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Projet:Bouillet/OCR/F/FL - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/F/FL

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Sommaire

[modifier] FL

[modifier] FLA

  • FLACCUS. Y. HORATIUS, VAIÉRIUS et VEBRIDS.
  • FLACIUS (Mathias), théologien protestant, né en 1520, à Alboneen Illyrie, mort en 1575, avait étudié sous Luther et Mélanohthon. Il enseigna la langue hêbrâque à Wittemberg (1544), puis la théologie à léna (1557). U eut en 1560 de longues diseussions avec Strigelius sur le péché originel, et fut pour cette raison forcé de quitter l'Université d'Iéna (1562). il professa depuis dans différentes Tillesd'àl-
FLÂM 668 FLAN
  • iemagne et de Hollande. Flacius est auteur d'une liistoireecclésiastique, en latin, qui est coimue sous le nom de Centuries de Uagdeiourg, parce qu'U la commença dans la ville de ce nom. Elle a été imprimée à'Bâle, 13 vol. in-fol., 1559-74. On en a publié un extrait en 9 vol. in-4, Tubingue, 1592-1604. Cet e,xtrail a été trad. partiellement en français. On a aussi de lui une Clavis sacrée Scriptures.
  • FLAGELLANTS, pénitents qui allaient en procession par les villes, nus jusqu'à la ceinture et armés d'un fouet dont ils se flagellaient publiquement, en chantant des cantiques, pour expier leurs péchés. On les nommait aussi Slancs-battus, parce qu'ils portaient une sorte de manteau blanc. Les premiers Flagellants apparurent au xi" siècle. S. Pierre Damien fut un des plus ardents à les propager. En 1268 ils formèrent une véritable secte, et Reinier, dominicain de Pérouse, fut déclaré leur chef. La peste qui désola l'Allemagne en 1348 redoubla leur ferveur, et ils se multiplièrent, malgré les censures du clergé. En 1574, le roi de France, Henri III, s'enrôla dans cet ordre avec toute sa cour. Il n'y a pas un siècle qu'on trouvait encore de ces fanatiques en Italie et dans le midi de là France. J. Boileau a écrit en latin une Histoire des Flagellants (Paris, 1700), trad. en franc, par l'abbé Grouet, 1701.
  • FLAHAUT, famille noble de Picardie, possédait dès la fin du xvi° siècle, la seigneurie de La BiUar-derie en Boulonnais, et reçut le litre de comte à la 11 n du dernier siècle. Elle a fourni à la France plusieurs officiers distingués. — C'est à cette famille qu'appartient le comte de Flahaut, né en 1785, ancien aide de camp de Napoléon, pair de France sous Louis-Philippe, sénateur et ambassadeur en Angleterre sous Napoléon III.
  • PLAHAUT (Mmede), comtesse de Souza. 7. souza.
  • FLASIAND (Franc.), sculpteur. V. duquesnoy.
  • FLAarBORODGH, bourg d'Angleterre (York), à 26 kil. S. E. de Scarborougb; 1400 hab. A 4 kil. E. se trouve le cap de Flamborough, sur lequel on a élevé en 1805 un phare de 83"» de haut.
  • FLAMEL (Nicolas), écrivain-juré de l'Université de Paris au xiv« siècle, né à Ponfoise vers 1350, mort en 1413, tenait, avec sa femme Femelle, une modeste échoppe d'écrivain près de l'église St-Jac-ques-la-Boucherie. Ce personnage a été le sujet des mbles les plus absurdes. Il avait acquis par des moyens qui n'étaient pas connus une fortune considérable ; on prétendit qu'il avait trouvé le secret de faire de l'or. Quoi qu'il en soit, on lui attribue la fondation de plusieurs hôpitaux et de plusieurs chapelles : il embellit les églises de St-Jacques-Ia-Bouoherie et des Innocents. La source des richesses de Flamel paraît se trouver dans les rapports qu'il entretenait avec les Juifs, très-persécutés alors: dépositaire de ce qui leur appartenait, il devenait propriétaire des biens de ceux qui mouraient en exil ou dans les supplices. On lui attribue plusieurs ouvrages d'alchimie, qui n'ont aucune authenticité. L'abbé ViUain a donné l'Hist. critique de Flamel et de Pernelle, Paris, 1601.
  • FLAMINES, prêtres romains institiiés parRomu-lus ou par Numa, étaient ainsi nommés du flam-meum, espèce de voile couleur de feu qu'ils portaient sur la tête, et dont ils enveloppaient leurs cheveux. Ils se divisaient en deux classes, les f lamines ma/eurs et les Flamines mineurs. Parmi les premiers, on distinguait le FI. dial ou de Jupiter, le FI. martial ou de Mars, et le FI. Quirinal, o.-à-d. de Quirinus ou Romulus. Le nombre des Flamines mineurs était illimité. Les Flamines majeurs étaient nommés par le collège même ; le peuple assemblé par curies élisait les mmears. Les uns et les autres avaient pour costume une toge prétexte, pour coiffure un casque surmonté d'un petit cône allongé ou apex. — Le Fia-mine dial, grand pontife de Jupiter, avait la chaise ciirulej la robe de pourpre, et se faisait précéder d'un Ucteur; mais il était soumis à une loule de pratiques bizarres et ridicules : ainsi il lui était défendu de toucher des fèves ou de la farine levée; il ne pouvait passer une seule nuit hors da Rome, ni aller à cheval, ni porter sur lui aucun nœud, etc. Si sa femme venait a mourir, il perdait sa dignité.
  • FLAMINIB, Flawmo, Une des sept provinces du diocèse d'Italie sous l'empire romain, s'étendait de Modène à l'Adriatique, et avait pour bornes à l'O. l'Emilie, au N. la Vénétie, au S. la Valérie; eh.-l., Ravenne. Elle correspondait à la partie orientale de la légation de Bologne, aux légations de Ferrare et de Ravenne, et à une partie de celle de Forli. Elle devait son nom à la voie Flaminienne qui la traversait.
  • FLAMINIEISHE (Voie), Flaminia tiia, une des grandes voies romaines, conduisait de Rome h Ari-minum par la Sabine, l'Ombrie, le pays des Senones, et avait 360 miEes de long. Elle fut commencée en 221 av. J.-C. par le censeur Flaminius, dont elle reçut i e nom. On la prolongea depuis jusqu'à Aquilée.
  • FLAMININUS (T. QuiNTius), général romain, consul l'an 197 av. J.-C. Envoyé contre Philippe, roi de Macédoine, et contre la Ligue Achéenne, il battit Philippe sur l'Aoûs, détacha du parti de ce prince les Acnéens, avec lesquels il fit alliance, le défit complètement lui-même à Cynoscéphales, et peu après proclama libres, aux jeux isthmiques^ toutes les villes grecques, mesure qui excita leur enthousiasme (196). Il réduisit ensuite Nabis, tyran de Sparte, mais sans vouloir l'anéantir, et souleva les Etoliens contre la domination étrangère. De retour à Rome, il y obtint les honneurs du triomphe; la cérémonie dura trois jours. Envoyé en 194 à la cour de Prusias, où Annibal avait trouvé un asilej il décida ce prince à livrer son hôte aux Romains, ce qu'Annibal ne put éviter qu'en s'empoisonnaiit. Plu-tarque a écrit sa Fie.
