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Mario Dumont (19 mai 1970 à Cacouna (Rivière-du-Loup)) est un homme politique québécois. Il est député de la circonscription de Rivière-du-Loup et Chef de l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec. Aussi, il est le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ).
Biographie
Dumont obtient un baccalauréat en économie de l'Université Concordia, à Montréal, en 1993. Il est élu député à l'Assemblée nationale sous la bannière adéquiste dans la circonscription de Rivière-du-Loup aux élections de 1994, de 1998, de 2003 et de 2007.
Dumont a été chef de la commission-jeunesse du Parti libéral du Québec, jusqu'à ce qu'il quitte le parti déçu de la position constitutionnelle de ce dernier. Il joue un rôle central, avec le ministre libéral Jean Allaire, dans la fondation et le développement de l'ADQ après l'élection de 1989. Il succède à Allaire en tant que chef du parti après la démission de celui-ci pour des raisons de santé.
Il se positionne lui-même au centre-droit de l'échiquier politique et mise sur une plus grande autonomie du Québec et des régions. Plusieurs de ses mesures politiques impliquent une réduction de la taille de l'État et une plus grande liberté pour les entreprises et les individus.
Le parcours politique de Mario Dumont est constitué de nombreuses volte-face. Il était dans le camp du Oui au référendum sur la souveraineté du Québec de 1995 et refuse maintenant de s'identifier comme un souverainiste, se disant plutôt autonomiste. Il a dénoncé l'inaction du gouvernement libéral concernant les accomodements raisonnables, s'y opposant et qualifiant ceux-ci d'« accomodements déraisonnables ». Cette position tranche avec celle qu'il défendait en 1999, alors qu'il était prêt à permettre des cours de religion musulmane dans les écoles du Québec, quand le nombre le justifiait[1].
En 2004, Mario Dumont s'est érigé en défenseur de la liberté d'expression en défendant la station de radio CHOI-FM au moment où celle-ci était menacée de fermeture, peu avant la tenue d'élections partielles dans la région de Québec. Selon certains, cet appui l'aurait aidé à gagner quelques circonscriptions dans cette région [réf. nécessaire]. D'ailleurs, sa popularité y est toujours aussi forte, ainsi que dans d'autres régions du Québec.
En février 2007, Dumont menace de poursuivre devant les tribunaux le candidat libéral Pierre Arcand, parce qu'il l'a comparé à Jean-Marie Le Pen, en référence à ses déclarations sur les accomodements raisonnables. La même année, il annonce que son plus vif souhait politique est de « débureaucratiser le Québec » [1].
Sa plate-forme électorale pour les élections générales québécoises de 2007 comprend l'instauration d'une constitution québécoise où il veut définir les « intérêts communs des québécois ». Au lendemain du débat des chefs, une enquête d'opinion publique le donne gagnant [2]. Le jour du scrutin, le 26 mars, les députés de sa formation politique se font élire dans 41 circonscriptions à travers la province. Il devient ainsi le chef de l'Opposition officielle face au gouvernement minoritaire de Jean Charest.
Postes politiques
Fonctions politiques, parlementaires et ministérielles
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
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