Marseille
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Marseille[1] est, après Paris, la deuxième ville la plus peuplée de France, avec 820.000 habitants. Surnommée la Cité phocéenne, en raison de sa fondation vers 600 avant J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée en Asie Mineure sous le nom de Massalia, elle est la plus ancienne implantation urbaine de France. Elle est également le premier port de France.
Située au sud-est de la France, elle est bordée par la Méditerranée à l'Ouest, enserrée par des massifs de l'Estaque au Nord, de l'Étoile et du Garlaban à l'Est et des Calanques au Sud.
Marseille est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône et le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle abrite l'un des clubs les plus titrés du football français, l'Olympique de Marseille.
Ses habitants sont appelés les Marseillais.
Marseille | |
Armoiries de Marseille |
|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur (chef-lieu) |
Département | Bouches-du-Rhône (préfecture) |
Arrondissement | Marseille (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu de 25 cantons |
Code Insee | 13055 |
Code postal | 13001 à 13016 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Claude Gaudin 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté urbaine Marseille Provence Métropole |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 12 m minimale : 0 m maximale : 640 m |
Superficie | 24 062 ha = 240,62 km2 |
Population sans doubles comptes |
820 900 hab. (2005) |
Densité | 3 412 hab./km2 |
Gentilé | Marseillais |
Site | www.mairie-marseille.fr |
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Un territoire historique défini par des obstacles naturels
La ville, deuxième de France selon l'INSEE (intramuros et agglomération) mais troisième après Lyon en ce qui concerne l'aire urbaine, est surtout la plus ancienne ville de France et une des plus vieilles d'Europe. Son territoire historique forme une sorte d'amphithéâtre, enserré par la mer à l'ouest, par des montagnes (les calanques) au sud avec Marseilleveyre, par la Côte bleue au nord avec l'Estaque (immortalisé par le peintre Cézanne) et par les chaînes de l'Étoile et du Garlaban au nord-est.
Près de la moitié de la superficie communale est en territoire naturel inconstructible et la ville s'étale sur un territoire extrêmement vaste, quatrième commune de la France métropolitaine par sa superficie. Ce qui en fait aussi une des villes les moins denses de France. De par sa taille, Marseille est 2,5 fois plus grande que Paris, ou encore cinq fois plus grande que Lyon. Il faut par exemple parcourir pas moins de 21 kilomètres pour rallier Callelongue, depuis l'Estaque. Dans le sens Nord/Sud, la ville s'étend sur 14 kilomètres, entre Notre Dame Limite et le Vieux port.
Marseille est une des rares villes qui n'a pas de banlieues à proprement parler, ces dernières sont en fait parties intégrantes de la ville (Quartiers nord : 13ème, 14ème, 15ème et 16ème arrondissements).
- Plans et vues satellite : 43° 17’ 51’’ N, 5° 22’ 38’’ E
[modifier] Des transports rendus difficiles par la topographie et l'urbanisme
Une telle immensité a rendu difficile le développement des transports. Marseille est la seule ville de France de plus de 200.000 habitants à ne pas être dotée d'un périphérique urbain. Ceci se traduit par une traversée de la ville obligatoire pour tous ceux qui longent la côte.
Paradoxalement, Marseille est traversée par trois autoroutes qui déversent un flot continu de voitures en plein centre ville. Les autoroutes en question sont l'A50 (Autoroute Est) qui rejoint Aubagne et Toulon, l'A55 (Autoroute du Littoral) qui joint la zone de Vitrolles, les installations industrielles de l'étang de Berre et Fos-sur-Mer et l'aéroport à Marignane et l'A7 (Autoroute Nord) qui dessert Aix-en-Provence et Lyon. Le tunnel Prado-Carénage, ancien tunnel ferroviaire reconverti en 1993 en tunnel routier à péage, relie l'extrémité de l'A50 au Vieux Port, tout près de la sortie de l'A55. La Rocade L2, dont la livraison ne cesse d'être repoussée, achèvera en fait une sorte d'intraphérique d'une totalité de 35 km. Elle devrait, à terme, permettre de désengorger le centre ville en rendant possible un contournement par l'est.
Outre les contraintes géographiques, l'urbanisme sur un tissu urbain marqué par la sédimentation de l'histoire rend tous les transports difficiles.
La ville s'est développée autour de l'ancien port grec devenu « Le Vieux-Port », notamment au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, période pendant laquelle, elle a connu un développement important, stimulé par la croissance du commerce vers le nouvel empire colonial français : l'Algérie, le Levant et l'Extrême Orient. Le franchissement de l'obstacle naturel qu'est le port avait été résolu par la mise en place d'un pont transbordeur en 1905, malheureusement dynamité par les alleamnds en 1944. le franchissement du port a été rétabli par la mis en place dans les années soixante-dix des tunnels sous-marin.