  • FLAanNIUS NEPOS(C.), consul l'an 223 av. J.-C, était plébéien, avait d'abord été tribun du peuple et avait proposé une loi agraire. Pendant son consulat, il battit les Gaulois Insubriens. Il fut de nouveau nommé consul en 217 : brave, mais présomptueux, il eut la témérité de livrer bataille a Annibal sans attendre son collègue et malgré les ordres du sénat; il fut complètement battu sur les bords du lac Trasimène et périt dans l'action. Quelques années auparavant (221), étant censeur, il avait fait construire la voie et le cirque qui portèrent son nom.
  • FLAMMA. F. CALPURNIUS.
  • FLAMSTEED (J.), astronome anglais, né en 1646 à Derby, mort en 1719, fut le premier chargé des travaux astronomiques à l'observatoire de Grëenwich (1676). Avec des moyens fort imparfaits j S. obtint des résultats merveilleux. On a de lui : Htstoria cœ-lestis, 1712 et 1725 (c'est un des plus riches dépôts d'observations; on y trouve un catalogue de 2866 étoiles). On lui doit un magnifique Atlas céleste, 1729. Il proposa pour la construction des cartes une projection qui diffère de celle de Mercator et qui est connue sous le nom de projection de Flamstaed.
  • FLANATIQDE (Golfe), Flanaticussinus, enfoncement de l'Adriatique entre l'Isttieetl'IUyrie, estauj. le golfe de Quamero.
  • FLANDRE. On donnait anciennement ce nom à tout le pays compris entre le Bas-Escaut, la mer du Nord, l'Artois, le Hainaut et le Brabant. Ella formait un vaste comte, qui avait pour capit. Gand. Oiiy distinguait le Comté de Flandre, la Flandre française, la Flandre gallicane, dite aussi Flandre welehe et wallonne, in Flandre allemande on flamande {Y. ci-après). — Le sol de la Flandre est sablonneux, bas et marécageux, le climat humide et cependant assez sain en général; la culture y esttrès-active et la fertilité extraordinaire. Un grand nombre de rivières et de canaux sillonnent ce pays, et facilitent les transports. Parmi les premières, 'on remarque l'Escaut, la Lys, la Dender, la Drume, l'Yssr; parmi les canaux, ceux de Gand à Bruges, de Bruges à Ostende, de Dunkerque, de Furnes, de Niéuport, de Loo, etc.
FLAN 669 FLAN
  • Les principales productions sont les céréales, le lin, le chanvrs, le colza, le houblon, le tabac ; il y a peu de bois, mais beaucoup de pâturages: on y nourrit quantité de bêtes à cornes et des chevaux excellents. L'industrie principale consiste dans la fabrication de la bière, des toiles et des dentelles.
  • Du temps des Romains, le territoire de la Flandre, qui faisait partie de la Gaule Belgique {Belgique 2°), était occupé par les Morini, par une partie des JVer-vii et des Menapii. Ces peuples opposèrent une vive résistance à César : les Nerviens à eux seuls armèrent contre lui 60000 hommes et faillirent exterminer ses légions. Cette partie remuante de la Gaule Belgique se souleva, à la suite du Batave Civilis, 68 ap. J.-C. Le Christianisme y fut introduit, sous Maximien et Dioolétien, par Piat, Chrysole et Eu-cher, tous trois martyrs. En 445 , Clodion, chef des Francs, vainqueur des Romains, envahit cette contrée et prit ïournay et Cambray. A cette invasion succédèrent, en 449, les ravages d'Attila. En 486, Clovis s'empara du pays, qui, sous ses descendants, fît partie de laNeustrie; il fut administré par des gouverneurs dits Forestiers. Ce n'est qu'au vii" s. qu'apparaît le nom de Flandre : encore ne s'étendait-il à cette époque qu'au territoire de Bruges. Ce pays fut compris dans le roy. de France par le traité de Verdun, 843. En 862, il fut érigé en comté, vassal des rois de France, en faveur de Baudouin, dit Bras de Fer, gendre de Charles le Chauve, dont la famille le conserva jusqu'en 1119. Les comtes de FI. étaient en 987 au nombre des six pairs de Hugues Capet. Deux comtes de Flandre eurent le titre de régent de France : l'un, Baudouin V, fut tuteur de Philippe I; l'autre, Philippe, fils de Thierry, eut la tutelle de Philippe-Auguste. Un 3", Baudouin IX, fut empereur de Constantinople (1204)- Après l'extinction de la 1" dynastie de ses comtes, la Flandre fut possédée, en vertu d'un testament de Baudouin YII, par Charles I, le Bon, fils de Canut, roi de Danemark (1119-1127), et après la mort de celui-ci par Guillaume Cliton, fils de Robert H, duc de Normandie, que le roi de France Louis le Gros investit du comté ; mais Guill. Cliton périt l'année suivante (1128) au siège d'Alost. Thierry d'Alsace, fils de Thierry, duc de Lorraine, lui succéda et transmit le comté à ses descendants. Dans les guerres de la France et de l'Angleterre, les comtes de Flandre prirent souvent parti pour celle-ci, malgré les liens de vassalité qui les attachaient à la France. Après la mort de la comtesse de Flandre Marguerite II, qui avait épousé successivement Bouchard, seigneur d'Avesnès, et Guy de Dampierre, la Flandre échut à Guy de Dam-pierre, un de ses fils (1280). La révolte de Guy contre Philippe le Bel, en 1297, fut suivie de la conquête et de la réunion de son comté à la couronne de France; mais en 1302 les Flamands s'insurgèrent, battirent Philippe le Bel à Courtray, et obtinrent qu'on leur rendit leurs comtes (1304). En 1337, sous Louis I de Dampierre, les villes flamandes, à l'instigation du premier Arteveld, reconnurent comme roi de France Edouard III d'Angleterre, et par là donnèrent lieu à la guerre de Cent ans, entre les rois de France et d'Angleterre. En 1382, elles se révoltèrent, sous la conduite de Philippe Arteveld, contre Louis II, leur comte, qui appela les Français à son secours, et ils s'attirèrent ainsi la terrible défaite de Rosebaoque. Après la mort de Louis II (1384), la dynastie française de Valois-Bourgogne remplaça celle des Dampierre par le mariage de Philippe I, duc de Bourgogne, avec Marguerite, fiEe de Louis H. Cette époque fut pour les villes de Flandre un temps de splendeur et de prospérité ; les villes populeuses de Gand, de Bruges, d'Ypres, etc., avaient acquis par leur commerce des richesses immenses; mais, jalousesdeleurs libertés, elles étaient sans cesse en querelle avec leurs seigneurs. Après la mort de Charles le Téméraire, qui avait toujours été en guerre avec Louis XI (1465-1477), le comté de Flandre échut à sa fille Marie ; celle-ci, en épousant l'archiduc Maximilien, porta ce comté avec toutes ses dépendances dans la maison d'Autriche ; de là, les longues guerres de la France avec cette maison. En 1526, le traité de Madrid, en abolissant la vassalité de la Flandre, brisa le dernier lien qui attachait ce pays à la France. Charles-Quint l'incorpora aux 17 provinces qui formèrent le cercle de Bourgogne. Le traité des Pyrénées, en 1659, rendit à la France quelques villes de la Flandre et de l'Artois. Le traité de Nimègue lui donna tout l'Artois et une bonne partie de la Flandre avec un peu du Hainaut et la vUle de Cambray (1678). La paix d'Utrecht (1713) conféra la Flandre non française à la ligne d'Autriche-Autriche; elle passa en Î740àla maison de Lorraine-Autriche, mais toujours en res-. tant partie intégrante de l'empire germanique. En 1792, les Français envahirent la Flandre impériale, et ils l'occupèrent depuis jusqu'en 1814. Ils en formèrent les dép. de la Lys et de l'Escaut. En 1814, cette partie de la Flandre fut donnée au roi des Pays-Bas, qui en fit deux provinces. Après le soulèvement des Belges en 1830, elle resta à la Belgique. Comtes de Flandre.
