Bataille de Kunersdorf
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant le domaine militaire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
La Bataille de Kunersdof par Alexander Kotzebue, 1848 |
|
Informations générales | |
Date | 12 août 1759 |
---|---|
Lieu | Kunersdorf à l'Est de Francfort (Oder) |
Issue | Victoires des alliés Russes et Autrichiens |
Belligérants | |
Prusse | Russie, Autriche |
Commandants | |
Frédéric II |
Feldmarschall-Leutnant Gideon Ernst Freiherr von Laudon - Maréchal Pjotr Semjonowitsch Saltykow |
Forces en présence | |
50 900 hommes | 59 500 hommes |
Pertes | |
6 670 morts 13 000 blessés 26 000 prisonniers 172 canons |
15 000 |
Guerre de Sept Ans | |
Batailles | |
Europe Minorque (navale) — Lobositz — Reichenberg — Prague — Kolin — Hastenbeck — Gross-Jägersdorf — Moys — Rossbach — Breslau — Leuthen — Domstadl — Zorndorf — Hochkirch — Kunersdorf — Baie de Quiberon (navale) Amérique du Nord Inde Philippines |
La bataille de Kunersdorf eut lieu pendant la Guerre de Sept Ans et se termina le 12 août 1759 par la pire défaite qu'ait connu Frédéric II de Prusse.
Pendant l'été 1759, les armées de terre russes et autrichiennes, 59 500 hommes en tout, se rejoignirent sur l'Oder à Kunersdorf à l'Est de Francfort (Oder). Elles étaient commandées par le Feldmarschall-Leutnant Gideon Ernst Freiherr von Laudon et le maréchal Pjotr Semjonowitsch Saltykow. Un mouvement tournant des Prussiens échoua et leur attaque n'atteignit que la plus petite partie des lignes adverses. Au cours de cette bataille Frédéric II n'échappa à la capture que grâce au capitaine de cavalerie et commandant d'escadron Joachim Bernhard von Prittwitz. Il perdit 43 670 soldats. Cependant, il put maintenir la jonction à l'Ouest avec les Britanniques contre les troupes françaises.
La victoire des Russes et Autrichiens ouvrait aux armées alliées la route de Berlin, mais leur désaccord les empêcha d'exploiter stratégiquement leur victoire. Dans une lettre du 1er septembre 1759 à son frère Henri, Frédéric II s'étonne que contre toute attente les troupes de l'alliance soient reparties.
Il n'en était pas moins dans une situation critique. Il fut sauvé par l'avènement du Tsar Pierre III, ardent prussophile, qui s'empressa de passer dans le camp prusso-britannique.
Portail de l'histoire militaire – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'histoire militaire. |