La rue de la République est un exemple de cet urbanisme du second Empire avec son allure haussmannienne. Tournée vers la mer, la ville a longtemps « ignoré » l'arrière-pays provençal dont la seule voie de communication a été longtemps la vallée de l'Huveaune, vers Aubagne. L'activité portuaire s'est déplacée progressivement vers le littoral nord de la ville, puis vers le site de Fos-sur-Mer aménagé dans les années 1960.
La circulation (quel que soit le mode de transport) est très difficile en centre ville.
Les transports publics sont gérés par une régie municipale la Régie des Transports de Marseille (RTM). Le réseau est articulé autour de :
- un réseau de bus comprenant 78 lignes,
- deux lignes de métro, en partie souterraines, d'une longueur totale de 19 km (le Métro de Marseille est un métro sur pneus dérivé de la technologie mise au point par la RATP et mis en service à partir de 1977), et
- un réseau de tramway de 16 km comportant trois lignes (Noailles - Les Caillols, Bougainville - Castellane et La Blancarde - Euroméditerranée) et qui devrait être inauguré à la fin de 2007.
D'un point de vue pratique, quand on circule régulièrement à Marseille, on constate que, malheureusement, c'est souvent le plus fort qui a la priorité.
[modifier] Un climat méditerranéen exceptionnel
Marseille bénéficie d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec près de 2 900 heures de soleil par an et une moyenne d'à peine 100 jours de pluie (moins de 600mm par an), en partie grâce au mistral qui souffle 90 jours par an et donne au ciel une pureté et une lumière vive carctéristique.
[modifier] Histoire de Marseille
- Article détaillé : Chronologie de Marseille.
[modifier] Les symboles marseillais
[modifier] Devise et Héraldique
De grands fachs resplend la cioutat de Marseilles (1257), Massilia civitas (1675), Massiliam vere victor civesque tuere (1691), Actibus immensis urbs fulget Massiliensis (La Ville de Marseille resplendit par ses hauts faits) (depuis 1691), Fama volat (1704), Illustrat quos summa fides (1705), Eximia civitas (1816)[réf. nécessaire].
[modifier] Toponymie
Du grec Massalia (situer l'accent tonique sur le i conformément à la langue grecque), a été fondée par des marins venus de Phocée, Phokaia en grec. Cette racine est toujours associée à la ville de Marseille.
Cependant, plusieurs hypothèses[2] sont fournies sur le premier nom de Marseille. La première concerne l'opinion courante qui donne Mas-Salia, la résidence des Saliens. Or, si le premier mot est provençal, le second est latin. Aussi, certains ont penché pour le grec Mασσα (Massa). En effet, les Phocéens avaient pour habitude d'apporter d'Asie Mineure le nom de Massa à des villes, à des châteaux, rivières, etc. On trouve par exemple plus de trente Massa en Italie ; sachant que les mots Mαζα ou Mασα signifient en latin Libum, offrande de gâteaux sacrés. Quant à la finale λεις , il s'agit d'un formatif des adjectifs, les Marseillais étant des sacrificateurs ; la ville, celle des sacrifices.
Massalia devint ensuite Massilia à l'époque romaine puis en occitan provençal: Marselha [maʀˈsejɔ/maʀˈsijɔ] selon la norme classique ou Marsiho [maʀˈsijɔ] selon la norme mistralienne. On appelle la ville Marsiglia en italien, Marsella en catalan et en espagnol, Marselha en portugais, Marseilles ou Marseille en anglais, Massilien autrefois en allemand (mais Marseille en allemand actuel).
[modifier] La Marseillaise
La ville accueille la Révolution avec enthousiasme, élit Mirabeau comme représentant aux États généraux (mais celui-ci optera pour Aix-en-Provence, qui l'a également désigné).
En 1792, Rouget de Lisle, jeune officier du Génie, a composé à Strasbourg le « Chant de guerre de l'Armée du Rhin ». Cet hymne, qui a été édité, est parvenu à Marseille. La ville, envoyant à Paris 500 volontaires, leur offre un banquet, au cours duquel quelqu'un chante l'œuvre venue d'Alsace. Elle soulève l'enthousiasme et les assistants la reprennent en chœur. Quand ils défilent dans les rues de Paris leurs voix chaudes de Méridionaux, qui lancent à toute volée les strophes enflammées, électrisent la foule. Le nouvel hymne trouve aussitôt son nom : c'est « la Marseillaise ».