    • l" Dynastie.
      • Baudouin I, 862
      • Baudouin II, 879
      • Arnoul I et Baudouin III, 918
      • Arnoul II, 965
      • Baudouin IV, 989
      • Baudouin V, 1036
      • Baudouin VI, 1067
      • Arnoul III, 1070
      • Robert I, 1071
      • Robert II, 1093
      • Baudouin VII, 1111
    • Divers.
      • Charles I de Danemark. 1119
    • Dynastie des ducs de Normandie,
      • Guillaume Cliton de 1127
    • Dynasties d'Alsace et de Hainaut
      • Thierry I, d'Alsace, 1128 Charles H, le Téméraire, 1467
      • PhUippe, 1168
      • Marguerite I, qui épousa Baudouin VIII , comte de Hainaut, 1191
      • Baudouin IX, empereur de Gonstantinople, 1194
      • Jeanne, qui épousa Fernand de Portugai, puis Thomas de Savoie, 1206
      • Marguerite II, qui épousa Guillaume de Dampierre, 1244.
    • Dynastie de Dampierre.
      • Guy, 1280
      • Robert III, 1305
      • Louis I, 1322
      • Louis IIj 1346
      • Marguerite IH, de Dampierre, épouse Philippe I, duc de Bourgogne, 1384
    • Dynastie de Bourgogne.
      • Jean sans Peur, 1405
      • Philippe II, le Bon, 1419
      • PhilippeIII,leBeœ«,1482
      • Marie, qui épouse Maximilien d'Autriche, , 1477
    • Dynastie d'Autriche.
      • Charles III (Char-les-Ouint), 1506
  • M. Van Praet, en 1828, et M. Ed. Leglay, en 1844, ont donné l'Histoire des comtes de Flandre.
  • FLANDRE ALLEMANDE, FLAMANDE OU FLAMINGANTE,
  • partie maritime de l'anc. comté de Flandre, s'étendait entre la mer du Nord et la Lys, et avait pour v. princ. Gand et Bruges. On y parlait le flamand.
  • FLANDRE FRANÇAISE, prov. Sept, de l'ano. France, au S. de la préc, avait pour capit. Lille; autres v. princ. : Douai, Cassel, Dunkerque, Hazebrouok. Elle était ainsi nommée, même avant d'appartenir à la France, parce qu'on y parle le français pur. Elle forme auj. la plus grande partie du dép. du Nord (les 4 arr. de Dunkerque, Hazebrouck, Lille, Douai). — Elle appartenait d'abord au comté de Flandre, et fut cédée à la France en 1678, par la paix de Nimègue. Envahie en 1791 par les Autrichiens, elle fut un instant occupée ^ malgré l'héroïque résistance des Lillois ; Pichegru la reprit en 1793.
  • FLANDRE G.4LLICANE, dite aussi Flandre welche ou wallone, partie de l'anc Flandre, comprise entre la Lys au N. et la Flandre française au S. O. ; Tournay en était la ville principale. On l'appelait ainsi parce qu'on y parlait le dialecte wallon.
  • FLANDRE IMPÉRIALE, partie de l'anc. Flandre située sur les 2 rives de l'Escaut, s'étendait, sur la r. g., de Gand à Anvers, et sur la r. dr., entre l'Escaut et 'a Dender, comprenant le comté d'AIost. C'est la partie E. de la Flandre orientale actuelle.
FLAX 670 — FLiEM
  • FLANDRE OCCIDENTALE, prov. du rov. aoluel de Bel-gicrae, bornée au N. et au N. O. par Jkmer du Nord, àl'E. par la Flandre orientale, au S. par le Hainaut, au S. O. et à l'O. par le dép. du Nord; 70 kil. sur 60; 660000 hab.: ch-1., Bruges. La Flandre oecid., partie occid. de l'ancien comté de Flandre, formait avant 1814 le dép. français de laLys. Elle est divisée en 4 arr. (Bruges, Courtray, Furnes, ypres).
  • FLANDRE ORIENTALE, pTov. du roy. de Belgique, bornée au N. par la Zélande, à l'E. par la prov. d'Anvers et le Brabant mérid., au S. par le Hainaut, à l'O. par la Flandre occid.; 60 k. sur&3; 800 000 h.; ch.-l., Gand. La Flandre orient., partie de l'ancien comté de Flandre, formait avant 1814 le dép. français de l'Escaut. Elle se divise en 4 arr. (Gaud, Ou-l deuarde, Dendermonde, Eecloo). |
  • FLANDRIN (Hippoiyte), peintre français, né ai Lyon en 1809, m. en 1864. Élève de M.'ingres, il, se livra d'abord à la peinture historique, et composa, plusieurs œuvres remarquables, St-Clair guérissani tes aveugles, Euripide écrivant ses tragédies, Dante dans le cercle des envieux, le Christ et les petits enfants , St-Louis dictant ses commandements, St-Louis prenant la croix pour la 2" fois, Mater Dolorosa, Napoléon législateur, etc. Il exécuta les peintures murales de St-Germain des Prés et de St-Vincent de Paul, etc., et y fît preuve, comme peintre, d'un sentiment religieux très-élevé. Il a surtout excellé dans le portrait, où il compte peu d'égaux pour la vérité et l'expression. Il était membre de l'Académie des Beaux-Arts, où son Éloge a été lu par M. Beulè (1864).
  • FLASSAN (Gaétan raxis, comte de), historien, né en 1770 dans le Comtat-Venaissin. On lui doit une Histoire de la, diplomatie française, 1808, et une Histoire du congrès de Tienne, 1829.
  • FLAVIA, famille romaine. 7. flavius.
  • FLAVIE CÉSARIENNE. Flavia Cxsariensis, une des 5 prov. du diocèse de la Bretagne romaine, comprenait les comtés de l'E. situés au N. de la Tamise, et avait pour cb.-l. Venta (Winchester).
  • FLAVIES (S.), fut élu en 381 patriarche d'Antio-ohe du vivant de son prédécesseur Paulin, ce qui fit naître dans l'église de Syrie un schisme qui ne fut éteint que sous Innocent I. Flavien plaida auprès de Théodose en faveur des habitants de sa métropole, qui dans une sédition avaient renversé les statues de l'empereur et de l'impératrice, et il obtint leur grâce. S. Ghrysostôme nous a conservé le discours admirable qu'il prononça à cette occasion. Il mouruf en 404. — Un autre Flavien, évêque d'Antioche en 498, se rendit suspect de nestorianisme, fut déposé en 511 et exilé à Pétra, où 11 mourut en 518.
  • FLAVIEN (S.), patriarche de Constantinople en 447, fit condamner Eutychès en 448, et périt en 449 a Ëphèse, victime des violences des Eutyohéens. On l'hon. le 15 ou le 18 février.
  • FLAVIENS (les), famille romaine. V. FLAvras.
