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Les mouvements royalistes se divisent en deux groupes : les radicaux et les démocrates
Anti-démocrates, ces mouvements prônent le rétablissement pur et simple de la monarchie en France. La Restauration nationale et l'Action française forment le gros des formations radicales royalistes
[modifier] Les démocrates
L'Alliance royale, plus proche de Bertrand Renouvin que de Maurras, critique à l'égard du nationalisme, propose une réforme des institutions visant à instaurer la démocratie équitable. L'élection par collèges des représentants aux assemblées régionales et à l'assemblée nationale permet une représentation véritable. Le Roi gouverne avec ses conseillers dans les domaines de la Justice, de la Diplomatie, de la Sécurité intérieure et extérieure (ce que les républicains nomment "le domaine régalien"). Le Roi désigne le Premier ministre qui nomme son gouvernement, sur un modèle proche de l'actuelle constitution.
Partisan de la démocratie royaliste qui est un modèle de régime politique mélangeant social-démocratie, démocratie-chrétienne et gaullisme visant à rétablir un roi. Leur principe est : « couronner la Démocratie ». De tendance centriste, il prône une union nationale. Le Rassemblement démocrate regroupe les royalistes démocrates.
Enfin, la très originale Nouvelle action royaliste conduite par Bertrand Renouvin tente une synthèse entre les principes politiques de la monarchie constitutionnelle et les idéaux de citoyenneté et les valeurs républicaines. Marquée à gauche, elle a présenté un candidat à l'élection présidentielle de 1974 et soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002.