Massif du Garlaban
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Le massif du Garlaban surplombe la ville et la plaine d'Aubagne. C'est un massif calcaire datant de la fin de l'ère secondaire. Sa formation est attribuée à des plissements de terrain datant du Crétacé supérieur. Il contient des sommets comme Tête Rouge (dénommée ainsi à cause de sa forme et sa couleur ocre donnée par la bauxite), le Taoumé (là où se trouve la grotte du Grosibou, célèbre grotte des romans La Gloire de mon père et Le Château de ma mère de Pagnol).
C'est aussi le nom d'un de ses plus haut sommets, le Garlaban, qui culmine à 714 m d'altitude. Le point culminant du massif est la Butte des Pinsots (729 m), située en arrière du Garlaban, et de ce fait peu visible. Le Garlaban est visible dans une grande partie du sud du département des Bouches-du-Rhône. De Marseille à la vallée de l'Huveaune, de l'autoroute de Toulon à celle d'Aix-en-Provence, le rocher s'impose au regard. Il était autrefois le repère pour les marins naviguant dans la baie de Marseille.
Connues depuis l'Antiquité, les grottes du massif du Garlaban ont abrité des tribus sédentaires vivant de la chasse dans les grandes forêts qui le recouvraient alors et peut-être de la pêche, car il n'est pas interdit de penser que ses grands vallons (Passetemps, Escaouprès) qui le sillonnent n'aient été, un jour, des affluents de l'Huveaune.
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[modifier] Origines du nom
Le nom de Garlaban semble trouver son origine dans le sens des deux mots qui le composent : gardia (vigie, poste d'observation, lieu de garde) pour désigner la vigie qui aurait existé au sommet du Garlaban ; laban (grotte en provençal).[1].
Mais dans son dictionnaire Lou trésor du félibrige, Frédéric Mistral donne une autre définition. Il viendrait de l'association des mots gar ou guer (sommet en basque et en arabe) et laban (blanc en hébreux) et aurait été utilisé pour la première fois par des navigateurs phéniciens.
[modifier] Écologie
Il y a quelques dizaines d'années, le massif du Garlaban était une grande forêt. Maintenant, la garrigue règne partout où le feu est passé, car ce massif a été traversé et ravagé de nombreuses fois par le feu. Toutefois on peut retenir 5 dates de grands feux dans le massif : 1918, 1942, 1979 (plus de 3000 hectares), 1983 (plus de 1500 hectares), 1997 (le grand feu de Marseille a ravagé plus de 3000 hectares de forêt dont une partie dans le Garlaban).
On peut tout de même trouver quelques restes de forêt dans le massif, avec quatre espèces : le pin d'Alep, majoritaire, et le pin sylvestre, le chêne vert et le chêne pubescent (ou chêne blanc).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Quelques sites de la vallée de l'Huveaune, Abbé H. Leblanc, 1911
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
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