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Bataille de la Lys (1940) - Wikipédia

Bataille de la Lys (1940)

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Pour les articles homonymes, voir Bataille de la Lys. 

Le 10 mai 1940, au tout début de ce qui sera la bataille de France, au mépris des traités, l'Allemagne envahit la Belgique dans le but de percer rapidement le front français en franchissant la Meuse à Sedan et plus au nord à Dinant, Houx, Yvoir. Dès les premiers combats de diversion menés plus au nord, le long du Canal Albert, les forces spéciales allemandes s'emparèrent du fort d'Ében-Émael, réputé imprenable. Cette défaite et la percée sur la Meuse (les 13 et 14 mai) amenèrent l'armée belge à se replier sans quasiment combattre sur la ligne Anvers-Wavre puis sur l'Escaut et enfin sur la Lys. Derrière cette rivière, pourtant peu propice à une bataille d'arrêt, une grande partie de l'armée belge se battit farouchement du 23 au 28 mai 1940 ne concédant que quelques kilomètres de terrain aux puissantes divisions allemandes. En quelques jours trois mille soldats belges périrent et un nombre sans doute plus grand d'Allemands. Le simple combat de Vinkt fit plus de 150 morts et 1500 blessés chez les Allemands le 27 mai.

Sommaire

[modifier] Position des troupes belges, leur défense acharnée

Les soldats belges occupaient la Lys (léger filet bleu au-dessus de la tache rouge qui figure l'avancée allemande avec la percée sur l'Atlantique à Abbeville, sur la carte ci-dessous)) de Menin à Deinze (les environs de Gand, Ghent sur cette carte anglaise), et se tenaient aussi en arrière d'un canal dit "de la dérivation" de Deinze à la mer (parallèlement à la frontière belgo-néerlandaise. Nous y reviendrons: sur les 8 divisions flamandes d'infanterie engagées derrièe la Lys, cinq (à des degrés divers et de manières diverses), vont faire défection, tandis que les 3e, 5e, 8e, 10e, 15e et 17e DI wallonnes (sans compter les divisions de chasseurs ardennais), ne s'écroulent que du fait du feu de l'ennemi, mais sont capables encore de lui infliger une lourde défaite le 27 mai à Vinkt.

A la veille de la bataille de la Lys
A la veille de la bataille de la Lys


Le front fut percé le 27 au milieu de la journée. Le commandant en chef de l'armée belge, le roi Léopold III décida l'après-midi du 27 d'envoyer un parlementaire aux Allemands. Ceux-ci exigèrent la capitulation inconditionnelle de l'armée pour le 28 mai au matin, la livraison de tout le matériel militaire et le libre accès jusqu'à la mer. Il semble bien - quoique cela soit encore controversé - que cette décision royale belge fut prise sans trop de concertation avec les alliés anglais et français. Le Conseiller militaire du roi le général Van Overstraeten estimait que l'armée belge aurait encore pu tenir un certain temps [1]. Il est vrai que la capitulation sans conditions de l'armée belge découvrit le flanc droit des troupes anglaises en train de commencer les opérations de rembarquement à Dunkerque. Et il est vrai aussi que ces troupes anglaises et des troupes françaises tinrent encore jusqu'au 4 juin le périmètre autour de Dunkerque, donc bien longtemps après la capitulation de l'armée belge sur un théâtre d'opérations relativement proche. Telle est l'opinion d'Henri Bernard, professeur honoraire à l'Ecole Royale Militaire [2] Tout démontre qu'un très grand nombre de soldats wallons, surtout, mais aussi une part importante de soldats flamands ne livrèrent pas ici un combat "désespéré" mais au contraire un combat qu'ils espéraient victorieux contre un adversaire effrayant (souvenirs de 1914, caractère totalitaire du régime allemand). Les historiens militaires mesurent la combativité des troupes au nombre de morts et blessés des unités engagées. Hervé Hasquin a montré que 51,3% des soldats décédés lors des opérations étaient domiciliés en Wallonie, 39,9 % en Flandre et 8,8% à Bruxelles, alors que la population wallonne ne représentait alors qu'un peu plus d'un tiers de la population globale [3]