  • FLAVIGNY, ch.-l. de c. (Côte-d'Or), à 14 k. E. !e Semur; 850 h. Anis très recherchés, bons vins i'ouges. Belle église gothique.
  • FLAVIOBRIGA, auj. Bilhao, v. d'Hispanie (Tar-raoonaise), chez les Cantabres, sur la côte.
  • FLAVIUS, nomd'une famille plébéienne de Rome, 'le laquelle étaient issus les empereurs Vespasien, l'itus et Domitien.—Constance Chlore, Constantin le (jrand, portèrent aussi ce nom.
  • FLAVIUS (Cneus), scribe ou secrétaire d'Appius Claudius, fils d'un affranchi. Il déroba à Appius et publia un recueil des formules sans lesquelles une procédure ne pouvait être valable, formules que les patriciens avaient jusqu'alors cachées soigneusement au peuple. Il acquit par là une grande popularité. Il fut élu édile curule et tribun du peuple [303) et entra dans la suite au sénat.
  • FLAXMAN, sculpteur et dessinateur anglais, né à York en 1755, m. en 1826. Il fut nommé en 1810 membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Londres et professeur dans cet établissement. On estime surtout de lui les monuments funérâires de Hotce et de UTelion à St-Pâul, celui du comte Mansfeld à Westminster, du poëte Collins, à Chichèster ; la Bouclier d^Achille, bas-relief d'après l'Zliotlê, les statues de Reynolds et de Washington. Il fit de beaux dessins au trait pour les œuvres d'Homère, d'Hésiode, d'Eschyle et de Dante. Cet artiste appartient à l'école classique ; il unit l'élégance à la noblesse; il invente et compose bienj mais,dans ses œuvres de sculpture, le fini laisse à désirer. Son OEuvre, gravée par Réveil, a été publiée à Paris, 1832. 2 vol. obi.

[modifier] FLE

  • FLECHIER (Esprit), éVêque et orateur sacre, no en 1632 à Pernes, dans le comtat d'Avignon, d'une famille d'artisans, entra dans la congrégation de la Doctrine chrétienne à l'âge de 16 ans, professa d'abord la rhétorique à Narbonne, vint à Paris en 1661, et obtint la place de lecteur du Dauphin par la protection du gouverneur de ce prince, le duo de Mon-tausier. Fléohier se fit d'abord connaître par des sermons qui obtinrent du succès; mais il réussit surtout dans l'oraison funèbre. Les deux premières qu'il prononça furent celles de la duchesse de Mon-tausier (1672) et de la duchesse d'Aiguillon; (1675). En 1679 il prononça celle de Turenne; c'est là que son talent s'éleva a toute sa hauteur. Louis XIV le nomma en 1685 à l'évêché de Lavaur, puis, en. 1687, à celui de Nîmes. Ce diocèse était rempli de Calvinistes, et l'édit de Nantes venait d'ôtre révoqué : Fléchier sut pourtant se concilier l'affection générale. Il mourut en 1710, regretté de tous également. Cet orateur se place après Bossuet dans l'oraison funèbre ; sa pensée est en général noble, elle n'est pas toujours élevée; son style est fleuri, plein, d'harmonie, mais il pèche souvent par une symétrie monotone dans l'arrangement des phrases, et surtout par l'abus des antithèses. Il avait été reçu à l'Académie en 1675. Ses OEuwes ont été publiées en 1782 par Ducreux, 10 vol. ln-8. On y rema'rque, àteo les Oraisons funèbres, des Sermons, des Panégyriques de saints, une Vie de Commendon, et enfin des histoires de Théodose et de liménès, qui ont plus de mérita littéraire que de valeur historique. Il a laissé de curieux Mémoires sur les grands-jours de Cler-moM, publiés en 1844 seulement par M. Goiiod.
  • FLEEXWOOD (Ch.), gouverneur d'Irlande sous Cromwell, fils de "W. Fleetwood, échanson des rois Jacques I et Charles I, prit de bonne heure du service, se fit élire membre du long-parlement, s'y déclara contre Charles I, fut en 1647 un des commissaires chargés par l'armée dé traiter avec le parlement, et contribua en 1650 au gain de la bataiUe de Worcester. Il épousa la iille de Cromwell, veuve d'Ireton; son beau-père le nomma alors commandant général des troupes d'Irlande, puis vioe-roi de cette île. Néanmoins, Fleetwood s'opposa à ce que Cromwell prît le titre de roi, et fut même un des premiers à faire déposer son fils Richard Cromwell. Proscrit après la restauration des Stuarts, il mourut dans l'obscurité. C'était un homme faible et sans résolution.
  • FLEIX, vgedu dép. de la Dordogne, à 22 kil. O. de Bergerac; 1600 hab. Il y fut signé en Î580 un traité qui fit trêve aux guerres religieuses,
  • FLEMING (Abraham), écrivain anglais, né, à Londres vers le milieu du xvi" siècle, a traduit les Btt-coUques et les Géorgiquei de Virgile, 1575; les Épt" très de Cicéron, les Lettres de Pline, 1576, et a composé quelques ouvrages : Combats entre leDtee et lavertu, 1582; le Diamant de la dévotion, 1586; etc.
  • FLESiMING (f. H., comte de), général suédois, né en 1667, mort en 1728, entra de bonne heure au service de l'électeur de Saxe JeaiL.fieorge, qui l'ho^ nora de son amitié, et fut nommé par Frédéric-Auguste, successeur dèjw prince^ feld-maréohal et premier ministre. Il contribua pmssamment à assurer sur la tête de son maître la couronne de Pologne gui lui était disputée par le prince de Conti. Il poussa avec vigueur la guerre contre Charles XII, et il ne tint pas à lui que ce prince ne fût arrêté lors de la visite imprudente qu'il vint faire à Dresde au roi Auguste. Après la bat. dePultawa, il essaya vainement d'assurer la Livonie à la Saxe, et de décider le roi de Prusse à déclarer la guerre à la Suède.
FLEU — 671  — FLED
  • FLENSBORG, v. murée du Danemark (SIeswig), à 19 k. N. de Sleswig, sur le Flensborg-fiord; 14000 h. Port sûr et profond, étroit d'entrée; chemin de fer. Hôtel de ville, théâtre, bourse, école de navigation. Toile à voiles, tabac, savon, papier, bleudePrusse; fonderie de cuivre; raffinerie de sucre, eau-de-vie de grftins, teintureries; chantiers de construction. Commerce actif, armements pour la pêche au Groenland.
  • FLERS, ch.-L de c. (Orne), à 21 kil. N. de Dom-front; 489o hab. Toiles, coutils, basins. » FLESSELLES (Jacques de), prévôt des marchands de Paris, né en 1721, fut une des premières victimes de la Révolution. Accusé d'entretenir des relations avec la cour et de tromper le peuple en l'abusant par de fausses promesses d'armes et de munitions, il fut tué d'un coup de pistolet à l'hôtel de ville, le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille. Sa tête fut coupée et promenée dans les rues au bout d'une pique.
  • FLESSINGDE, Ylissengen e.n hollandais, v. forte du roy. de Hollande (Zélande), dans l'île deWalche-ren, à 6 kil. S. O. de Middelburg, àl'emb. du Hondt (bras de l'Escaut); 8000 hab. Excellent port militaire et marchand ; chantiers de construction ; bassin pour 50 vaisseaux; siège d'une amirauté, etc. Patrie de Ruyter. —¦ Flessingue est la 1" ville qui, en 1572, se déclara contre les Espagnols. En 1585 le prince d'Orange l'engagea à la reine Elisabeth en garantie d'un prêt fait à la Hollande : les Anglais la gardèrent jusqu'en 1616. Réunie à la France de 1807 à 1814, elle fut bombardée par les Anglais en 1809 : c'est alors que fut détruit son superbe hôtel de ville.