[modifier] Marseille, ville grecque
Sa fondation, qui remonte à 600 avant J.-C., est le fait de Grecs venus de Phocée (ville aujourd'hui disparue située en Asie mineure). La ville fut créée par les Phocéens, qui vinrent la peupler approximativement un siècle après sa création, fuyant les invasions perses en 546 av. J.-C.. Les conditions exactes de la fondation de la ville font défaut à l'histoire de la ville, on ne retient aujourd'hui qu'une légende peu précise. Le territoire aurait été occupé par une tribu, les Nams, qui se seraient implantés vers le village actuel d'Allauch. Le jour de l'arrivée des Grecs, le chef des Nams organisa un repas pendant lequel sa fille Gyptis eut à choisir son époux en lui tendant une coupe. Les Grecs furent invités à se joindre au banquet et le jeune chef de ceux-ci, Protis, fut choisi, scellant ainsi la fondation d'une nouvelle cité qu'il érigea sur les bords de la corne du Lacydon, le petit fleuve qui débouchait au nord-est du Vieux Port. Marseille est donc née d´une histoire d´amour.
Les Phocéens se sont rapidement implantés et ont construit une cité résolument tournée vers la mer et le commerce. Ainsi, tout au long de la longue histoire de Marseille, c'est le commerce (et les commerçants) qui décident du sort de la ville : guerres, paix et alliances. La légende de la rencontre et de l'alliance entre le marin Protis (Phocéen) et de la belle Gyptis (Ligure) établit fermement sa tradition de ville commerciale.
En effet, la prospérité et le malheur de la ville sont liés à son port. Pendant longtemps, le puissant empire romain a laissé une relative autonomie au sein de la Gaule narbonnaise à cette cité grecque qui fut réputée pour son enseignement. Exemple de cette prospérité, Marseille fut la première ville de France à disposer d'un système d'égouts. La ville était gouvernée par un directoire de 15 "premiers" choisis parmi 600 sénateurs (Strabon, 4,1,5). Trois d’entre eux avaient la prééminence et l’essentiel du pouvoir exécutif. Cliente de Pompée et de Jules César, elle refuse de prendre parti entre les deux en -49, tout en accueillant les émissaires de Pompée. Assiégée par trois légions pendant deux mois par César puis par son légat Trebonius, elle est enfin prise (Bellum Civile, livre I, 34-36, etc.). Les Romains la rattachèrent à la Narbonnaise. À la chute de l'empire au Ve siècle, la baisse du commerce entre les différentes rives de la Méditerranée lui fut fatale.
[modifier] La ville médiévale
Autre malheur, la grande peste pénétra en Europe par le port phocéen en 1347.
Le 15 décembre 1437, le comte de Provence René d'Anjou, qui a succédé à son père Louis II d'Anjou, comme roi de Sicile et duc d’Anjou, arrive à Marseille, et favorise par des privilèges le relèvement de la ville, qu'il considère comme une base maritime stratégique pour reconquérir son royaume de Sicile.
Les Marseillais, en contrepartie, se chargent de la reconstruction des remparts. Le roi René, qui souhaite équiper l'entrée du port d'une solide défense, décide de faire construire sur les ruines de l’ancienne tour Maubert, une nouvelle tour plus importante. Jean Pardo, ingénieur, en conçoit les plans et Jehan Robert, maçon de Tarascon, exécute les travaux. Cette construction s’échelonne de 1447 à 1453. Le Roi fait édifier les fondations du piédestal, puis les travaux sont suspendus faute de crédits et c’est finalement grâce à l’aide des habitants de Marseille et notamment de la corporation des pêcheurs qu’ils peuvent reprendre.
En 1524, les Français défendent la ville assiégée par l'armée du Saint-Empire Romain.
- Article détaillé : Bourgeoisie de Marseille.
[modifier] Marseille, port des colonies
En 1773, Jean-Baptiste Grosson, notaire royal et homme cultivé, qui s'intéressa beaucoup à l'histoire de sa ville natale, et publia de 1770 à 1791 l' Almanach historique de Marseille, fit paraître un ouvrage intitulé « Recueil des antiquités et des monuments marseillais qui peuvent intéresser l’histoire et les arts », qui fit longtemps référence pour l'histoire des monuments de la ville de Marseille.
Le XIXe siècle, avec son cortège d'innovations industrielles et les conquêtes de la France dès 1830, stimula le commerce maritime et la prospérité de la ville. Marseille célébra cette richesse à travers les expositions coloniales de 1906 et 1922 qui connurent un vif succès. L'arrivée de plusieurs centaines de milliers de rapatriés d'Algérie traumatisés en 1962 marqua l'esprit de la ville.
[modifier] Marseille l'insoumise
Ce caractère turbulent apparaît de manière récurrente dans l'histoire de la ville. La topographie et le caractère marin des phocéens fit que les Romains n'eurent jamais le contrôle des Marseillais grâce à leur indépendance commerciale. Aussi, les Romains érigèrent-ils la ville d'Aix-en-Provence pour contrebalancer le pouvoir de cette ville>[réf. nécessaire]. Cette rivalité Aix/Marseille trouva plusieurs échos dans l'histoire des deux villes, notamment lors du retrait du pouvoir épiscopal de Marseille. Cette rivalité est encore palpable de nos jours.