[modifier] Problèmes politiques posés par cette capitulation

En capitulant et en se considérant du fait même prisonnier avec ses soldats, le Roi Léopold III s'attira aussi les foudres de Paul Reynaud, mais aussi de Winston Churchill et de son propre gouvernement, le gouvernement dirigé par le catholique wallon Hubert Pierlot qui estimait nécessaire que le Roi poursuive la lutte hors du territoire national avec les Alliés. Ce que ce gouvernement décida de faire, après quelques tergiversations, maintenant de cette façon la Belgique dans la guerre aux côtés des Alliés, contre l'avis du Roi.

[modifier] Les défections de divisions flamandes, facteur de défaite et inquiétude de Léopold III

Il est également indéniable que plusieurs régiments de troupes flamandes (de l'infanterie), se battirent sans conviction le long de la Lys. Ce qui permet de distinguer des régiments wallons de régiments flamands, c'est le fait que l'armée s'est scindée linguistiquement en 1938. Plusieurs ouvrages déterminent l'appartenance des unités et l'ordre de bataille de l'armée belge en 1940. Nous ne parlons ici que de l'infanterie [4].

Notamment, le 23 mai, une grande partie de la 16e Division d'Infanterie [DI] (qui se livra à l'ennemi à Gand), [5], de même que la 13e DI [6]. Le 25 mai au matin, la 4e DI (dont le 15e Régiment de ligne se rendit volontairement aux Allemands sans combattre, entraînant la déroute de la division), s'effondra [7] et c'est la 1ère Division de Chasseurs ardennais qui colmata la brèche ainsi créée. L'énergie de la riposte ardennaise qui fit 1500 morts et blessés dans le 225e RI allemand est à l'origine du Massacre de Vinkt, qui a des analogies avec ceux des atrocités allemandes commises en 1914. Enfin plusieurs unités de la 12e DI et de la 9e DI s'effilochèrent les jours suivants [8] . Selon Raoul Van Overstrateten et Francis Balace, ces défections d'unités flamandes ont joué un rôle dans la décision du Roi, effrayé à l'idée que ces différences de comportement dans son armée ne poussent les Allemands à la même politique en faveur du séparatisme wallon et flamand qu'en 1914-1918 [9]. Le commandant Hauteclerc estime que les défections sont provoquées par la propagande du VNV qui exploite les mauvaises conditions sociale des soldats (flamands comme wallons) [10]. Une autre piste doit aussi être exploitée, c'est la mémoire des atrocités allemandes plus vive en Wallonie et le sentiment d'injustice linguistique de la Première Guerre [11] Avec le Gouvernement, la rupture était complète sur le plan politique et le demeura du chef du Roi.

[modifier] La Flamenpolitik et les prisonniers de guerre

Le sort des militaires belges ne fut pas certain dès la capitulation, les Allemands ne sachant pas encore ce qu'ils allaient faire d'eux. Ils choisirent de les garder captifs et à partir de la fin mai 225 000 furent transportés en Allemagne, en train ou en bateau. Les officiers furent internés dans les Oflags (Offizierslager), principalement à Prenzlau, Tibor et Lückenwalde. Les autres militaires furent envoyés dans les stalags (Soldatenlager).

