San Pedro (cactus)
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Cactus San Pedro |
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San Pedro | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Ordre | Caryophyllales | ||||||||
Famille | Cactaceae | ||||||||
Genre | Echinopsis | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Echinopsis pachanoi (Britton and Rose) Friedrich and Rowley |
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Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Caryophyllales | ||||||||
Famille | Cactaceae | ||||||||
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Le San Pedro (Sampedro) ou Trichocereus pachanoi ( ou Trichocereus pachanol ou Trichocereus peruvianus = peruvian torch) est un cactus d'Amérique du sud.
Sommaire |
[modifier] Répartition
Il pousse dans les zones d'altitude de la cordillère des Andes.[1]
[modifier] Caractéristique
Il a la forme d'un cierge et peut atteindre jusqu'à six mètres de haut.[1]
Les chamans distinguent plusieurs variétés en fonction du nombre de côtes, ainsi les formes à quatre côtés sont réputées avoir des pouvoirs surnaturels spécifiques.[1]
[modifier] Pharmacologie
Il contient de nombreux alcaloïdes dont la mescaline (isolée en 1945) d'où ses propriétés hallucinogènes. La mescaline peut atteindre jusqu'à 2% dans les échantillons de matière sèche.[1]
[modifier] Utilisation
[modifier] Propriété psychotrope
Il est considéré comme enthéogène et fait l'objet d'un usage rituel très ancien.
La tige est vendue coupée en tranches sur les étals des marchés dans le but d'être bouillie afin d'obtenir une décoction contenant souvent d'autres plantes riches en atropine comme les brugmansias.[1]
Lors de l'arrivée des Espagnols, son usage était répandu surtout au Pérou et en Bolivie. Il était consommé dans une boisson appelée achuma réservée aux chamans.[1] L'église combattit cette pratique mais elle persista.
Pour trouver le San Pedro, que les indiens appellent la « Huachuma » (le Végétal), le sorcier-guérisseur doit monter très haut dans la montagne. Les endroits où poussent ces cactus sont sacrés. Ce sont les jardins. Avant de lui couper les bras dont il extraira la mescaline, le maestro demandera pardon au San Pedro en l'arrosant d'un mélange d'eau et d'alcool parfumés.
Il entre aussi dans la composition d'un breuvage hallucinogène connu sous le nom de cimora mélangé à Neoraimondia macrostibas, Isotoma longiflora, Pedilanthus titimoloides.[2]
[modifier] Note
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 Denis Richard, Jean-Louis Senon, Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Larousse, 2004 (ISBN 2-03-505431-1)
- ↑ Richard Evans Schultes, Un panorama des hallucinogènes du nouveau monde, Édition L'esprit frappeur, 2000 (ISBN 2-84405-098-0)