- 1209 : Excommunication d'Hugues Fer. La ville est "interdite" par le légat du pape.
- 1216 : Les habitants de la basse ville entrent en révolte contre l'évêque.
- 1218 : Nouvelle « interdiction » de la ville. Excommunication de ses habitants.
- 1229 : La ville basse, après une nouvelle révolte contre l'évêque est "interdite" et excommuniée. Elle reconnaît la suzeraineté de Raymond VII de Toulouse. Elle refuse celle de Raimond Bérenger V.
- 1252 : Premiers accords de paix entre Charles d'Anjou et Marseille, qui s'est soumise.
L'indépendance économique et politique de Marseille par rapport à la France perdura jusqu'à la fin du XVe siècle.
Trente années après son rattachement au royaume de France, François Ier rendit une visite à la ville, attiré par la curiosité de voir un rhinocéros. Cet animal était un cadeau du roi du Portugal Emmanuel Ier au pape Léon X, le navire ayant fait naufrage, on échoua la bête sur l'île d'If. François Ier profita de cette visite pour se rendre compte de la situation géographique de la ville et érigea deux fortifications pour "protéger" la cité. Il fit ainsi bâtir le château d'If et un fortin sur les pierres d'un ermitage, Notre-Dame de la Garde.
Cette protection de la ville n'était qu'un prétexte pour la surveiller ; en effet, aucune pièce d'artillerie ne pouvait, depuis le château d'If, atteindre des navires voulant assiéger la ville.
Il faut attendre la Révolution française et l'uniformisation du territoire français (langue, monnaie, droit) pour que Marseille perde cette spécificité qu'elle a toujours tenté de conserver. Ce n'est sans doute pas pour rien que le chant révolutionnaire de Rouget de Lisle plut aux Marseillais et fut appelé la Marseillaise. Pendant la Convention, l'esprit contestataire de la ville lui fit perdre son nom : elle fut rebaptisée, pendant 4 semaines, « La Ville-sans-nom » ! Lyon connut le même sort.
Durant le douloureux soulèvement de la commune de Paris, la ville connut aussi son insurrection mais celle-ci fut de courte durée. En 1938, Marseille connut le terrible incendie du magasin les Nouvelles Galeries qui ravagea quelques immeubles sur la Canebière.
vue depuis le dernier étage de l'Hôtel-Dieu de Marseille
Face à l'indiscipline des Marseillais et l'incapacité des pompiers à faire régner l'ordre pour procéder aux secours, Édouard Daladier qui était présent pour un congrès déclara :
- « N'y a-t-il donc personne pour faire régner l'ordre dans cette ville ! »
Ainsi, Marseille fut mise sous tutelle et dotée d'un administrateur extraordinaire.
Cette image arriva jusqu'à Berlin, où Adolf Hitler avait comme projet de raser la ville, symbole pour lui de tout ce qu'il détestait : population et culture cosmopolites. Et plusieurs quartiers furent rasés, dont le Panier, au Nord du Vieux-Port, avant que les forces débarquées en Provence ne libèrent la ville en 1944. Marseille fut aux côtés de Paris et de Lille pour se soulever contre l'occupant.
[modifier] Population
Après une grave crise dans les années 1970 et 1980, où la population passa de plus de 900 000 à moins de 800 000 habitants, les autorités marseillaises et l'État ont décidé dans les années 1990 et 2000 de lancer un vaste programme de réhabilitation urbaine, avec notamment l'important programme Euroméditerranée.
Aujourd'hui, la 2e ville de France avec plus de 820 000 habitants constitue la 2e unité urbaine du pays après Paris avec 1 350 000 habitants (1999), incluant Aix-en-Provence au nord, Martigues et Vitrolles à l'ouest et Aubagne à l'est.
Marseille a inauguré en 1999 le Parc du XXVIe centenaire, au sud de la ville, pour exprimer son histoire et écrire son avenir.
Pour la répartition de la population par Arrondissements
- Article détaillé : Arrondissements de Marseille.
[modifier] Économie
Marseille et ses alentours représentent un vivier d'environ un millier d'entreprises dont 90% sont des TPE.
Marseille est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Elle gère l’aérodrome d’Aix-en-Provence et l'aéroport de Marseille Provence à Marignane.
La ville est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse.