[modifier] Origines de cette politique

Dans le cadre de la Flamenpolitik, Adolf Hitler libéra les miliciens, sous-officiers et officiers de réserve flamands. Même si de nombreux militaires francophones, dont pratiquement tous les Bruxellois ainsi que les soldats habitants de la région d'Arlon, réussirent à passer les tests linguistiques (ou furent libérés d'office), et reçurent le Entlassungsschein leur permettant de regagner leurs foyers, la plupart des soldats ne parlant pas de langue germanique restèrent captifs jusqu'à la fin de la guerre soit au total, avec leurs 2 500 compatriotes néerlandophones, quelques 70 000 prisonniers de guerre belges[12]. Sur les 67 634 prisonniers domiciliés en Belgique à la veille de la guerre et recensés par l'OTAD en décembre 1944, 90,2 % l'étaient dans les provinces wallonnes, 5,1% à Bruxelles, 3,5% en Flandre (essentiellement les cadres de l'armée de métier), ainsi que 1,2 % de Français domiciliés en Belgique en mai 1940 [13]. Cette mesure discriminatoire et vexatoire fut appliquée pour exacerber les problèmes communautaires belges et pour essayer d'avoir une meilleure collaboration des habitants du Nord du pays afin de faciliter la germanisation et l'aryanisation de la Belgique. Le taux de prisonniers par millle habitants était de 20 en moyenne en Wallonie, de 0,5 en Flandre et de 3 à Bruxelles.[14]. La volonté allemande de viser les Wallons est claire: le professeur Willy Bal a même écrit de manière provocatrice dès 1940, Hitler reconnaissait l'identité wallonne [15] . Le docteur Gebhardt, général SS et médecin personnel d'Hitler déclare le 4 juin 1940, au conseiller militaire du roi: Le problème des prisonniers est complexe; car il sera résolu dans le sens racique. Les soldats flamands seront libérés; les soldats wallons resteront en captivité. Il faut s'y résigner. S'il n'y avait eu que des Flamands dans l'armée, nous serions entrés en Belgique sans tirer un coup de fusil. La Flandre avait perdu le souvenir de la guerre de 1914-1918. Au contraire, les Wallons l'avaient gardé vivace. Certains monuments, certaines commémorations le proclament... [16]. Gebhardt fait allusion surtout aux monuments rappelant les atrocités allemandes, notamment celui de Dinant.

[modifier] N'accorder aucun avantages aux Wallons

Le 14 juillet 1940, l'OKH, le grand état-major allemand faisait connaître les instructions d'Hitler: Le Führer n'a pas encore pris de décisions définitives au sujet de l'avenir de l'Etat belge. Il désire en attendant que l'on favorise de toutes les manières possibles les Flamands, y compris par le retour des prisonniers de guerre flamands dans leurs foyers. Aux Wallons, il ne faut accorder aucun avantage.... [17] Le 10 avril 1940, Hitler avait donné des ordres pour séparer Flamands et Wallons: les hommes habitant Bruxelles, quel que soit leur régiment, doivent être considérés comme Flamands s'ils sont de langue flamande.... [18]. Le 20 mai le Völkischer Beobachter signale que les habitants d'Anvers ne manifestent aucune trace de haine contre l'Allemagne [19]. Le 23 mai [20], l'OKH ordonne de ne pas bombarder les grandes villes flamandes. Bien plus, William Shirer dans Rise and Fall of the Third Reich, sur la base des souvenirs du Général allemand Halder, prétend que l'ordre donné aux blindés allemands le 25 mai de ne pas remonter vers Dunkerque, même s'il avait des raisons militaires, pouvait avoir des raisons politiques : Hitler ne voulait pas que la bataille finale décisive, qui inévitablement causerait de grands dommages à la population, se déroule sur un territoire habité par le peuple flamand.... [21]. Touefois, Jean Stengers estime que la principale raison de la préférence hitlérienne à l'égard des Flamands était d'ordre idéologique, c'est-à-dire ici, ethnique ou raciste. Pour l'historien Philippe Destatte cependant, la motivation de certains des régiments wallons pendant la Campagne des Dix-Huit jours, vont renforcer — voire déterminer — l'attitude différente que Hitler va adopter à l'égard des Flamands et des Wallons, et il cite l'ordre de von Brauchtisch du 22 mai (selon Henri Bernard) d'épargner les villes flamandes.[22]

