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Mouvement lycéen contre la loi Fillon - Wikipédia

Mouvement lycéen contre la loi Fillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La mobilisation lycéenne contre la loi Fillon sur l'éducation est un mouvement lycéen qui a eu lieu en 2005 en France.

Sommaire

[modifier] Prémices

Le déclencheur semble être le 6 janvier 2005, quand des policiers et gendarmes effectuent des fouilles dans 1 200 collèges et lycées dits « difficiles ». Des lycéens commencent alors à manifester sur Paris contre le projet de loi, en même temps que la manifestation des professeurs, le 20 janvier. Puis un rassemblement appelé par la FIDL et une coordination de lycéens rassemble, selon les organisateurs, 3 000 personnes le 1er février.

[modifier] Manifestations

Les coordinations se renforcent et l'UNL participe aux appels à manifester. Le 10 février, les organisateurs comptent 100 000 lycéens à travers la France. Le 15 février, ils en comptent 150 000. La FIDL quitte la coordination et cesse d'appeler à manifester. Des manifestations moins importantes, à l'appel des coordinations et de l'UNL rassemblent plusieurs dizaines de milliers de lycéens, toujours selon les organisateurs. Le 5 mars, une coordination nationale est organisée dont les votes élargissent les revendications : en plus du retrait du plan Fillon, sont demandées, entre autres, la gratuité des trousseaux professionnels, la restitution de 90 000 postes dans l'éducation, etc. Le 8 mars : 200 000 lycéens auraient défilé, 165 000 selon la police. (voir ci-dessous)

L'UNL cesse alors d'appeler à manifester. Le 10 mars est, selon les organisateurs, un succès, puisque l'atmostphère de grève lancée par le mouvement lycéen et l'appel à la grève interprofessionnelle lancé par les principaux syndicats de salariés pour le pouvoir d'achat entrainent des manifestations dans toute la France, avec un million de salariés. Les manifestations diminuent ensuite progressivement. Le volet sur le baccalauréat avait été rapidement retiré alors que le mouvement était encore en phase ascendante. Le reste du texte fut adopté le 23 avril 2005. Le mouvement connait ses derniers soubresauts à Toulouse. Le dernier appel à manifester contre la loi Fillon qui suit concerne la grève de l'Éducation nationale, le 12 mai.

[modifier] Manifestation du 8 mars

À Paris, des manifestants sont agressés et détroussés (habits de marque, argent, portables etc.), voire « lynchés ». Les agresseurs (surnommés « casseurs » dans les médias) sont au départ peu nombreux, mais finissent par être entre 700 et 1 000 dont 300 très actifs selon la police. Avec un effectif de 200 policiers en civil et 2 000 en tenue mobilisés, elle procède à 32 arrestations.

La coordination lycéenne qui suit accuse la police de passivité et affirme qu'il ne faut pas stigmatiser les casseurs lycéens. Selon elle, leur comportement est dû au fait qu'ils sont souvent pauvres et victimes de racisme. Il s'agirait, plus ou moins consciemment de vengeance sociale. Dans Le Monde l'un d'entre eux déclare qu'ils étaient là pour « se venger des Blancs ». Une polémique entre intellectuels suit au sujet de la réalité ou non d'un « racisme anti-blanc ».

De plus, des lycéens affirment que la police les a empêché de fuir la manifestation, afin de « casser » le mouvement. La police justifiera plus tard sa passivité par le risque d'un « effet de panique », qui aurait entraîné selon elle de plus graves conséquences. SOS Racisme, qui assurait une partie de service d'ordre de la manifestation, avec certains syndicats étudiants, ira jusqu'à estimer que même les « agressés peuvent réagir contre la police ». La FSU et l'UNSA estimeront aussi que les agresseurs ne sont pas reconnaissables, une fois entrés dans le cortège.

[modifier] Actions

Ces manifestations sont ponctuées d'actions plus spontanées, telles des occupations de lycées ou d'autres bâtiments de l'Éducation nationale (rectorats, annexe du ministère, etc.) ou les blocages de lycées.

Il arrive que des élèves décident de rester à l'intérieur de leur lycée après les cours. D'autres vont alors chercher de la nourriture, des guitares, etc. Ces occupations durent généralement une soirée, parfois toute une nuit, voire plusieurs nuits, avec un équipement de couchage. Selon eux, l'occupation a un rôle symbolique, permettant d'affirmer que le lycée appartient aux lycéens. Des tracts sont parfois réalisés avec le matériel du lycée occupé.


