Supporteur
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Un supporteur (féminin supportrice, de l'anglais supporter, également employé tel-quel en français) est un spectateur prenant parti pour l'une des équipes, l'un des joueurs, ou plus généralement pour l'un des sportifs en compétition. Le supporteur peut suivre son sportif dans les compétitions pour l'encourager. Certains se regroupent en Club de supporteur.
On peut également utiliser le terme américain de fan (supporter est un terme anglais), mais un fan n'est pas nécessairement lié au monde du sport. De même, l'emploi du terme supporter est rare en français en dehors du monde sportif.
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité
Le concept de supporter remonte à l'Antiquité. Les Grecs puis les Romains furent ainsi touchés par ce phénomène. Les supporters grecs adulaient leurs champions et réagirent parfois très violemment en cas de transfert de ces derniers pour porter les couleurs d'une autre cité. Ainsi, le transfert en 488 avant notre ère du double champion olympique Astylos de Crotone provoqua une colère noire des citoyens/supporters de Crotone : ils brisèrent sa statue et transformèrent sa maison en prison[1]. Dans la victoire, les supporters grecs étaient également excessifs. Pindare nous rapporte ainsi que les citoyens de certaines cités percaient une brêche dans les murailles de la ville afin d'y faire passer le défilé triomphal du ou des vainqueurs ; La porte normale de la ville était indigne de leur gloire...[2]
Même exubérance chez les Romains, notamment autour de l'activité sportive principale de l'Antiquité : la course de chars. Les écuries possédaient des supporters à travers tout l'empire tandis que les auriges (cocher des chars) font l'objet d'un véritable culte payen, au même titre que les footballeurs aujourd'hui[3]. Contrairement à leurs homologues grecques, les femmes romaines accédaient librement aux compétitions.[4] La folie sportive persiste à Byzance et les groupes de supporters se transforment en factions politiques. Le massacre de la Sédition Nika (532) coute la vie à plusieurs dizaines de milliers de ces supporters politisés.
[modifier] Époque contemporaine
La chute de la civilisation greco-romaine entraîne l'interdiction du sport par les nouvelles autorités religieuses. Si la pratique persiste malgré l'interdit, les sources sont alors maigres concernant les supporters. Les autorités du Calcio florentin édictent dès 1607 un règlement interdisant aux spectateurs d'envahir le terrain de jeu et sanctionnent les abus[5]. Au XVIIIe siècle, c'est le cricket anglais qui fourni quelques traces écrites des agissements excessifs et mêmes violents de supporters. Dès 1731, des bagarres entre supporters et joueurs sont signalés à Londres. Le cricket reste lourdement touché par ce phénomène juqu'au début du XIXe siècle. En réaction, l'entrée au stade devient payante afin d'écarter une certaine frange de supporters (1777).
(suite à rédiger)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes
- ↑ Notice biographique d'Astylos de Crotone sur le site officiel des JO de 2008
- ↑ Présentation de l'oeuvre de Pindare sur mediterranees.net - citation à propos des brêches dans les murailles pour les triomphes olympiques
- ↑ JP Thuillier, Le sport dans l'Antiquité, Paris, Picard, 2004, p.181
- ↑ JP Thuillier, Le sport dans l'Antiquité, Paris, Picard, 2004, p.205
- ↑ Horst Bredekamp, La naissance du football - Une histoire du Calcio, Editions Diderot, 1998, p.151
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