[modifier] Une des origines de la Question royale

Le sentiment de cette injustice chez bien des Wallons, chez certains la conscience que des défections s'étaient produites dans les troupes flamandes face à l'ennemi, l'opposition à la politique royale d'accommodement avec le vainqueur allemand chez beaucoup d'autres (opposition qui a pu exister aussi en Flandre), le plus grand engagement des Wallons dans la Résistance (sept fois plus de sabotages en Wallonie qu'en Flandre durant la guerre), fit grandir durant les années d'occupation un malaise très grave qui allait s'exprimer dès la Libération et puis très brutalement quand le Roi Léopoldf III revint le 22 juillet 1950 en Belgique après en avoir été tenu écarté cinq ans après la Libération. Les troubles violents au lendemain du 22 juillet sont l'épilogue de la question royale, ce tragique affrontement dont la mémoire des incidents de la Lys (évoquée le 20 octobre 1945 au Congrès national wallon) expliquent en partie l'âpreté.

[modifier] Lien externe vers un site flamand

L'héroïsme des soldats wallons sur la Lys est bien connu en Flandre. Voyez: De Waalse regimenten die hier aan de Leie dapper vochten spreken dan ook vaak en terecht over La Lys Sanglante! (Tr.fr. Les régiments wallons qui se battirent ici, à la Lys, avec vaillance, parlent souvent et à juste titre de ‘’la Lys sanglante’’).

[modifier] Citation

L'écrivain wallon Willy Bal qui commandait un peloton dans le 12e Régiment de Ligne (3e Division d'Infanterie) a écrit dans Au soya dès leus (Au soleil des loups), la détresse des soldats (langage wallo-picard de Jamioulx):

la Lys! lès-awènes froncheneut au vint dou Sud,
lès tchans d'lin,
èl soyaz d'mé... èn'don, mès camarâdes,
què ç'ît vrèmint bièsse dè s'fé tuwer pa dou si bia tins!
lès près câsimint bons a fautchî,
més si on intindeut come dès mârtias su l'aglèmia,
c'ît lès mitrayeûses...
lès mitrayeûses qui cruwodint pas-t't-avau no djonèsse,
qui cruwôdint...

tr.fr. La Lys! Les avoines ondulent au vent du Sud,/Les champs de lin, /Le soleil de mai...hein, mes camarades, +/Que c'était vraiment bête de se faire tuer par un si beau temps!/Les prés quasiment bons à faucher,/Mais si on entendait comme des marteaux sur l'enclume, /C'étaient des mitrailleuses,/Les mitrailleuses qui sarclaient à travers notre jeunesse,/ Qui sarclaient... [23]

