Pierre Marcilhacy
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Marcilhacy, né le 14 février 1910 et décédé le 6 juillet 1987, était un homme politique français du XXe siècle, candidat malheureux à l'élection présidentielle française de 1965. Sénateur de la Charente depuis 1948 mais peu connu hors de son département, habitant Jarnac, siégeant dans le groupe de la Gauche Démocratique, il fut choisi pour affronter le général de Gaulle par la Convention Nationale Libérale, animée par Jean-Paul David, fondateur du Parti libéral européen. Le Canard enchaîné, qui avait pris parti pour Mitterrand, ne manqua pas de dauber sur son manque de notoriété. Il publia un jour une colonne blanche prétendant offrir, en exclusivité, la vie de Marcilhacy ; une autre fois une caricature de Lap montrait une affiche blanche devant laquelle un quidam disait : « Comment ? Vous ne le reconnaissez pas ! Mais c’est Marcilhacy. ». Alain Ayache, alors jeune journaliste, lui consacra un livre intitulé "Pierre Marcilhacy : Monsieur Y" (en référence au surnom Monsieur X, inventé par L'Express lorsqu'il s'agissait de rechercher le meilleur candidat à opposer au général De Gaulle). Du haut de ses 2.01 m, il ne recueillit au total que 1,71 % des voix. Il se prononça en faveur de François Mitterrand (natif de Jarnac comme lui) pour le second tour de l'élection présidentielle.
En 1980 il perdit son siège au Sénat mais entra en 1983 au Conseil Constitutionnel. Après l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la République, il siégea au sein de la "Commission du bilan" mise en place par le gouvernement de Pierre Mauroy pour établir un "état des lieux" au moment de l' alternance politique de 1981.
Pierre Marcilhacy est un écrivain, auteur de :
- Les Chouans de la Liberté (Nouvelles Editions Latines)
- Ce que je n'ai pas dit (Editions Robert Laffont, 1966)
- " La musique de la Tante Aurèle "
- " Le lion et la demoiselle "
- " Arrêtez la machine " (conte philosophique).