Soulèvement de Lyon contre la Convention nationale
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Lors de la Révolution française, l'arrestation des Girondins provoqua une révolte fédéraliste à Lyon, Marseille et Bordeaux contre la Convention nationale.
La révolte fédéraliste démarra le 1er juillet 1793. À Lyon, le chef des montagnard Joseph Chalier est renversé, emprisonné puis guillotiné le 17 juillet. Envoyé en mission à Lyon par la convention, Lindet reçut le message suivant « Lyon ne reconnaîtrait l'autorité de la Convention que lorsque celle-ci serait entière et aurait rapporté son décret du 2 juin qui mettait en arrestation une partie de ses membres ». Lyon organisa une Commission de Salut public de Rhône et Loire. Les royalistes se joignirent aux Girondins.
Suite à ce mouvement de rébellion, Lyon est menacée d'être rasée, et le département de Rhône-et-Loire divisé en deux.
Une armée de 10 000 hommes est levée à Lyon, et un gouvernement de salut public organisé.
Le siège de Lyon commença le 9 août 1793. Le bombardement commença le 22 août.
Le 9 octobre 1793, Lyon est prise d’assaut par les troupes républicaines sous la direction de Couthon.
Le 12 octobre 1793, Barère fait décréter que Lyon sera rasée et s’appellera désormais Commune-Affranchie. il restera les declaration suivantes : « le nom de Lyon sera effacé du tableau des villes de la République » et « Lyon fit la guerre à la Liberté. Lyon n'est plus ».
30 novembre 1793 au 5 décembre 1793 : Exécutions de la Commission révolutionnaire extraordinaire (environ 1 700 exécutions)
Collot d’Herbois et Fouché détruisent une partie de la ville. Les événements de Lyon ont abouti à environ 2000 condamnés à mort et environ 2000 acquittés. La destruction de Lyon en 1793 fut limitée puisque seule la place Bellecour a été atteinte dans ses façades.