[modifier] Notes

  1. Raoul Van Overstraeten, Dans l’étau, Paris, 1960,
  2. Panorama d’une défaite, Duculot, Gembloux, 1984
  3. Hervé Hasquin, Historiographie et politique en Belgique, IJD et ULB, Bruxelles, 1996, p. 203, note 46 où il est indiqué que ces chiffres sont proches de la réponse fournie au député Théo Lefèbvre dans Bulletin des questions et réponses, Chambre des représentants session extraordinaire, 1946, pp.120-121, question du 16 mai 1946
  4. André L'Hoist, La guerre 1940 et le rôle de l'armée belge, Ignis, Bruxelles, 1940, L.A. Lecleir L'infanterie, filiations et traditions, Bruxelles, 1973. Histoire de l'armée belge de 1830 à nous jours, Centre de documentation des forces armées, Bruxelles, 1988. tome II De 1920 à nos jours (pour ce qui est des régiments de l'armée de métier). Ces renseignements peuvent être complétés par Francis Balace Quelle armée pour la Belgique? in Jours de guerre, Bruxelles, 1991. Enfin Éric Simon dans Le rapport des forces entre la Heer [armée de terre allemande] et l'Armée belge, mai 1940, in Bulletin d'information du Centre Liégeois d'Histoire et d'Archéologie militaire, Octobre-décembre 2005, Tome IX, fascicule 8, pp. 25-44, distingue tout à la fois les appartenances des régiments et détaille les combats, redditions ou graves faiblesses des régiments flamands et wallons.
  5. Peter Taghon, La reddition de Gand, légende et vérité in Jours de Guerre, n° 2, Bruxelles, 1991, pp.115-123. Peter Taghon, Gent, mei 1940, Historica, Gand, 1986, passim
  6. Oscar Michiels (Chef de l’état-major général de l'armée belge en mai 1940), 18 jours de guerre en Belgique, Berger-Levrault, Paris 1947 et Général Van Overstraeten (conseiller militaire du Roi), Dans l’étau, op. cit., p.351
  7. Hervé Hasquin, Historiographie et politique en Belgique, op. cit., p.203. Peter Taghon Mai 40, La campagne des dix-huit jours, Duculot, Paris et Louvain-la-neuve, 1989, pp.177-178 écrit : Le 15e de Ligne n’existe pratiquement plus. Le Cap-Cdt Locks veut encore déclencher une contre-attaque, avec sa 7e Cie, mais il est abattu ainsi que le lieutenant Mutsaert, dans des circonstances particulièrement suspectes. Général Van Overstraeten, Sous le joug, Léopold III prisonnier, Didier-Hattier, Bruxelles, 1986, p.27
  8. Pour la 12e DI voir notamment O.Michiels, op. cit., Général Van Overstraeten, Sous le joug..., op. cit. p. 36, L’Historique de l’Armée belge, op cit., p. 140 écrit, pour le matin du 26 mai : A la 9e DI, tôt dans la matinée, l’ennemi précédé de drapeaux blancs franchit en force le canal de la Mandel . Oscar Michiels, 18 jours de guerre en Belgique op. cit. p. 235 écrit que le 26 au matin la 12e DI n'a pratiquement plus d'infanterie. Le Colonel BEM, A. Massart, Historique du 13e de Ligne, Centre de documentation historique des forces armées, Bruxelles, 1982, signale (p.118), la reddition de la 5e Compagnie du 16e de Ligne sur le flanc droit du 13e de Ligne, le 25 mai au soir.
  9. Francis Balace écrit dans Fors l’honneur. Ombres et clartés sur la capitulation belge, in Jours de Guerre, t. 4, Jours de défaite, II, Crédit Communal, Bruxelles, 1991, pp. 23-24. : Ce qui est également important dans la pensée du roi (...) c’est de ne pas permettre à l’ennemi de tirer argument des défections de certaines unités, on aura compris qu’il s’agissait de certains bataillons de régiments flamands, pour mener une politique favorisant le séparatisme et niant le fait belge. Raoul Van Overstraeten, in Dans L’étau, décrit un Léopold III démoralisé par les défections d’unités flamandes, op. cit., p. 350.
  10. In Le manque de combativité des régiments flamands in Revue des chasseurs ardennais, n° 1, 1980, les soldats et les sous-officiers, rappelés et mobilisés, ne touchaient que des indemnités peu élevées contrairement aux officiers qui avaient des revenus équivalents à ceux de leur situation dans le civil.
  11. Laurence Van, Ypersele in Serge Jaumain, M.Amara, B.Majerus, A.Vrindts, Une guerre totale? La Belgique dans la Première guerre mondiale, AGR-AR, Etudes sur la Première guerre mondiale, Bruxelles, 2005
  12. Luc de Vos, La Belgique et la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles, Racines, 2004, (ISBN 978-2-87386-355-5).
  13. Les combattants de '40. Hommage de la Wallonie aux prisonniers de guerre., Institut Destrée, A l'initiative du Gouvernement wallon, Namur, 1995, p. 24, note 53
  14. Les combattants de 40 Ibidem
  15. Témoignage d'un Stück, Discours prononcé à l'occasion de l'hommage de la Wallonie et du gouvernement wallon aux prisonniers de guerre, le 29 avril 1995 à Liège in La Revue générale belge, Louvain-la-neuve, janvier 1996, pp. 41-45
  16. Général Van Overstraeten, Sous le joug. Léopold III prisonnier, Didier-Hatier, Bruxelles, 1988, p.20
  17. Jean Stengers, Hitler et les Flamands dans Jours de guerre, Jours de défaite, pp. 125–131. Crédit Communal, Bruxelles, 1991, p. 125.
  18. Jean Stengers, Ibidem, p. 126.
  19. J. Stengers, Ibid., p. 127
  20. Le 22 mai selon, Henri Bernard, professeur honoraire à l'Ecole Royale militaire, Panorama d’une défaite, Duculot, Gembloux, 1984, p.120
  21. William Shirer cité par Jean Stengers, ibid. p. 130
  22. Philippe Destatte, L'identité wallonne, Institut Jules Destrée, Namur, 1967, p. 192.
  23. Willy Bal, Oeuvre poétiques wallonnes, Association littéraire wallonne de Charleroi et Société de langue et de loittératire wallonne, Carleroi, 1991, traduction Maurice Piron


