Andrés Manuel Lopez Obrador

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Andrés Manuel Lopez Obrador, le 29 mai 2003.

Andrés Manuel López Obrador, né le 13 novembre 1953 à Macuspana dans l'État de Tabasco (Mexique) est un homme politique mexicain. Il est surnommé AMLO, ses initiales. Il a été membre du Partido Revolucionario Institucional (PRI, centre), avant d'ingreser au Partido de la Revolución Democrática (PRD, gauche) en 1988, donc il sera le président du 2 août 1996 au 10 avril 1999, chef de gouvernement du district fédéral (Mexico) de décembre 2000 à juillet 2005 et candidat à l'élection présidentielle du 2 juillet 2006.

Le PRI et le Partido Acción Nacional (PAN, droite) ont voulu lever son immunité de chef du gouvernement du DF en 2005 pour le faire condamner en raison d'un non-respect d'une décision judiciaire dans le cadre de sa charge. Le but était de le priver du droit de se présenter à la magistrature suprême. Devant le tollé et la montée de popularité d'AMLO provoqués par la manœuvre, les instigateurs ont fait marche arrière.

López Obrador était candidat à l'élection présidentielle du 2 juillet 2006 à la tête de la coalition Por el bien de todos (Pour le bien de tous) menée par le PRD. Les résultats officiels de l'élection, actuellement contestés devant le Tribunal fédéral électoral par AMLO, le donnent perdant de 0,6% derrière le candidat du PAN Felipe Calderón. La décision du tribunal est attendue pour le 6 septembre 2006 au plus tard.

[modifier] Élections mexicaines de 2006

Le 6 juillet 2006, selon le décompte de l'IFE (Institut Fédéral Électoral), Felipe Calderón remporterait l'élection présidentielle avec 35,88% des voix, devant Andrés Manuel Lopez Obrador, candidat de la coalition Pour le Bien de Tous (PRD-PT-Convergence), qui totaliserait 35,31%. Seul le TEPJF (Tribunal Électoral du Pouvoir Judiciaire de la Fédération) est habilité à valider le résultat le 6 septembre. Mais auparavant, le 31 août, il rendra sa décision (sans appel) sur les recours de non-conformité. Au 13 juillet, 359 recours de non-conformité ont été introduits devant le tribunal, 227 présentés par la coalition Pour le Bien de Tous (PRD-PT-Convergence), 131 par le PAN et 1 par l'Alliance pour le Mexique (PRI-PVEM).
Plusieurs gouvernements ont néanmoins félicité Calderón : le Canada, le Chili, la Colombie, l'Espagne, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Selon des observateurs de l'Union européenne, les élections mexicaines n'ont pas été truquées^[1], mais l'impartialité de ces observateurs est discutée par le parti de López Obrador, le PRD, ainsi que le journal La Jornada^[2], l'hebdomadaire Proceso, le Réseau Voltaire et une grande partie du peuple, comme le montrent les manifestations.

López Obrador conteste les résultats^[3]. Il appelle à des manifestations et demande un recompte des votes buletins par buletins, bureaux par bureaux. (voto por voto, casilla por casilla).

Plus de 3 millions de personnes selon la police — Le District fédéral est contrôlée par le PRD —, ont manifesté à Mexico pour demander le décompte manuel des voix de l’élection présidentielle.

Calderón a été élu président du Mexique lors de l'élection du 2 juillet, a annoncé le Tribunal fédéral électoral le 5 septembre 2006, mais des grands doutes subsistent encore sur les éléctions.^{[réf. nécessaire]} Lopéz Obrador réfute les résultats et envisage quant à lui de former un gouvernement parallèle.