  • FLETCHER (Richard), prêtre anglican, fut chargé en 1587 d'accompagner Marie Stuart à l'échafaud, et montra contre cette malheureuse reine une ani-mosité fanatique. Lorsque la tête eut été tranchée, il s'écria : <t Périssent ainsi tous les ennemis d'Elisabeth ! n II fut fait, en récompense de son zèle, évêque de Bristol, puis de Londres. Cependant il mourut disgracié, en 1596. Ce prêtre s'était marié deux fois.
  • FLETCHER (John), auteur dramatique, fils du précédent, né en 1576, dans le comté de Northamp-ton, fut destiné au barreau, mais renonça à cette carrière pour les lettres, se lia avec le poète Beau-mont, et donna en société avec lui plus de 50 pièces, tragédies et comédies. Il survécut à son ami, mort en 1615, et fit seul quelques nouvelles pièces. Il mourut de la peste en 1625. Autant qu'il est possible de distinguer les ouvrages des deux amis, on estime davantage les comédies de Fletcher; elles brillent par l'esprit, la vivacité et la fidélité des peintures de mœurs. Les meilleures sont : le Fat, le Capitaine, le Voyage des amants, l'Ennemi des femmes. Contemporains de Shakespeare, Beaumont et Fletcher eurent de leur temps plus de vogue que ce grand poète. L'édition la plus complète de leurs œuvres estceUe deDyce, Londres, 1844, llvol. in-8. Elles ont été traduitesdansles Chefs-d'œuvre des tMâ^ tresétrangers,ï8'l3et séparémentparE. Lafond,1864.
  • FLETCHER uE SALTOUN (André), patnoto écossais, né à Saltoun en 1653, mort à Londres en 1716. Membre du parlement d'Écosse, il se montra orateur énergique, républicain zélé, combattit successivement le gouvernement de Charles II, de Jacques II et de Guillaume III, entra dans la conspiration de Monmouth, et s'opposa toujours à la réunion de l'Écosse et de l'Angleterre. Il a laissé quelques écrits politiques qui ont été réunis à Glasgow, 1749.
  • FLEURANCE ou FLEORANGEs, ch.-l. de c. (Gers), à 11 kil. S. de Lectoure; 2900 hab. Jolie ville. Commerce en grains, eau-de-vie, plumes d'oie, etc. —
  • Ane seigneurie qui a donné son nom à un membre de la maison de La Mark. V. mark (Roèert III de la).
  • FLEURIEU (Ch. P. CLAKET, comte de), ministre de la marine sous Louis XVI, membre de l'Institut, né à Lyon en 1738, m. en 1810, entra dès l'âge de 13 ans au service de mer et nlontra de bonne heuïe une habileté et une instruction surprenantes : en 1763, il fabriqua, de concert avec Ferdinand Ber-thoud, la première horloge marine qu'on eût encore vue. Nommé en 1776 directeur général des ports et arsenaux, il dirigea les opérations navales de la guerre d'Amérique et fournit les plans des voyages de découverte entrepris par LaPérouse et le chevafier d'Entrecasteaux. Appelé en 1790 au ministère delà marine, il donna sa démission l'année suiVcinte, et fut nommé gouverneur du jeune Dauphin (Louis XVII). 11 devint membre du Conseil des Anciens en 1797 ; fut exclu de cette assemblée le 18 fructidor, et appelé par Bonaparte au conseil d'État après le 18 brumaire, On a de lui : Découvertes des Français dans le S. E. de la Nouv.-Guinée en 1768"et 1769, Paris, 1790; Le Neptune Américo-septentrional, 1780; LeNeptUM des mers du Nord, 1794. On lui doit aussi la rédaction du Voyage autour du monde fait pendant les années 1790 e( 1792, par Etienne Marâiand, an vi (1798). Ses ouvrages sont précieux par l'exactitude des détails et la perfection des cartes hydrographi-" ques. — On a donné son nomà une baie de la Terre deDiémen, sur la côte orientale, découverte en 1802 par Baudin; —et à une île située à l'extrémité N. O. delà Terre de Van Diémen, découverte en 1798 par Flinders, puis explorée par Freycinet.
  • FLEURUS, V. de Belgique (Hainaut), dans une vaste plaine, près de la Sambre (r. g.), à 11 kil. N. E. de Charleroi; 4000 h. Station. Cailloux roulés de quartz hyalin dits diamants de Fleuras. ^ Cette v. a donné son nom à 4 batailles mémorables : la 1" en 1622, entre l'armée espagnole sous les ordres de Gonzalès de Cordoue, général de la ligue catholique, et les troupes de l'Union protestante commandées par le bâtard de Mansfeld : les deux partis s'attribuèrent l'avantage; — la 2» eh 1690 : le maréchal de Luxembourg y défit G. Frédéric, prince de WaldeCk, l'un des plus habiles générâ.ux de la ligue d'Augs-bourg; — la 3" livrée le 26, juin 1794 (8 messidor an II). le général Jourdan y défit les Impériaux sous les ordres du prince de Cobourg; c'est la plus importante; elle donna la Belgique à la France; c'est à cette bataille qu'on fit pour la l" fois'usage de l'aérostat; — la 4°, plus communément appelée iataitte de Li-gny, eut lieu le 16 juin 1815 : Napoléon y défit complètement le général prussien Blûcher.
  • FLEUR Y, Floriaeum,, noin commun à un grand nombre de bourgs et villages de France. Les plus connus sont : 1° un vge dudép. de l'Aude, à 16 k. N. E. de Narbonne ; 1305 h. Ane baronhie érigée en 1736 en duché-pairie pour un neve'u du cardinal de Fteury ; — 2" Fleury-sur-AndeUe (Eure), ch.-l. de C, à 15 k. N. des Andelys; 1400 hab. Église toute moderne. Filatures, tissage mécanique, imprim. sur indiennes ; — 3° Fleury-sur-Loire ou Saint-Benoît-sur-Loire, bourg du Loiret, à-3S kE. N. O. de Gien; 1640 h. Ane monastère de Bénédictins, où se conservaient les reliques de S. Benoît; il n'en reste que l'église, qui renferme le tombeau de Philippe I. La bibliothèque était une des plus riches de France.