[modifier] Bibliographie

On peut consulter aussi:

  • Livre Blanc établi par le Secrétariat du roi (1946).
  • De Fabriebeckers La campagne de l’armée belge en 1940, Rossel, Bruxelles, 1972 (avec nombreuses cartes et croquis).
  • Jean Stengers, Léopold III et le Gouvernement, Duculot, Gembloux, 1980 (pour la question de la liaison avec l'armée anglaise)
  • Richard Boijen De taalwetgeving in het Belgische Leger, Musée royal de l’armée, Bruxelles, 1992
  • Philippe Destatte, Ceux-ci se sont battus vaillamment in Les combattants de 40. Hommage de la Wallonie aux Prisonniers de Guerre, Institut Destrée, Namur 1995.
  • Témoignages du lieutenant Delplanque in Toudi, n° 70, pp. 62-63, janvier-février-mars 2006. Le lieutenant Delplanque, officier de réserve hennuyer, commandait la 8e Compagnie du 43e de Ligne de la 15e DI commandée par le Général Hainin de Boussu-Walcourt est cité à l'ordre du joiur de cette division dans les termes suivants: Officier méritant, qui s'est particulièrement distingué le 27 mai 1940 à Passchendaele [ancienne orthographe de cette localité] où, malgré des pertes sévères, il résiste héroïquement. Cet officier a recueilli, principalement en mai 1940 des témoignages d'autres officiers sur les défections de troupes flamandes, à Gand (16e DI), à Deinze (4e DI), ainsi que sur le flanc droit du 13e de Ligne à Wielsbeke (défections de régiments de la 9e DI dont, selon lui, le 8e de Ligne). Il témoigne aussi de fraternisations d'officiers ou soldats avec les Allemands le 28 mai et les jours suivants. Ce manuscrit fut gardé par devers lui durant la captivité en Allemagne et conservé ensuite par lui puis par son fils.
  • Le roman de Xavier Hanotte, De secrètes injustices qui est un roman policier dont l'intrigue se noue autour d'un épisode de la bataille de la Lys: le combat de Vinkt, livré par les chasseurs ardennais.

[modifier] Campagne belge (10/28mai) et Dunkerque (28mai/4 juin)

Les panzers ont passé la Meuse, 16 mai
Les panzers ont passé la Meuse, 16 mai
Veille de la bataille de la Lys 21 mai et panzers à Abbeville
Veille de la bataille de la Lys 21 mai et panzers à Abbeville
Dunkerque, défense, rembarquement jusqu'au 4 juin
Dunkerque, défense, rembarquement jusqu'au 4 juin



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