Vieux-Nice
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Le Vieux-Nice est la partie ancienne de la ville de Nice, réputée aujourd'hui pour ses soirées.
Ses habitants parlent plutôt de la Vieille Ville (Vièia Vila). Le surnom populaire de cette Vieille Ville était Babazouk, ce qui en arabe doit signifier la « porte du souk ».
Elle est bordée :
- par le Château (c'est le nom d'une colline où s'élevait le château de Nice détruit en 1704 sur ordre de Louis XIV),
- le bord de mer et le quai des États-Unis (souvent pris pour une partie de la promenade des Anglais),
- ainsi que par la couverture du Paillon (Gare routière...).
Le Palais de Justice de Nice est situé au cœur du Vieux-Nice.
Sommaire[masquer] |
[modifier] Histoire
[modifier] La vie dans le Vieux-Nice
Capitale azuréenne des fêtes nocturnes, les ruelles étroites du Vieux-Nice sont animées par des restaurants, bars, pubs et discothèques. Au matin, lorsque les fétards, touristes et étudiants divers, rentrent chez eux pour désaouler, le caractère authentique de la ville reprend ses droits et les habitants vont faire leur achats sur le magnifique marché du Cours Saleya.
La Vieille Ville a cependant lentement perdu son caractère de village depuis les années 1970, les commerces traditionnels de proximité, en particulier les tripiers autrefois très nombreux, ont disparu, faisant place à ceux destinés aux touristes.
[modifier] Galerie de photos génériques
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Façade du palais Lascaris |
[modifier] Les rues du Vieux-Nice
[modifier] A
[modifier] Abbaye (Rue de l')
La rue fut nommée ainsi car elle constituait le centre administratif de l'abbaye de Saint-Pons située bien plus au nord dans la vallée du Paillon (l'actuel hôpital Pasteur). L'abbaye, fondée par Charlemagne, se trouva couverte de legs de la noblesse locale avant l'an mil. Ces activités furent scindées par la suite du monastère et rassemblées dans cette rue. Les immenses étendues furent peu à peu fractionnées ou vendues au fil des siècles.
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[modifier] C
[modifier] Charles-Felix (place)
La place n'est que le fond oriental du Cours Saleya, aux pieds de la colline du château.
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[modifier] Collet (rue du)
Située au sud de la place Saint-François, elle commence au même emplacement que la rue droite mais longe le Paillon.
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- n° 2ter rue du Collet : Maïoun Secondo
- n° 7 : La maison de l'éclésiastique et historien Gioffredo
[modifier] D
[modifier] Droite (rue)
Elle n'a rien de "droit" mais son nom provient d'une mauvaise traduction de drecha qui signifie directe. C'était, en effet, la rue qui reliait la plage des Ponchettes située au sud jusqu'au bastion Pairolière situé sur la limite nord de la vieille ville. Les marchandises y transitaient sur cet axe étroit par porteurs, mulets ou charetons.
On visitera au début septentrional, non loin de la place Saint-François, le Palais Lascaris.
[modifier] F
[modifier] Fausse (Porte, escaliers)
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[modifier] G
[modifier] Garibaldi (place)
Histoire : Après le minage des remparts de Nice, la vieille ville put s'ouvrir vers le nord par une large place construite sur un plan carré et arcades.
Gilly (voir Jules-Gilly)
[modifier] J
[modifier] Jean-Jaurès (avenue)
De la Place Masséna à la rue Barla. Le boulevard emprunte les anciennes digues du Paillon. Axe de circulation actuel W=>E. La création du boulevard Jean-Jaurès remonte vers 1825, sous les ordres de l’intendant sarde Alexandre Crotti de Costigliole. Le boulevard s’appelle alors boulevard des Bastions, puis boulevard du Pont-Vieux. Au début du XXè siècle, il s'appelle boulevard Mac-Mahon du nom du général devenu président de la république française.
Visite de l'avenue Jean-Jaurès
[modifier] Jules-Gilly (rue)
C'est le dernier tronçon qui reliait le sud au nord de la ville au moyen-age, soit des Ponchettes à la porte Pairolière.
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[modifier] P
[modifier] Pairolière (rue)
Bien connue des niçois et des touristes, c'est LA rue commerçante de la vieille ville. Elle débute au nord près de la place Garibaldi, un ancien bastion protégeait l'entrée de la ville à cet emplacement. Elle rejoint au sud la place Saint-François.
Ce terme provient du niçois pairou(= chaudron). Au moyen-âge, c'était la rue des chaudronniers.
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[modifier] Pont-vieux (rue du)
Appelée simplement rue du pont vers le XVIè siècle elle portait antérieurement le nom de carriera Fustaria (=rue des Fustiers ou menuisiers). La construction du Pont-Neuf en 1824 obligea d'ajouter l'adjectif vieux pour singulariser la voie qui accédait au pont Saint-Antoine. En dehors de quelques gués, c'était la seule voie carrossable vers l'autre rive du Paillon et vers la France.
Visite de la rue en partant du Paillon vers la place Rossetti
Jadis, il semblerait que le côté ouest était orné de portiques gothiques retombant sur des colonnes courtes. Il en subsiste des restes au nord. A l'extrimité nord se trouvait la porte Saint-Antoine qui reliait la rue au Pont Saint-Antoine. La porte fut démontée au XIXe siècle et remontée au Château créant une fausse ruine en contrebas de la Cascade.
[modifier] Rossetti (place)
C'est le coeur de la vieille ville touristique. On y trouve des restaurants sur trois cotés!
Initialement, un bloc de maisons bouchait la vue de la cathédrale Sainte-Réparate la rendant aussi difficile à voir que le palais Lascaris actuellement dans la rue Droite. Le don de cet ilot à la ville par la famille Rossetti permit sa démolition et de jouir de la vue que nous connaissons. En échange, la ville octroya le nom de la famille à la nouvelle place ainsi qu'à la rue qui grimpe vers le château.
En été, la place est maintenant occupée par les tentures des commerçants.
Elle fait parfois l'objet de manifestations locales comme, par exemple, la crèche vivante de Noël.
[modifier] Rossetti (rue)
Partant de la place en grimpe vers l'est sur les contreforts de la colline du château. Un escalier ultime permet d'accéder à la rue du château, l'ancienne et unique voie d'accès à la citadelle. Pour le nom voir ci-dessus la place Rossetti.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- chanoine Georges Castellana
- cathédrale Sainte-Réparate de Nice
- abbaye de Saint-Pons
- palais du Vieux-Nice
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