Roy Medvedev

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Roy Aleksandrovich Medvedev (en russe : Рой Александрович Медведев; né le 14 novembre 1925) est un historien russe né à Tbilisi en Géorgie.

Pendant l'ère soviétique, il critiqua Staline et le stalinisme d'un point de vue marxiste. Dans les années 1960, il entreprit un mouvement dissident et écrivit dans des samizdats. Emprisonné en 1969, il milita par la suite pour la démocratie dans son pays. Sous Gorbatchev il fut élu député du peuple au Congrès de l'Union Soviétique. Il supporta ensuite Vladimir Poutine.

[modifier] Controverse sur les victimes du Goulag

Zemskov^[1] travailla aussi sur les toutes dernières archives publiées. Dans son article Gulag - istoriko-sociologiceskij il réfute les propos de Roy Medvedev qui affirmait que, durant les purges de 1937-1938, le nombre de détenus au Goulag avait augmenté de plusieurs millions, et que cinq à sept millions de personnes avaient été victimes de la répression. En fait, comme le prouve Zemskov grâce aux archives du KGB, la population des camps est passée de 1 196 369 détenus en janvier 1937 à 1 881 570 détenus en janvier 1938, et est retombée à 1 672 438 détenus au 1^er janvier 1939. Il y a bien eu une inflation du nombre de détenus en 1937-1938, mais elle se chiffre en centaines de milliers et non en millions comme le souligne Zemskov.

De plus, Zemskov indique que selon les documents officiels du KGB, environ 700 000 personnes arrêtées pour des raisons politiques ont été exécutées entre 1921 et 1953. Ceci va à l'encontre de la thèse de l'historien russe Satunovskaja qui a affirmé, sans archives, que pour la seule période 1935-1941, plus de 19 millions de personnes avaient été arrêtées et 7 millions fusillées, les autres ayant disparu dans les camps.

Or Zemskov écrit que Satunovskaja a multiplié les chiffres par dix « une exagération de taille ».

Grâce à l'ouverture des archives russes, des données fiables existent pour la période du 1^er janvier 1934 au 31 décembre 1947, qui montrent que, dans l'ensemble des camps du Goulag, 963 866 prisonniers sont morts, ce chiffre concerne l'ensemble des détenus (on est loin des sept millions juste pour la période 35-41).