  • FLEURY (l'abbé Claude), sous-précepteur des enfants de France, né à Pans en 1640, mort en 1723, embrassa l'état ecclésiastique en 1667 après avoir été pendant 9 ans avocat au parlement; fut nommé en 1672 précepteur des princes de Conti, et devint en 1689 sous-précepteur des ducs de Bourgogne, d'An-iou et de Berry, petits-fils de Louis XIV, dont Féne-Ion était le précepteur, et fut nommé en 1717 confesseur de Louis XV. 11 avait reçu en 1706, comme récompense de ses soins, le prieuré d'Argenteuil, et avait été admis à l'Acad. française en 1696. Fleury est surtout connu par ses ouvrages : les principaux sont
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  • le Catéchisme historique, 1679; les Mœurs des Israélites, 1681 ; les Mœurs des Chrétiens, 1682; ITroite du choix des études, 1686; enfin, l'Histoire ecclésiastique, précédée du Discours sur cette histoire, 1691 et années suivantes, 20 vol. in-4 : c'est le plus important de tous. Cette histoire s'étend depuis l'établissement du Christianisme jusqu'en 1414. Il en a paru chez Didier en 1840 une nouvelle édition en 6 vol. grand in-8, avec 4 livres inédits, qui contiennent l'esquisse du xv" siècle (1414-1517). On trouve dans l'Histoire ecclésiastique de Fleury un style facile et naturel, une vaste érudition, une morale pure, de sages réflexions; mais la critique y est quelquefois outrée : son 9" Discours sur l'église gallicane a été mis à l'Index à Rome. Rondet a réuni ses Opuscules en 5 vol., Nîmes, 1780; Ëmery a publié en 1807 de Nouv. Opuscules.
  • FLEURY (André Hercule de), cardinal et ministre, né à Lodève en 1653, fut d'abord aumônier de Louis XIV, devint en 1698 évêque de Fréjus, fut choisi en 1715 par le vieux roi mourant pour être précepteur du jeune Louis XV, et sut gagner toute la confiance de son élève. En 1726 il fut choisi pour remplacer le duc de Bourbon dans la charge de premier ministre; la même aunée, il fut nommé cardinal. Il montra de la sagesse dans l'administration intérieure, diminua les impôts et mit quelque ordre dans les finances; mais il ne sut pas maintenir l'influence de la France au dehors, et abandonna Stanislas, roi de Pologne, dans la guerre qu'il soutenait pour reconquérir son trône ; cependant, par le traité de Vienne (1736), il fit céder par l'Autriche au roi déchu les duchés de Lorraine et de Bar, en stipulant que ces duchés, après la mort de Stanislas, reviendraient à la France. Dans la guerre de la succession (1740), le cardinal ne fit pas encore jouer à nos armées un rôle bien brillant, mais il ne vit pas la fin de cette guerre : il mourut en 1743. Honnête, désintéressé, simple et sans faste, Fleury eut les qualités de l'homme privé plutôt que les talents du ministre. Il avait été élu membre de l'Académie française en 1717, de celle des sciences en 1721, de celle des inscriptions et belles-lettres en 1725, et avait les titres de proviseur de Sorbonne et de supérieur de la maison de Navarre.
  • FLEURY (J. BÉNARD, dit), Célèbre comédien, né en 1750 k Lunéville, mort en 1822, était fils d'un des acteurs de la troupe du roi Stanislas. Il débuta à la Comédie-Française en 1772, et réussit parfaitement dans les rôles'de petits-maîtres, de courtisans, de mauvais sujets. On ne se lassait pas de l'applaudir dans le Chevalier à la mode, l'Homme abonnes fortunes, et surtout dans le marquis de l'École des bourgeois. Il quitta la scène en 1818. On a publié en 1836 de prétendus if^moires de Fleury, faits d'après quelques notes trouvées dans ses papiers après sa mort.
  • FLEVO (lac), lac situé jadis au N. du Rhin inférieur, dans le pays des Bataves, et qui communiquait par un étroit canal (dit Flevum ostium'j, avec l'Océan Germanique. L'irruption des eaux de l'Océan en 1225 l'agrandit et en fit le Zuyderzée actuel.
  • FLIBUSTIERS (de flyboat, vaisseau qui vole; ou plutôt de free booter, libre pillard), pirates des Antilles qui se sont fait un nom dans le xvu* siècle par leur audace et leur acharnement contre les Espagnols. Descendus de ces Boucaniers de l'île de St-Domingue dont les Espagnols avaient détruit le commerce, ils s'établirent dans l'île de la Tortue près de St-Domingue, d'où ils couraient les mers, pillant les colonies et les vaisseaux espagnols, et dissipant ensuite leur butin dans la débauche. Les plus fameux furent : l'Anglais Morgan, qui prit Panama en 1670; Pierre Legrand, de Dieppe, qui avec une barque montée par 28 hommes enleva le vaisseau amiral espagnol ; Nau l'Olonnais et Michel le Basque qui prirent Maracarbo, et Monbars l'Exterminateur qui en 1683 s'empara de la Vera-Cruz. Le dernier exploit de ces pirates fut la prise de Carthagène (Amérique), dont ils s'emparèrent en 1697, à l'aide d'une flotta de corsaires français. Qepuis cette époque leur nombre diminua sensiblement: l'histoire n'en parle plus après le xvii' siècle. CExmelin (1775) et Archennolz (1804) ont écrit l'JEfistot're (les Flibustiers.
  • FLXNDERS (Matth.), navigateur anglais, né vers 1760, mort en 1814, parcourut en 1798 aveçBass les côtes de la Nouv.-Hollande, découvrit le détroit de Bass qui sépare la Terrêde Van Diémen du continent, et publia à son retour: Voyage aux Terres australes pendant les années 1801-1803, Londres, 1814.
  • FLINDERS (Terre de), partie de la côte S. de l'Australie, entre les 130° et 136° de long, E., est bornée à l'O. par la Terre deNuyts.
  • FLINSBERG, V. desjîtats prussiens (Silésîe), près de la Queiss, à 25 k. S. O. de Lœwenberg; 2500 h. Verrerie. Eaux minérales.
  • FLINT, V. d'Angletet^e (pays de Galles), anoiea ch.-l. du comté de Fliaf, à l'emb. delaDeeetà 17k. S. O. de Liverpool;32io hab. Bains de mer. Ruines d'un château fort. Richard II fut pris près de là et forcé de céder sa couronne au duc de Lanoastre (Henri IV), en 1399. — Le comté de Flint, entre ceux de Denbigh à l'O., de Chester à l'E. et la mer d'Irlande au N., a 45 kil. sur 20 et 70000 hab. Il a pour capit. Mold, qui a récemment remplacé Flint. Pâturages, grains: plomb, houille, zinc, etc.
  • FLIZE, ch.-l. de c. ÏArdennes), à 7 kil. S. E. de Mézières; 300hab. Ano. château, converti en manufactures de draps, forges, fabriques d'essieux.

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  • FLODDEN, hameau" d'Angleterre (Northumber-land), à 18 kil. S, de, Berwick, est célèbre par la bat. qui s'y livra en 1513, entre les Anglais, commandés par Surrey, et les Écossais, commandés par Jacques IV: le roi d'Éoosse y périt avec presque toute sa noblesse.
  • FLODOARD, chroniqueur français, né à Ëpernay en 894, mort à Reims en 966, était chanoine de la cathédrale de cette ville. On a de lui une Histoire de l'église de lleims, écrite en latin, et pleine do recherches aussi' exactes que savantes, publiée par Sirmond, Paris, 1611; par Colvener, Douai, 1617, et réimpr., avec une trad. franc, de M. Lejeune, par l'Aoad. de Reims, 1854; et une Chronique estimée, qui s'étend de 919 à 966, publiée par Duohesne, et trad. par M. Guizot dans sa Collection des Mémoires relatifs à l'histoire de France.
  • FLOGNY, ch.-l. de c. (Yonne), à 14 kil. N. O. de Tonnerre, sur l'Armançon et le canal de Bourgogne, est traversé par le chemin de fer de Paris à Lyon ; 382 hab. Auxenv., restes d'un camp romain.