Des blocages ont lieu : le verrouillage de l'entrée d'un lycée, le but étant de « se faire entendre » par une action forte, et de faire en sorte que les lycéens et professeurs qui ne se sentent pas concernés par la loi Fillon le soient, pour leur proposer de rejoindre le mouvement. Des lycéens viennent très tôt avec des chaînes et cadenassent quelques portes, faisant ensuite barrage devant l'entrée principale. Quand les autres lycéens et les professeurs arrivent, ils ne peuvent passer et reçoivent des tracts. Dans certains lycées, des brutalités interviennent entre ceux qui bloquent l'entrée et ceux qui, politiquement ou non, tiennent à rentrer ; en particulier lorsque la période du baccalauréat se rapproche. Des blocages partiels interviennent : les terminales peuvent passer mais pas les secondes et les premières. La coordination assure que 700 lycées ont été bloqués.

Il y a, dans certains cas, une manifestation l'après-midi mentionnée sur les tracts.

Ces actions se multiplient au fur et à mesure de la lassitude des manifestations, dans une volonté de décentralisation et d'autonomie. On voit à partir de mi-avril des agents de la direction centrale des renseignements généraux arriver par groupe de deux ou trois devant tous les lycées mobilisés pour essayer de collecter des informations sur les actions lycéennes à venir. Après le huit mars, les lycéens parisiens voient comme autre avantage à ces actions la prévention des vols avec violence durant les manifestations.


Les blocages connaissent leur point culminant le 7 avril par une « journée nationale de blocage » appelée par la coordination, avec 480 lycées bloqués sur 2600. Les occupations de lycées sont suivies de quelques autres occupations plus spectaculaires : le 12 avril, l'inspection académique à Bobigny ; le 20 avril une annexe du ministère de l'éducation à Paris. Une autre action, au viaduc de Millau (Aveyron) le 28 mars, est organisée par des lycéens de Millau, Montpellier et Rodez, consistant en une opération de péage gratuit. La compagnie Eiffage assigne au tribunal de grande instance une quinzaine de lycéens, parents d’élèves, enseignants et militants, demandant 23 000 euros de dédommagements. En novembre 2005, la pression lui fait retirer sa plainte.

[modifier] Affrontements

Des barrages de CRS et de gardes mobiles avec utilisation de gaz lacrymogènes se multiplient sur le parcours des manifestations lycéennes qui sortent du parcours prévu, comme à l'île de la Réunion, à Paris ou à Toulouse. À Lille, lors d'une manifestation, un lycéen est assommé, ce qui fait courir la rumeur qu'il y a un mort.

Plusieurs centaines de lycéens sont arrêtés au cours des différentes actions lycéennes, la plupart relâchés au bout de quelques heures. Des avocats de lycéens qualifient ces arrestations de « rafles ». Des lycéens se plaignent d'avoir été humiliés par des déshabillages, insultés, ou frappés (y compris après l'arrestation). Le 31 mai, devant les caméras la gendarmerie mobile évacuent brutalement des lycéens et des avocats de l’enceinte du Palais de Justice.

[modifier] Collectif de soutien

Des manifestations suivent, dénonçant ce qu'il qualifient de « répression ».

Des dizaines de procès suivent, dont une part importante contre des militants politiques radicaux : plusieurs JCR (dont Pauline, meneuse du mouvement, qui affirme avoir reçu des coups durant des interrogatoires nocturnes), un anarchiste (Samuel Morville), un syndiqué à SUD, un militant du PCF etc. Samuel Morville, meneur lycéen, est arrêté et condamné à cinq mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende pour « outrage à personne dépositaire de l'autorité publique » (ce militant d'Alternative libertaire aurait craché sur des policiers). Au cours de son procès, assez médiatisé, deux témoignages de la défense sont refusés. Au Mans, des lycéens sont condamnés à deux mois de prison ferme pour avoir occupé leur lycée. En tout, c'est une quarantaine de personnes qui sont passées en jugement, alors que 17 sont toujours en attente : En février 2006, huit personnes arrêtées (avec 200 peronnes) le 20 avril lors de l'occupation de l'annexe du Ministère de l'Education sont reconvoquées au commissariat. Elles sont placées en garde-à-vue plusieurs heures, puis relâchées. En juin, soit un an et deux mois après les faits, elles apprennent qu'elles sont mises en examen, rejoignant les 9 personnes qui l'étaient déjà. Toujours pas de date de procès pour ces 17 personnes.

Pour faire face, un « comité de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen » se constitue, mené par la FCPE de Paris (association de parents d'élèves), pour rédiger des tracts, signer une pétition et organiser des réunions et des manifestations. Le collectif de soutien contient de nombreuses organisations politiques (JCR, Les Verts, LO, etc.) syndicales (UNEF, CNT, etc.) et associatives (Justice action libertés - association de gens travaillant dans le droit, Ligue des droits de l'Homme, etc.).


[modifier] Liens externes

[modifier] Textes sur le mouvement lycéen de 2005

[modifier] Sites proches du mouvement

[modifier] Images de manifestations

[modifier] Manifestation parisienne du 8 mars dans les médias

[modifier] Loi Fillon

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