Maxime Du Camp
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Maxime Du Camp (né le 8 février 1822 à Paris – décédé le 9 février 1894) était un auteur et un photographe français.
Il était le fils d'un chirurgien réputé. Ses études terminées, la fortune de son père lui permit de satisfaire le goût très vif qu'il avait pour les voyages. Il voyagea en Europe et en Orient entre 1844 et 1845 et de nouveau entre 1849 et 1851 en compagnie de Gustave Flaubert. Après son retour, il mit par écrit ses voyages et ses expériences.
En 1851 il fut un des fondateurs de la Revue de Paris (supprimée en 1858) et fut un contributeur fréquent de la Revue des deux mondes. En 1853, il fut élevé au grade d'officier de la Légion d'Honneur. Ayant servi comme volontaire sous Garibaldi en 1860, il raconta ses expériences dans Expédition des Deux-Siciles (1861). En 1870 il entra au Sénat, mais sa nomination fut réduite à néant par la chute de l'Empire. On l'élit membre de l'Académie française en 1880, surtout, dit-on, à cause de son histoire de la Commune, publiée sous le titre de Les Convulsions de Paris (1878-1880).
Ses œuvres comprennent :
- Chants modernes (1855)
- Convictions (1858)
Nombreux travaux sur le voyage : Souvenirs et paysages d'orient (1848)
- Égypte, Nubie, Palestine, Syrie (1852)
Critique d’œuvres d'art :
- Les Salons de 1857, 1859, 1861
Romans :
- L'Homme au bracelet d'or (1862)
- Une histoire d'amour (1889)
Études littéraires :
- Théophile Gautier (1890)
Il est l'auteur d'un livre qui a de la valeur sur la vie quotidienne à Paris, Paris, ses organes, ses fonctions, sa vie dans la seconde moitié du XIXe siècle (1869-1875). Il publia plusieurs travaux sur les questions sociales, dont l'un, Auteurs de mon temps, a été conservé dans l'Enfer de la Bibliothèque Nationale jusqu'à 1910. Ses Souvenirs littéraires (2 vols., 188 21883) contiennent beaucoup de renseignements sur les auteurs contemporains, surtout Gustave Flaubert, dont il était un ami de longue date et un ami intime.
Du Camp fut un pionnier comme photographe amateur et ses livres de voyage furent parmi les premiers à être illustrés de photographies.
Il mourut en 1894 et fut enterré au Cimetière Montmartre.
[modifier] Lien externe
Précédé par Saint-René Taillandier |
Fauteuil 33 de l'Académie française 1880-1894 |
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