  • FLOR (Roger de), célèbre aventurier, né vers 1260, était fils d'tm grand fauconnier de l'empereur Frédéric II, et était entré fort jeune dans l'ojare des Templiers. Marin et guerrier, il s'était déjà signalé à St-Jean-d'Acre contre les Musulmans, et eti Sicile en combattant pour Frédéric contre les princes de la maison d'Anjou, lorsqu'il offrit ses services, en 1303, à l'empereur grec Andronie, pressé par les Turcs. Il passa en Anatolie en 1304 avec une armée composée de Catalans, d'Ajagonais et d'Almogavares, battit les Turcs en plusieurs rencontres, et obtint d'Andronic en.récompense la main de sa nièce avec le titre de César; mais, sa faveur ayant excité la jalousie de Michel, fils deJ'empereur, il fut égorgé pal ordre de ce prince, 1307. Ses soldats le vengèrent en ravageant les provinces byzantines.
  • FLORAC, cli.-l. d'arr. (Lozère), à 85 kil. S.E. de Mende, sur le Tarnon, près de son confluent avec le Tarn; 2000 hab.Trib. de 1" inst., église calviniste. Eau minérale, mûriers, vignes.
  • FLORAUX (Jeux), fêtés célébrées à Rome en l'honneur de la déesse Flore. V. elobe. Dans les temps modernes, on a donné ce nom à une institution littéraire qui existe àToulouse et qui a pour but d'encourager la poésie. On y distribue aux meilleurs vers des prix qui consistent en différentes (leurs, d'or ou d'argent, telles que la violette, l'églantine,Ie souci, l'amarante, le Us. Cet institution fut fondée en 1322 par plusieurs poètes qui se réunirent pour former ce qu'on appela le Collège de la gaie science; elle fut renouvelée vers 1500 par Clémence Isaure, et fut, en 1695, érigée en académie, EUe subsiste encore aujourd'hui. La distribution des prix a lieu, chaque année, le 3 mai.
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  • FLORE, Flora, déesse des fleurs et des jardins chez les Romains, épouse de Zéphyre, était représentée la tête et les mains chargées de fleurs. Son culte, établi chez les Sabins, fut introduit à Rome par Tatius. On célébrait en sou honneur les jeux floraux, qui avaient lieu à l'époque de la floraison (avril). Ils se célébraient la nuit : il y régnait une grande licence. Renouvelés vers 230 av. J.-C, ces jeux ne devinrent annuels qu'à partir de 174 av. J.-C. Selon Lactance, le culte de la déesse Ploreaurait pour origine un legs qui aurait été fait au peuple romain par une courtisane nommée Flora, à la condition qu'on célébrerait tous les ans une fête en son honneur.
  • FLORE (Ste), née à Cordoue d'un père musulman, fut élevée par sa mère dans la religion chrétienne et subit le martyre plutôt que d'abjurer, en 851. On l'honore le 24 nov.
  • FLORE (FRANC-), peintre flamand. V. ploris.
  • FLORENCE, Florentia Tuscorum chez les anciens, Firen;;e en italien, capitale de la Toscane, sur l'Arno, dans une situation délicieuse, à 372 kil. N. O. de Rome, et à 1400 kil. S. E. de Paris; 110000 hab. Archevêché, résidence de l'administration; cour d'appel, université fondée en 1438, école de médecine et de chirurgie, écoles pies. Édifices superbes et qui en font une des plus belles villes du monde ; palais Pitti, Vieux-Palais ou degli Ofjici, contenant la galerie de Florence ou de Médicis, nombreux palais appartenant à des particuliers; magnifique cathédrale dite Duo-mo; belles églises; beaux jardins et agréables promenades, notamment celle des Cascine; places vastes et richement décorées; neuf théâtres (la Pergola, Cocomero, etc.). Les statues, tableaux et autres objets d'art se trouvent en profusion à Florence. Cette Ville a de plus beaucoup d'établissements scientifiques, artistiques et littéraires (bibliothèques Maglia-becchiana, Laurentine, Musée florentin, Musée d'histoire naturelle); plusieursacad. et sociétés savantes, entre autres l'Académie delta Crusca; une célèbre école de peinture, un observatoire, etc. Florence fabrique les taffetas dits florence, des chapeaux de paille, des lainages, de la carrosserie, des instruments de mathématiques, des parfums et des liqueurs; on y fait de belles mosaïques en pierre dure. Patrie des Médicis, du Dante, de Boccace, de Machiavel, de Guichardin, de Villani, de Marsile Ficin, d'Améric Vespuoe, de Cimabué, de Bru.ielleschi, d'André del Sarto, et d'un grand nombre de peintres qui ont formé l'école dite Florentine; des musiciens LuUi et Cherubini, de plusieurs papes, entre autres LéonX. — Florence existait du temps desÉtrus-ques, mais elle n'eut quelque célébrité que quand Sylla en eut fait une colonie romaine (81 av. J.-C). Etle était au iv' siècle la capit. de laprov. d'Êtrurie. Stilicon y remporta une grande victoire sur Radagaise en 406. Prise et reprise successivement par Totila, par Narsès, elle finit par être ruinée : Charlemagne la releva en 781. Tout en faisant partie du marquisat de Toscane, elle resta à peu près maîtresse d'elle-même et finit par s'ériger en république. Longtemps étrangère aux factions qui décniraient l'Italie, elle elle était arrivée à un haut point de prospérité; mais eu 1215 elle prit part à ces discordes, et depuis ce temps elle devint la proie de l'anarchie : eUe fut dans l'Italie centrale le siège de la puissance des Guelfes. Son gouvernement subit de fréquentes variations; cependant sa tendance fut éminemment démocratique : elle s'érigea en république en 1250 et se donna eu 1282 une constitution dite Ordinamenti di gius-liîia, qui fit arriver au gouvt les Arts majeurs [le gros commerce). Souvent en guerre avec l'empire, avec Milan, avec les Pisans, avec les papes; soumise à Naples de 1314 à 1317, puis de 1326 à 1328; à Gautier de Brienne, duc d'Athènes, de 1342 à 1343; gibeline un instant, de 1378 à 1383, elle acquit au milieu des guerres Pistoie, Arezzo, Pise, Cortone, Livourne, et s'assura la domination de toute la Toscane. Elle tomba à partir de 1421 sous l'influence des Médicis, et finit, malgré quelques révolutions passagères, malgré l'occupation momentanée des Français (1494) et les prédications de Savonarole, par devenir le patrimoine de cette famille. EUe conserva d'abord le nom de république: mais, à partir de 1569, Florence et son territoire furent érigés en grand-duché sous le titre de grand-duché de. Toscane (F. ce nom). — A Florence se tint en 1439 le 18° concile œcuménique, suite de celui de Ferrare, qui lui-même faisait suite à la partie du concile de Bâle tenue de l'aveu du pape. On s'y occupa des moyens de réunir les églises d'Orient et d'Occident. Cette ville fut désolée en 1348 par une peste horrible, dont Boooace a laissé une célèbre description.
  • Le nom de Florence a été donné à plusieurs villes' des Etats-Unis : la plus importante est dans l'Ala-bama, sur le Tenessee; 2000 hab.
  • FLORENCE (le cardinal de). F. zabahella.
  • FLORENSAC, ch.-l. de c. (Hérault), à 8 kil. S. E. de Pezenas ; 3525 hab. Beau pont suspendu.
