Marie Coutant
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Marie Coutant est une chanteuse française née à Poitiers en 1966.
Élevée dans une famille où l'on chante, c'est naturellement de Marie Coutant entre en musique. Lorsqu'elle obtient sa première guitare, tout commence : elle écoute Brel, Brassens, Barbara et fait de petites scènes dans l'Indre avec son frère et sa sœur en reprenant Maxime Le Forestier et Graeme Allwright. En 1989, elle chante en première partie de Tri Yann.
En 1992, elle sort Marchand de sable qui obtient de bonnes critiques. Influencée par Julos Beaucarne et Morice Benin, les textes poétiques de Coutant, très imagés, chantent la Nature et les problèmes de notre quotidien, ce qui l' inscrit dans la lignée des poètes-musiciens. Examinant les petits détails qu'on ignore , Coutant est bonne conseillère et plutôt optimiste. En 2000, son album A vivre est salué pour son engagement et sa profondeur poétique et musicale ; on notera la présence d'Arnaud Métivier, l'accordéoniste de Kent.
[Site Officiel de Marie Coutant http://www.mariecoutant.com]
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[modifier] Citations
"On est responsable de ce que l'on écrit, de ce que l'on dit et de ce que l'on porte en soi" Chorus, Automne 2000.
[modifier] Discographie
- 1993 : Marchand de sable,
- 1994 : Lily, la sorcière blanche, conte
- 1998 : Côté jardin, côté cour, live
- 2000 : A vivre
[modifier] Chansons (sélection)
- Marchand de sable
- Le comptoir de fer
- Côté jardin, côté cour
- Partie de campagne
- L'homme au chapeau
- Le chant des hommes
- Huis-Clos
- Je fabule
[modifier] Marie Coutant et la presse
Article de Chorus, 2000 :
Superbe femme. Tout sourire, tout nature. La vie est belle à vivre, telle la Terre des hommes... lorsque ceux-ci l'aiment vraiment. Comme un jean Mouchès sent sa forêt, Marie Coutant [voir Portrait page 154] fleure sa campagne, de la pochette incitative à la sève épinière des chansons. La première - dont le titre fait écho actuel à celui du grand poète turc Nazim Hikmet, " Les chants des hommes " - est sans doute la plus belle : " C'est la vie qu'on donne /Et dans la terre que l'on façonne / Qu'on verra se lever le blé / C'est au cœur de notre besogne / Qu'on entendra le chant des hommes / Et qu'on verra la liberté." La voix pleine, volontaire et chaleureuse catalyse les mots, tandis que (accordéon multiple d'Arnaud Méthivier et la basse de Cyrille Peltier (il signe les arrangements et trois mélodies, dont deux avec Marie) leur insufflent des couleurs. On pense à Michèle Bernard ; c'est le même cœur à l'ouvrage humaniste, mais, côté forme, Marie Courant affirme sans conteste un talent très personnel, une féconde rigueur d'écriture. Rien à jeter ici, donc. Il faudrait tout citer, de la révolte (" Côté jardin, côté cour ", " Un jeune clochard ") à la tendresse amoureuse (" Huis clos ", " Le tour de ma maison "), en passant par l'évasion salvatrice dans l'imaginaire (" Je fabule "). On pourrait aussi remarquer que sans avoir l'air d'y toucher, les rythmes de " Camping sauvage " et " Partie de campagne " courtisent, avec gourmandise, reggae et chaloupements venus d'ailleurs... Les musiques de fibre populaire révèlent parfois d'inattendus cousinages. Un seul regret : certes il vaut mieux rester sur sa faim que s'enquiquiner à ras bord, mais à l'heure du CD, onze titres pour à peine plus d'une demi-heure, c'est bien court. Daniel Pantchenko
