Snake Eyes
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Snake Eyes (en anglais, Les Yeux du serpent) est un film policier américain, réalisé par Brian de Palma, sorti en (1998).
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[modifier] Synopsis
Au Palais des sports d'Atlantic City, la foule est venue en nombre assister au match du siècle, mettant en confrontation deux poids lourds de la boxe. Mais la soirée dérape lorsque des coups de feu éclatent à proximité du ring, à l'endroit même où se trouvait le secrétaire d'État à la Defense, désormais mort. L'enquête commence sous la direction de l'inspecteur Rick Santoro, policier corrompu. Rick va tenter de sauver sa reputation ainsi que celle de son ami Kevin Dunne, chargé de la sécurité du secrétaire d'État, et qui s'était malencontreusement absenté au moment du drame...
[modifier] Fiche technique
- Titre : Snake Eyes
- Réalisation : Brian de Palma
- Scénaristes : Brian de Palma, David Koepp
- Producteur : Brian de Palma
- Photo : Stephen Burum
- Décors : Anne Pritchard
- Musique : Ryuichi Sakamoto
- Montage : Bill Pankow
- Pays : États-Unis d'Amérique
- Genre : policier
- Durée : 98 minutes
- Sortie : 11 novembre 1998
- Budget : 73 millions de dollars américains
[modifier] Distribution
- Nicolas Cage : Rick Santoro
- Gary Sinise : Kevin Dunne
- John Heard : Gilbert Powell
- Carla Gugino : Julia Costello
- Stan Shaw : Lincoln Tyler
- Kevin Dunn : Lou Logan
- Luis Guzmán : Cyrus
- Joel Fabiani : Charles Kirkland
- David Anthony Higgins : Ned Campbell
- Mike Starr : Walt McGahn
[modifier] Commentaire
Le film débute par un faux plan-séquence (car raccordé par effet numérique et non filmé d'une traite) qui suit l'entrée de Rick Santoro dans le Palais des Sports. De plus, plusieurs séquences du film sont des flashbacks qui reviennent sur ce plan-séquence mais filmés d'un autre point de vue.
Le film exploite au maximum la notion de champ lexical, et peut paraître par moment comme une sorte d'exercice de style : le titre du film (« les yeux du serpent »), les éléments de décors (dessin d'un œil dans le décor, caméras de télévision, de surveillance), la manière de filmer certaines scènes (caméra subjective, plan-séquence), les ressorts dramatiques (bris de lunettes, témoignages de la scène), le montage du film (présentations des points de vue sur une même scène de différents personnages)… tout concours à évoquer le thème du regard.
La dernière image du film est d'ailleurs significative : on y voit une bague ressortant du béton. Outre l'évocation d'un élément de l'histoire, et l'ouverture vers une inconnue (quelqu'un verra-t-il cet élément et cela alimentera-t-il l'enquête ?), on peut y voir une métaphore de l'objectif de la caméra. Le film se termine donc par une sorte de regard caméra.
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