[modifier] un secteur industriel qui a quasiment déserté la ville
Entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, l'industrie florissante du savon de Marseille, des tuiles et de la céramique, des produits alimentaires, huiles ou pâtes, de la construction navale, a été une vitrine pour la ville. La fin des colonies, la crise de l'industrie française et le déplacement géographique des implantations (zones de la vallée de l'Huveaune, de Vitrolles et de l'Etang de Berre-Fos sur Mer) ont quasiment réduit à néant l'emploi industriel dans la ville
[modifier] Marseille, une ville tertiaire
[modifier] Renouveau de la ville
Parmi les sociétés de renommée on trouve :
- CMA-CGM, l'un des leaders mondiaux du transport maritime ;
- Comex ; (explorations sous-marines)
- Eurocopter, filiale d'EADS ;
- La Provence, La Marseillaise : quotidiens régionaux ;
- l'Olympique de Marseille ;
- Régie des transports de Marseille (RTM) ;
- SNCM. (compagnie de navigation qui a en particulier assuré jusqu'à présent la continuité territoriale avec la Corse).
Le renouveau de la ville et la nouvelle image dont elle jouit, matérialisés par les travaux colossaux (notamment dans le cadre du projet Euroméditerranée, entre la gare Saint-Charles, la Belle de Mai et les anciens docks. La ville veut marier la Méditerranée et l'Europe. ) qui sont entrepris en son sein, et la sur-médiatisation, attirent sans cesse de nouveaux touristes. En l'espace de 10 ans, Marseille a multiplié par 30 le nombre de croisiéristes y faisant escale, avec des paquebots de plus en plus prestigieux, comme par exemple le Queen Mary II.
Marseille a même postulé pour l'organisation de la Coupe de l'America 2007 (l'épreuve la plus prestigieuse du monde opposant des voiliers tous les 4 ans) et a été retenue dans les 5 finalistes.
Depuis la fin des années 1980, Marseille jouit d’une image positive, lieu de solidarité et de pacification interethnique. La ville passe peu à peu d'une Cité mal famée à une station balnéaire prisée, à la pointe de la mode et de l'art. La mise en service du TGV Méditerranée a favorisé cet engouement.
Néanmoins, derrière cet apparat, la ville souffre toujours d'un taux de chômage élevé (13%) qui, bien qu'en forte baisse, reste préoccupant.
Enfin, les prix de l'immobilier n'ont jamais été aussi élevés de toute l'histoire à Marseille (2 652 € le m2 en moyenne), qui se paie désormais le « luxe » d'être pratiquement aussi chère que Lyon (2 662 € le m2) et presque aussi chère, du moins dans les 7ème et 8ème arrondissements, que sa petite sœur, Nice.(3636.2 € le m2).
Des éléments structurants aussi bien au niveau national, régional, départemental et municipal devraient contribuer à un atterrissage en douceur : allongement de la durée des crédits, projet ITER, aéroport low-cost, etc. En 2006, la hausse a ralenti mais atteint 6 à 8 %.
[modifier] Marseille et la Mer
[modifier] Le Port autonome de Marseille-Fos
La circonscription du port autonome de Marseille s'étend sur 70 km de côtes, allant d'est en ouest du Vieux-Port à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Il traite annuellement environ 96,5 millions de tonnes de marchandises (dont 60% d'hydrocarbures), ce qui en fait le premier port français, de la Méditerranée et le troisième port en Europe, et 1,8 million de passagers, essentiellement vers la Corse et l'Afrique du Nord, ainsi que les Croisières en Méditerranée. Toutefois à cause de conflits sociaux répétitifs la croissance du trafic containers depuis 1990 a été très faible comparativement à ses principaux concurrents méditerranéens Barcelone et Gênes.
voir cours des comptes :dossier presse ports français
- Article détaillé : Port autonome de Marseille.
[modifier] Les ports de plaisance
Marseille, qui figure dans les 3 premiers complexes de plaisance d'Europe compte 4 ports de plaisance importants
- Le Vieux-Port : 3500 places à quai
- La Pointe Rouge : 1800 places à quai
- Le Frioul : 1500 places à quai
- L'Estaque: 1500 places dont 145 pour la plaisance
[modifier] Les plages
Les principales plages sont :
- les plages du Prado
- Les Catalans
- La Pointe Rouge
- Le Prophète.
[modifier] Le Sartine
La frégate « le Sartine », baptisée du nom du ministre de la Marine royale de l'époque, qui transportait des soldats français des accords d'échange de prisonniers en Inde. Endommagée par méprise par un navire britannique, s'est échouée dans la passe d'entrée le 19 mai 1780 paralysant un moment la circulation. Avec une légère déformation du nom - la sardine qui bouche le port - c'est devenu une galéjade classique.
[modifier] Administration et vie publique
[modifier] Municipalité
[modifier] Les arrondissements et les secteurs
- Article détaillé : Liste des arrondissements de Marseille.
Marseille est divisée en 16 arrondissements municipaux, eux-mêmes divisés en quartiers (111 au total). Les arrondissements sont regroupés par deux en secteurs, et chacun des 8 secteurs a son conseil et son maire, comme les arrondissements de Paris ou de Lyon.
