révoltes de prisonniers et s'en fait régulièrement le relais. Il existe également des journaux et des radios abolitionnistes : L'Envolée à Paris, La Brèche à Lille, Ralatol en Bretagne.