Pélagianisme
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Le pélagianisme est le courant "hérésiaque" issue de la doctrine du moine Pélage.
Pélage minimisait le rôle de la grâce et exaltait la primauté et l'efficacité de l'effort personnel dans la pratique de la vertu.
Pélage prétendait que l'homme pouvait, par son seul libre arbitre, s'abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, la damnation des enfants morts sans baptême. En effet, pour le moine breton les hommes ne doivent pas supporter le péché originel d'Adam dans leurs actions et ne doivent donc pas se redempter à jamais. Trois conciles s'étaient opposés à cette doctrine : ceux de Carthage, 415 et 417, et celui d'Antioche en 424. Le Concile oecuménique d'Éphèse, en 431, condamna cette hérésie, en dépit des correctifs que Pélage inséra dans ses apologies captieuses.
Le Pélagianisme subsista jusqu'au VIe siècle. Il fut surtout combattu par saint Augustin qui a tout fait pour que Pélage soit excommunié car il le considérait comme un disciple du manichéisme.
En 426, l’église catholique romaine excommunie Pélage.
L'histoire du Pélagianisme fut écrite par Gérard Vossius, le cardinal Noris et Patouillet.
[modifier] Bibliographie
- Georges de Plinval, Pélage et les premiers aspects au pélagianisme, Paris, 1936, extrait de la Revue des sciences philosophiques et théologiques.
- Jean-Marie Salamito, Les virtuoses et la multitude, Aspects sociaux de la controverse entre Augustin et les pélagiens, Millon, coll. Nomina, Grenoble, 2005.
[modifier] Voir aussi
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