Les élections municipales se déroulent par secteur. Chaque secteur élit ses conseillers (303 au total), dont un tiers siègent à la mairie centrale.
- Nombre de conseillers élus par secteur :
Secteur | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Conseillers de secteur | 22 | 16 | 22 | 30 | 30 | 26 | 32 | 24 | 202 |
Conseillers municipaux | 11 | 8 | 11 | 15 | 15 | 13 | 16 | 12 | 101 |
Nombre total d'élus | 33 | 24 | 33 | 45 | 45 | 39 | 48 | 36 | 303 |
[modifier] Derniers maires de Marseille
- 1953-1986 : Gaston Defferre PS (déjà maire de 1944 à 1946, réélu en 1959, 1965, 1971, 1977, 1983)
- 1986-1995 : Robert Vigouroux RDSE (réélu en 1989)
- 1995- : Jean-Claude Gaudin UMP (réélu en 2001)
( voir la liste des maires de Marseille )
[modifier] Les maires de secteur
- 1er secteur (1er et 7e arrondissements) : Jean Roatta (député) UMP
- 2e secteur (2e et 3e arrondissements) : Lisette Narducci (conseillère générale) PS
- 3e secteur (4e et 5e arrondissements) : Bruno Gilles (député) UMP
- 4e secteur (6e et 8e arrondissements) : Dominique Tian (député) UMP
- 5e secteur (9e et 10e arrondissements) : Guy Teissier (député) UMP
- 6e secteur (11e et 12e arrondissements) : Roland Blum (député) UMP
- 7e secteur (13e et 14e arrondissements) : Georges (Garo) Hovsepian (Conseiller régional) PS
- 8e secteur (15e et 16e arrondissements) : Frédéric Dutoit (député) PCF
[modifier] Les quartiers de Marseille
- Article détaillé : Liste des quartiers de Marseille.
[modifier] Les cantons de Marseille
Au conseil général des Bouches-du-Rhône, Marseille représente 25 des 58 sièges, depuis le dernier découpage cantonal de février 2003, qui entre en vigueur lors des élections cantonales de 2004.
Voir les 25 cantons de Marseille dans :
[modifier] Sites célèbres
Marseille est classée ville d'art et d'histoire.
[modifier] Monuments et édifices
- Édifices religieux
Le plus célèbre est certainement la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, construite par l'architecte nîmois Jacques Henri Esperandieu en 1870. La statue en cuivre doré de la "bonne mère", placée au sommet de son campanile dépasse une hauteur de 9 m. Elle est l'oeuvre du sculpteur Eugène Louis Lequesne. Le plus grand est la cathédrale de la Major (1890). Le plus ancien est l'abbaye de Saint-Victor dont la crypte est le lieu de culte le plus ancien de France (300 ap JC) et qui constitue le plus ancien établissement monastique d'occident. Sont également remarquables l'église Notre-Dame-du-Mont, l'église des Réformés en haut de la Canebière (1888) et l'église du Sacré Cœur (1947) au milieu du Prado.
- Quartiers et rues célèbres
Le Vieux-Port reconstruit par l'architecte Fernand Pouillon , La Canebière , L'Estaque connu notamment par le film Marius et Jeannette de Robert Guédiguian , Le quartier du Panier.
- Monuments
Le Musée de la Vieille Charité , Le Palais Longchamp , Le Palais du Pharo , La Maison Diamantée , L'Hôtel de Cabre , L'Hôtel-Dieu , L'hôtel Noailles fréquenté par Blaise Cendrars, actuellement reconverti en hôtel de police , La gare Saint-Charles , La Cité radieuse de Marseille de Le Corbusier , La place Castellane , Le Stade Vélodrome, où se déroulent les matches de football du club local, l'Olympique de Marseille , Le parc Chanot , L'Hôpital Saint-Joseph , Le vallon des Auffes.
[modifier] Les sites naturels
* Les parcs
Le Parc du 26è Centenaire , Le parc Borély , Le jardin des Vestiges.
- Lieux naturels
Les calanques (criques) , Les îles du Frioul , Le Massif du Marseilleveyre , Les plages et en particulier les plages du Prado
[modifier] Culture et spectacles
Maurice Béjart et le Ballet national de Marseille pour la danse. D'autres s'y illustrèrent brillamment, notamment le Niçois Lazzini et la Corse Pietragalla. Fernandel, Raimu, Robert Guédiguian pour le cinéma mais aussi sa compagne Ariane Ascaride, Marcel Pagnol pour le cinéma et la littérature, IAM (groupe de rap), les Psy 4 de la rime, Faf Larage et Keny Arkana pour la musique. La musique ragga est très présente, notamment grâce au Massilia Sound System. Également Élie Kakou, Patrick Bosso et Titoff, comiques locaux aux carrières nationales.
