Vœux religieux
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Dans la religion catholique, on parle de vœux religieux pour désigner les vœux qui sont prononcés par un(e) religieux(se) afin de suivre les conseils évangéliques. Il y a trois vœux : les vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance.
Les vœux religieux peuvent être temporaires ou perpétuels. Dans les instituts religieux, les religieux commencent par prononcer des vœux temporaires, en général pour une période variant de un à cinq ans, éventuellement renouvelables, puis prononcent leurs vœux perpétuels, solennels ou définitifs.
Sommaire |
[modifier] Histoire
La tradition de prononcer des voeux apparait dès le IIIe siècle, avec l'apparition de règles de vie monastique. En prononçant publiquement une promesse de fidélité à une règle, le clerc cherche à appronfondir sa relation avec Dieu.
[modifier] Les promesses
L'engagement de pauvreté : ne rien posséder, ne rien garder pour soi, comme le Christ (donc tout mettre en commun) et tout recevoir du Père, « Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. », Luc 14:33.
L'engagement de chasteté : non pas un mépris du mariage qui est une vocation chrétienne mais le choix de la fraternité, d’un amour qui se veut ouvert à tous, sans limite. « Car il y a des eunuques [...] et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne » Matthieu 19:12
L'engagement à l'obéissance : obéissance à Dieu, comme le Christ « car Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » Jean 6:38. Elle passe par la médiation des supérieurs, qui est le médiateur de la volonté divine.
La compagnie de Jésus a ajouté à ces trois voeux traditionnels, une quatrième promesse : celle de l'obéissance au pape.
[modifier] Les incompréhensions
Le protestantisme, puis les philosophes du siècle des Lumières ne comprennent plus ces engagements qui leur semble être une aliénation. En 1791, l'état issu de la Révolution française refuse ce type d'aliénation : « La loi ne reconnaît plus ni voeux religieux, ni aucun autre engagement qui serait contraire aux droits naturels ou à la Constitution[1]. »
[modifier] Annexes
[modifier] Notes et références
- ↑ Introduction à la Constitution de 1791, le 3 septembre 1791
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
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