Île de Gorée
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Île de Gorée | |
{{{carte}}} | |
Pays | Sénégal |
Province | {{{province}}} |
Archipel | {{{archipel}}} |
Capitale | {{{capitale}}} |
Localisation | 17° 22' O - 14° 43' N |
Latitude | {{{latitude}}} |
Longitude | {{{longitude}}} |
Superficie | 0,182 km² |
Côtes | 3 km |
Point culminant | |
Population | {{{inhabitée}}} |
Population Densité |
1 034 hab. 2004 5 678 hab./km² |
L’île de Gorée est située au Sénégal, à quelques kilomètres de Dakar, dans l'océan Atlantique. Cette île se situe dans le golfe de Dakar, à l’est du centre ville.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Avec seulement 18 hectares et un millier d’habitants, elle témoigne de près de six siècles de présence étrangère. Le navigateur portugais Dinis Dias, père de Bartolomeu Dias, découvre Gorée en 1444. La domination portugaise dure jusqu'en 1595.
Les Hollandais s’emparent de Gorée en 1617 et la baptisent Goede Reede, « la bonne rade », étymon du nom actuel. Les Français s'implantent sur l’île en 1677 mais les Anglais leur disputent cette position jusqu'à la paix d'Amiens en 1802.
La traite des esclaves perdure pendant trois siècles sur les côtes africaines (Gambie, Saint-Louis du Sénégal, Bénin, Ghana...). Des peuples anti-esclavagistes (Sérères, Lébous, Les Signares) ont constitué un front face aux Damels (rois en Wolof) esclavagistes notamment de la région du Cayor. Le commerce de la gomme, de l'arachide, des peaux, de l'or du Galam, des épices pauvres ainsi que la fourniture d'ouvriers qualifiés (charpentiers, maçons...) assurèrent la prospérité de Gorée qui vit aujourd’hui du tourisme.
Cette île reste tristement célèbre car elle a été choisie comme symbole de l'esclavage qui dura pendant des décennies sur l'ensemble du territoire africain (traite arabo-musulmane et traite européenne). On peut encore y visiter la Maison dite des Esclaves dans laquelle est établi un musée dédié à ce sujet, dont le conservateur est Boubacar Joseph Ndiaye. Celui-ci a publié en avril 2006 un livre intitulé "Il fut un jour à Gorée" aux éditions Michel Lafon.
Les centres concentrationnaires des esclaves africains en partance pour l’Amérique se situe à Saint-Louis (La route des esclaves). C'etait le point de convergence de la traite négrière arabo-musulmane et européenne. La Maison dite des Esclaves est un lieu plus symbolique qu’historique. En effet, le passage des esclaves par Gorée était très minoritaire : ils embarquaient directement et discrètement dans des fortins — « les Fabriques » — répartis sur toute la côte.
[modifier] Tourisme
[modifier] Goréens célèbres
- Signare,
- Stanislas de Boufflers,
- Anne Pépin,
- François d'Orléans (1818-1900),
- Armand-Pierre Angrand, Léopold Angrand
[modifier] Jumelages
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Bibliographie
[modifier] Ouvrages
- (fr) J.R. de Benoist et Abdoulaye Camara, Gorée, Guide de l'île et du Musée historique, Publication du Musée historique, Dakar, avril 1993, 67 p., 39 fig.
- (fr) J.R. de Benoist, Abdoulaye Camara, F. Descamps, X. Ricou et J. Searing, Histoire de Gorée, Maisonneuve et Larose, 2003, 155 p.
- (fr) Alain Sinou, Comptoirs et villes coloniales du Sénégal : Saint-Louis, Gorée, Dakar, Karthala, 1999, 344 p. (ISBN 2865373932).
[modifier] Articles
- (fr) Abdoulaye Camara, « Gorée : Passé, présent et futur » in Le Patrimoine culturel africain, Maisonneuve et Larose, 2001, p. 83-106.
[modifier] Filmographie
[modifier] Films documentaires
- 2005 : The Healing Passage: Voices from the Water (Saundra Sharp, États-Unis)
[modifier] Films de fiction
(dont certaines séquences ont été tournées à Gorée)
- 1975 : L'Histoire d'Adèle H. (François Truffaut, France)
- 1992 : Hyènes (Djibril Diop Mambéty, Sénégal)
- 1996 : Más allá del jardín (Pedro Olea, Espagne)
[modifier] Liens externes
- (fr) Page de l'Unesco
- (fr) La route des esclaves
- (fr) Jean-Luc Angrand, Céleste ou le temps des Signares: Histoire des Signares de Gorée du 17ème au 19ème siècle
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