[modifier] Marseille et la Musique
[modifier] l'Opéra
Le lieu culturel phare marseillais fut, dès sa création à la fin du XVIIIe siècle et jusque dans les années 1970, l'Opéra. Situé à proximité du Vieux Port et de la Canebière, en plein cœur de la ville, son style architectural fut à l'égal des salles d'Opéra construites à cette époque à Lyon ou Bordeaux de facture classique. Un grave incendie en 1920 détruisit la quasi totalité du bâtiment ne laissant debout que la colonnade de la façade encore visible de nos jours. La reconstruction fut l'objet d'un concours dans le plus pur style art déco et Bourdelle travailla notamment aux frises qui encadrent encore le rideau de scène. Cette spécificité a d'ailleurs entraîné le classement du bâtiment dans la liste des monuments historiques. La programmation fut à la fois traditionnelle compte tenu de l'importance de la population d'origine italienne dans la ville et de la nécessité de proposer plus qu'ailleurs des opéras de bel canto, mais aussi audacieuse avec de nombreuses premières françaises (telle "Lulu" d'Alban Berg en 1967). Pourtant le statut de régie municipale, la transformation de l'offre culturelle dans la ville et l'évolution des goûts du public provoquèrent une grave crise identitaire et financière pour ce fleuron marseillais. La prise de conscience tardive des responsables politiques locaux ainsi que la direction énergique de la nouvelle responsable de l'Opéra, Mme Auphan, nommée en 2002 permettent aujourd'hui de proposer une programmation plus large et pointue, faisant revenir une partie du public voire touchant des couches de population rajeunies. L'avenir reste toutefois à conforter avec la réfection totale d'un bâtiment vieillissant, la mise en place d'équipes de direction, de techniciens et d'artistes travaillant dans le même sens afin de décrocher le titre tant convoité d'Opéra National puisqu'une véritable régionalisation se fait attendre. Marseille candidate au titre de ville européenne de la culture ne pourra quoi qu'il en soit pas faire l'impasse quant à la réflexion sur le devenir de son Opéra.
[modifier] Groupes et artistes marseillais
Massilia Sound System, IAM, Akhénaton, Oai Star, Joe Corbeau, Leda Atomica, Quartiers Nord, Fonky Family, Jehro, Keny Arkana, Oshen, 3ème Œil, Psy 4 de la rime ...
[modifier] Les nombreuses salles de spectacles de la ville
L'espace Julien, le Dôme et Le Poste à Galène pour les concerts. Le Toursky de Richard Martin, les théâtres de la Criée, du Gymnase, et la friche de la Belle de Mai où sont installés depuis 2004 des studios de tournage de France Télévision.
[modifier] une vibrante culture populaire
[modifier] L'Olympique de Marseille
Il ne doit pas exister un seul marseillais qui ignore ce qu'est "l'O.M"! Le club compte aussi de nombreux supporters dans la France entière.
Ce club fondé en 1899 a gagné de nombreux titres nationaux ainsi que la Ligue des champions en 1993, ce qui en fait la seule équipe de football française à avoir remporté cette prestigieuse compétition européenne.
- Article détaillé : Olympique de Marseille.
[modifier] La pétanque
Le premier concours officiel eut lieu en 1910 à La Ciotat.
- Article détaillé : pétanque.
[modifier] Cuisine
Pastis (boisson alcoolisée à base d'épices et d'anis), aïoli (sauce à base d'ail et huile d'olive) qu'on sert avec des légumes, tapenade (Préparation à base de petit morceaux d'olives broyée), bouillabaisse (plat à base de poissons de roche, de sauces et de légumes, en réalité plus toulonnaise que marseillaise), Panisse (galette de farine de pois chiche), navette (petit biscuit très dur et aromatisé à la fleur d'oranger en forme de petite barque), bourride (plat de poisson à base de lotte ou baudroie étuvée).
- Voir aussi l'article sur les traditions provençales.
