Stéphane Pocrain
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Stéphane Pocrain est né le 27 novembre 1972 à Paris dans le XVe arrondissement. Il est chroniqueur de télévision dans les émissions On a tout essayé sur France 2 ou N'ayons pas peur des mots, une émission quotidienne de débat contradictoire présentée par Samuel Etienne diffusée sur la chaîne d'information en continue I>Télé. Également chroniqueur dans les pages médias du magazine TOC, il est membre fondateur du Conseil représentatif des associations noires de France et fut porte-parole des Verts et de Noël Mamère lors des présidentielles de 2002.
Le 25 mai 2006, il a annoncé sa candidature à la présidence de la République pour 2007 avant de se retirer le 8 février 2007. Depuis, il soutient la candidature de Ségolène Royal[1].
[modifier] Biographie
Fils d'une institutrice et d'un économiste, guadeloupéens et jamais mariés, Stéphane Pocrain (qui porte le nom de sa mère) est le dernier de six enfants, le seul à être né en métropole. Il a participé depuis son enfance à de nombreux mouvements associatifs.
Son père a été conseiller municipal socialiste à Massy dans l'Essonne de 1983 à 1985.
Il fut membre d'un groupe hip-hop éphémère de l'Essonne, les Damnés de la Terre. Il commence à militer pour l'UNEF-ID dans les années 1991-92, en même temps qu'à Génération écologie. Il obtient une place dans le Collectif National de l'Unef. Il se fait alors connaître aux « AG » par ses grandes envolées lyriques.
Il quitte Génération écologie pour rejoindre les Verts. Il en devient le porte-parole. Entre autres combats, il défend la « cause noire ». Comme Noël Mamère, il soutient la candidature de Bernard Tapie aux élections européennes de 1994.
En 1997, membre du parti de Noël Mamère « Convergences écologie solidarité », il obtient moins de 2% des voix à l'élection législative dans la 6e circonscription de l'Essonne.
Il est collaborateur parlementaire de Noël Mamère de 1997 à 1998. Candidat aux élections cantonales en 1998, il ne rend pas ses comptes de campagne et est déclaré inéligible pendant un an.
Candidat commun Verts-PS dans la 5e circonscription de l'Essonne en 2002 (Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Orsay, etc.), il échoue avec 46,2 % des voix face au candidat UMP.
Il ne rend pas de comptes de campagne conformes à la loi et en décembre 2002, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques prononce le rejet de son compte de campagne et le conseil constitutionnel le déclare inéligible pendant une durée d'un an. En conséquence, les Verts perdent leur financement public aux partis politiques pour cette circonscription, soit plus de 100 000 euros.
Ayant cessé dès juin 2002 de participer aux réunions du collège exécutif des Verts où il avait été élu après l'Assemblée fédérale de Toulouse en 2000, il est démis de ses fonctions par le CNIR en septembre 2002. Il ne réadhère pas aux Verts l'année suivante.
En 2005, il déclare dans Libération : « Je suis aussi légitime qu'un autre pour être le candidat des Verts ». Il demande alors à adhérer de nouveau aux Verts. Le conseil d’administration des Verts d’Île-de-France rejette sa demande d’adhésion à l’issue d’un vote à bulletin secret, par 58%.
Il ambitionnait pourtant d'être le candidat des Verts aux élections présidentielles de 2007, se disant capable de « capter l'électorat de Besancenot ou de Taubira ». La « grande gueule noire », née à Paris, se fait alors voir médiatiquement à l'occasion de débats concernant la colonisation et se prononce en faveur du vote des étrangers.
Il se prononce pour le non lors du référendum sur le TCE.
Candidat déclaré aux élections présidentielles de 2007, il n'entend pas incarner une candidature communautaire mais « amener aux urnes ceux qui ne votent jamais » et porter en priorité la question de « l'égalité ». Il retire sa candidature le 8 février 2007, par manque de signatures d'élus nécessaires pour pouvoir participer à l'élection.
En février 2007, il a été appelé par Bruno Walther, président de l’agence de publicité américaine Draft-FCB, pour prendre la vice-présidence de sa branche française, en charge de la citoyenneté et du développement durable.
[modifier] Source
- Stéphane Pocrain; Grande gueule noire paru dans Libération du lundi 20 juin 2005
- (fr) Compte-rendu du conseil constitutionnel sur la condamnation de Stéphane Pocrain
[modifier] Lien externe
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