Marc Lazar
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marc Lazar, né à Paris en 1952, est un historien et sociologue français du politique. Spécialiste de l’extrême-gauche et de la vie politique italienne, il est depuis 1999 professeur des universités en histoire et sociologie politique à l’institut d’études politiques (IEP) de Paris et depuis 2000 directeur de l’école doctorale de l'IEP de Paris.
Sommaire |
[modifier] Carrière
Marc Lazar a fait partie de la première promotion du cycle supérieur d’histoire du XXe siècle de l’institut d’études politiques de Paris en 1977, et est docteur de l'École des hautes études en sciences sociales.
Il a travaillé sur le communisme, l’étude comparée des partis politiques de la gauche socialiste et sociale-démocrate en Europe de l’Ouest, les rapports entre la gauche et les services publics en France, et les mutations de la démocratie en Italie.
Il est chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po, et chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales, dont il dirige le groupe de recherche sur l’Italie contemporaine.
Travaillant à la fois en histoire politique et en sociologie politique, il est partisan d’une conceptualisation accrue dans la recherche historique et de l’ouverture de l’histoire à la sociologie et à la science politique.
[modifier] Thèses sur le communisme français
Dans son essai Le Communisme, une passion française (2002), il avance que le Parti communiste français a cessé d’exister dans la vie politique française, bien que sa culture politique se maintienne : « 2002 a sans doute marqué l’acte de décès du Parti communiste français (PCF), né en décembre 1920 au congrès de Tours. » Se distinguant des historiens et penseurs du politiques qui considèrent le totalitarisme comme un phénomène historiquement et conceptuellement limité à quelques cas, il va jusqu’à considérer le communisme français comme une « passion totalitaire en démocratie ». Ces thèses seront reçues fraîchement par le PCF, la critique de l’ouvrage dans L’Humanité s’intitulant même « Quand Marc Lazar furète »[1], en référence à François Furet et à son essai Le Passé d’une illusion (1995).
[modifier] Références et sources
[modifier] Bibliographie
- Le Communisme, avec Stéphane Courtois, MA Éditions, Paris, 1987
- Maisons rouges. Les Partis communistes français et italien de la Libération à nos jours, Aubier, Paris, 1992
- Histoire du Parti communiste français, avec Stéphane Courtois, Presses universitaires de France, Paris, 1995
- L’Italie, une nation en suspens, avec Alain Dieckhoff, Ilvo Diamanti et Didier Musiedlak, Complexe, Bruxelles, 1995
- La Gauche en Europe depuis 1945. Invariants et mutations du socialisme européen (direction), Presses universitaires de France, Paris, 1996
- Politique à l’italienne (direction avec Ilvo Diamanti), Presses universitaires de France, Paris, 1997
- Le Communisme, une passion française, Perrin, Paris, 2002
- L’Italie à la dérive, Perrin, Paris, 2006
[modifier] Notes
- ↑ « Quand Marc Lazar furète », par Claude Mazauric, L’Humanité, 22 novembre 2002
[modifier] Liens externes
- Marc Lazar sur le site du Centre d’études et de recherches internationales
|
|