[modifier] Littérature
Riche de ses cultures, Marseille a vu naître de nombreux écrivains. A la fin de l'Antiquité, des érudits comme Victorinus, des moines de Saint-Victor. Au Moyen-Age des troubadours, tel Folquet qui s'illustra ensuite si bassement dans la Croisade. Jean-Baptiste Germain à l'époque baroque... Pour les temps modernes on peut par exemple citer Victor Gelu, Valère Bernard, Pierre Bertas, Jorgi Reboul, Edmond Rostand, Antonin Artaud, Saint-Pol-Roux, André Roussin, Louis Brauquier, Gabriel Audisio. Pendant l'occupation nazie, Émile Danoën y a publié son premier roman puis a mis en scène la ville dans le deuxième, Rue des enfants abandonnés. Le genre "polar marseillais" fut initié par un journaliste, Claude Barsotti, qui écrit en occitan (provençal). "Un papier sensa importància" est paru en 1994 aux éditions de l'IEO, Puylaurens (81). Les femmes prirent la relève, Amanda Biot et Ysa Dedeau par exemple. Jean-Claude Izzo illustra la ville dans 4 romans noirs. À sa suite de nombreux auteurs de polars social, politique et de talent sont apparus à Marseille, comme Del Pappas (une quinzaine de polars dont Le Baiser du Congre aux Editions Jigal), Maurice Gouiran (plus de 10 romans à son actif qui mêlent avec force Marseille, l'Histoire et le polar), Bruno Leydet (Grand prix Littéraire de Provence pour son roman Sortez vos Morts), Philippe Carrese, Alain Pucciarelli ou Jean Contrucci qui tous, et chacun à leur manière, ont su tirer de cette ville la substantifique moelle.
[modifier] Cinéma et audiovisuel
Le cinéma est né dans une ville voisine de Marseille, La Ciotat, aussi est-il un aspect important de la culture marseillaise. Depuis les frères Lumière, ce sont des acteurs ou cinéastes tels que Fernandel, Raimu, Robert Guédiguian, Ariane Ascaride ou bien sûr Marcel Pagnol qui ont marqué le cinéma marseillais. Aujourd'hui, c'est à Marseille que se tourne la série "Plus belle la vie", dans les studios de la Belle De Mai, rue Jobin. Marseille abrite en outre deux importants cinémas indépendants, le César (place Castellane) et le Variétés (Canebière).
[modifier] Jumelages
- Abidjan, Côte d'Ivoire depuis 1958 (10 juillet)
- Anvers, Belgique depuis 1958 (10 juillet)
- Copenhague, Danemark depuis 1958 (10 juillet)
- Gênes, Italie depuis 1958 (10 juillet)
- Haïfa, Israël depuis 1958 (10 juillet)
- Hambourg, Allemagne depuis 1958 (10 juillet)
- Kōbe, Japon depuis 1961 (2 Juillet)
- Dakar, Sénégal depuis 1968 (23 novembre)
- Odessa, Ukraine depuis 1972 (5 mai)
- Le Pirée, Grèce depuis 1984 (23 juin)
- Shanghai, République populaire de Chine depuis 1987 (26 octobre)
- Gdańsk, Pologne depuis 1992
- Marrakech, Maroc depuis 2004 (18 mai)
- Glasgow, Écosse depuis 2006 (25 avril)
- Khemisset, Maroc depuis 2006
[modifier] Galerie de photos
Le vieux Port et Le Port Autonome |
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Le centre-ville depuis Notre-Dame de la Garde |
left|thumb|250px|Notre-Dame de la Garde |
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ en occitan provençal: Marselha en norme classique ou Marsiho en norme mistralienne, Massilia en latin
- ↑ Paul Maurieton, La Terre Provençale, Journal de Route, Alphonse Lemerre, Paris, 1894. disponible sur Gallica
[modifier] Références bibliographiques
- Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne, Paris, Errance, 2004 (ouvrage de synthèse) (ISBN 2-87772-286-4)
[modifier] Articles connexes
- Aéroport de Marseille Provence
- Aire métropolitaine marseillaise
- Alcazar (Marseille)
- Belsunce (Marseille)
- Boulevard Édouard-Herriot
- Bourgeoisie de Marseille
- Canal de Marseille
- Canebière (Marseille)
- Le Château d'If
- Choléra (Marseille)
- Communauté urbaine Marseille Provence Métropole
- Chronologie de Marseille
- Docks (Marseille)
- Échevin (Marseille)
- Euromed Marseille
- Les expressions marseillaises
- Gare Saint-Charles (Marseille)
- Images de Marseille
- Joliette (Marseille)
- La chaîne Marseille
- Lices (Marseille)
- Liste des Marseillais célèbres
- Métro de Marseille
- Mythe fondateur de Marseille
- Olympique de Marseille
- Open 13
- Opéra (Quartier de Marseille)
- Peste de Marseille (1720)
- Plans de Marseille
- Port autonome de Marseille
- Semi-marathon de Marseille-Cassis
- Tarot de Marseille
- Université d'Aix-Marseille I
- Université de la Méditerranée
- Université d'Aix-Marseille III
- Vieux-Port (Marseille)
[modifier] Liens externes
- Catégorie Marseille de l'annuaire dmoz.
- Mairie de Marseille, site officiel
- Communauté urbaine
- Visite virtuelle interactive de Marseille (photos et panoramas 360°).
- liste des quartiers y compris les quartiers non officiels et lieux-dits
- les cahiers de la méditerranée : Marseille cosmopolite
- Marseille vue par les peintres
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