Nicole Léger
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Nicole Léger (12 mars 1955 à Montréal - ) est une femme politique et une enseignante québécoise. Elle a été députée de Pointe-aux-Trembles de 1996 à 2006 sous la bannière du Parti québécois. Elle est la fille de Marcel Léger, député péquiste de Lafontaine (qui incluait à l'époque Pointe-aux-Trembles) de 1970 à 1985 et ministre dans le cabinet de René Lévesque.
Elle obtient son baccalauréat en éducation à l'UQÀM en 1977. Elle étudie ensuite le droit, les arts et le journalisme.
Elle enseigne à l'école primaire et à l'école secondaire jusqu'en 1993. léger fonde par la suite son propre cabient de communications. Impliquée dans le Parti québécois dès 1970, elle est élue pour la première fois dans une élection partielle le 9 décembre 1996.
Léger sert à titre de ministre de la famille et elle est réélue lors de l'élection générale de novembre 1998 où elle conserve son poste dans le ministère à la famille et agit dans l'équipe ministérielle pour la lutte contre la pauvreté et le développement social.
Réélue de nouveau en 2003, elle siège dans l'Opposition officielle à titre de whip-adjointe du cabinet fantôme de Bernard Landry. Elle surveille aussi le dossier des services sociaux. Dès 2004, elle demande le départ de Landry à la tête du parti et la tenue d'une course à la chefferie, ce qui lui vaut de se faire retirer sa position de whip-adjointe. Après le départ de Landry, elle supporte la candidature infructueuse de Pauline Marois à la chefferie en 2005.
En janvier 2006, elle devient responsable du dossier de l'habitation. Elle annonce son retrait de la politique de 7 mars 2006, cette décision étant effective le 1er juin 2006.
André Boisclair, le chef du PQ, a succédé à Nicole Léger comme député de Pointe-aux-Trembles suite à l'élection partielle du 14 août 2006.
Léger est depuis retournée à temps plein à ses obligations de vice-présidente aux ressources humaines et communications de Léger Marketing[1], compagnie fondée par son père Marcel Léger et sous la présidence de son frère Jean-Marc Léger. Une contreverse subsiste d'ailleurs sur le conflit d'intérêts posé par son poste de ministre de 1998 à 2001 et ses opérations au sein de Léger Marketing, sous-contractant du gouvernement.