  • FLORENT (S.), abbé du monastère de Glonne, auj. St-Florent-le-Vieux, mort au commencement du v° siècle. On le fête le 7 nov. — Il ne faut pas le confondre avec S. Florentin, qui est bon. le 27 sept.
  • Le nom de Florent a été porté par plusieurs comtes de Hollande. Y. hollanoe (liste des comtes).
  • FLORENTIA, auj. Fioren%uola et Florence.
  • FLORES, une des Acores, la plus ocoid., par 33° 28' long. O., 39° 33' lat'. N. ; 15 000 hab. : 23 kil. sur 14.; oh.-l., Flores. OrseiUe, vins, grains, bons fruits.
  • PLORÈs, une des îles de la Sonde, par 117° 37-120° 45' lotig. E., 7°53'-9° 3'lat. N.: 310 kil. sur 90. On y remarque un volcan. Cannelle sauvage, sandal, coton, riz, bois de sapan. Habitants malais ; quelques Portugais. L'île appartient à la Hollande. — On nomme Détroit de Florès le canaîqui se trouve entre l'île de Florès et les îles de Solor et de Sabroun.
  • FLORIACUM. F. fleury.
  • FLORIAN (J. P. CLARIS de), littérateur, né en 1755 au château de Florian (près de Sauve, Gard), avait pour mère une dame espagnole et pour grand-oncle Voltaire, qui de bonne heure encouragea ses essais. Il entra comme page chez le duo de Penthiè-vre, servit quelque temps comme officier de dragons, puis vint se fixer à Anet et à Sceaux, auprès du duo de Penthièvre, dont il devint le favori et dont il distribuait les bienfaits. Il fut reçu à l'Académie française en 1788. La Révolution vint troubler son bonheur: il fut incarcéré en 1793 et mourut peu après à Sceaux en 1794, à 38 ans. Florian s'était exercé dans plusieurs genres : quoiqu'il manquât de vigueur et de génie, il se distingua toujours par la grâce et la sensibilité. Il a écrit de petites comédies remarquables par le naturel et la délicatesse : les Deux billets, Ul9;Jeannot et Colin, n80;lesi)euœ jumeaux de Bergame, le Bon ménage, 1782, pièces jouées au Théâtre-Italien et dont Arlequin est le héros; des nouvelles, pleines d'intérêt, des pastorales, dont les plus estimées sont SsteWe et Galotée(17S3); des poèmes en prose, Numa Pompilius (1786), Gon-galvede Cordoue (1791), précède d'un excellent Prrf-cii- sxtr les Maures, et des Fables charmantes, en vers, qui lui assurent le premier rang après La Fontaine. Il avait beaucoup étudié la littérature espagnole : il a laissé une traduction libre ieDon Quichotte. lia été fait plusieurs éditions de ses œuvres ; on distingue celles de Briand, 1823-24, 13vol.in-8, etdeFr. Jauf-fret, 1837, 12 vol. in-8. Fr. Jauffret a écrit sa fie, et Lacretelle son Éloge.
  • FLORH'A-BLANCA (don José monino, comte de), ministre espagnol, né en 1729 àHeUin (Murcie), m.
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  • en 1808, fut d'abord ambassadeur près delà cour de Rome et fit preuve, dans cette mission, de talents qui le firent choisir pour principal ministre par Char-le." III, 1777. Son administration à l'intérieur fut sage,et glorieuse : il favorisa les sciences, les arts, le commerce et l'industrie, créa des routes, des canaux, des aqueducs; mais il échoua dans irne expédition contre Alger et dans l'entreprise de chasser les Anglais de Gibraltar-, en outre, il engagea son pays dans une guerre ruineuse et impoliflque contre l'Angleterre en prenant parti pour les États-Unis. Disgracié par Charles IV en 1792, il resta plusieurs années emprisonné à Pampelune. Il ne reparut qu'en 1808 et fut alors élu président de la junte centrale; mais il mourut la même année.
  • FLORIDE, presqu'île et Etat de l'Union, au N. E. du golfe du Mexique, à l'O. de l'Atlantique, au S.E. de l'Étatd'Aîabama et au S. delà Géorgie; 470kil. sur 200; 140425 habitants, dont 61 745 sont esclaves); capit., Tallahassée. Jadis la Floride étaitdivisée en Floride orient., ayant pour ch.-l. St-Augustin, et Floride oceid., ayant pour ch.-l. Pensacola, d'où le nom de Deux-Florides donné souvent à ce territoire. Terrain plat, bas et marécageux. Savanes immenses; Hables en beaucoup d'endroits ; chaleur étouffante et fièvres terribles. Plusieurs lignes de chemins de fer. — Le nom de Floride, qui vient de Pâques-Fleuries, l'ut donné à cette contrée par Juan Ponce de Léon, qui y débarqua en 1512 le dimanche des Rameaux ou de Pâques-Fleuries. Longtemps on donna le nom de Floride à tout le pays situé à l'E. du Mississipi. Sur ce vaste espace vivaient six puissantes nations indigènes: les Natchez, lesCriks,les Séminoles.lesTchik-kasah. les Chaotas ou Têtes-Plates, les Yazoux. Les Espagnols se rendirent maîtres du pays après une vigoureuse résistance, en 1539, et ils le possédèrent jusqu'en 1763, époque à laquelle la Floride fut cédée à la Grande-Bretagne. En 1781, les Espagnols la reconquirent, et le traité de Parisen 1783 leur en confirma la possession ; en 1820 les États-Unis l'achetèrent à l'Espagne et en firent un territoire, qui devint État en 1845. Les tribus indiennes de ce pays, quoique fort réduites en nombre, ont longtemps tenu en écbec les Américains: en 1846 elles ont été pour la plupart transportées au delà du Mississipi. La Floride s'est séparée de l'Union en 1861. — On nomme Traité des Florides un traité conclu en 1819 pour fixer les limites des États-Unis et du Mexique.
  • FLORIEN, ilf. Antonius Florianus, frère utérin de l'empereur Tacite, prétendit lui succéder après sa mort, en 270, et se fit reconnaître par le sénat. Pro-bus ayant été proclamé par les légions d'Orient, il marcha à sa rencontre; mais il fut battu à Tarse en Gilicie et ses propres soldats le massacrèrent. Il n'avait régné que deux mois.
  • FLOWS (Franz), dit Franc-Flore, peintre d'histoire, né à Anversen 1520, m. en 1570, fut surnommé par ses compatriotes le Raphaël flamand, quoiqu'il fût loin d'égaler ce grand maître. Après avoir visité l'Italie, il se fixa à Anvers. Il jouit de l'estime de Charles-Quint et de Philippe II, et amassa par son talent une grande fortune; mais il se déshonora par son intempérance. On distingue parmi ses œuvres de beaux Arcs de triomphe, les Douze travaux d'Hercule, un Jugement dernier (à Bruxelles), la Chute des mauvais anges (à Anvers). — B. forma un grand nombre d'élèves dont le plus célèbre est son fils François, dit Floris le Jeune.
  • FLORUS (L. Annœus Julius), historien latin, qu'on croit natif d'Espagne et de la famille de Sénèque et de Lucaîn, vivait probablement au n» s., sous Trajan et sous Adrien. On a sous son nom un. Epitome ou Abrégé de l'histoire romaine depuis Romulus jusqu'à Auguste, en 4 livres, ouvrage écrit d'un style brillant et rapide, mais quelquefois déclamatoire. On lui attribue a tort le Pervigilium Yeneris et quelques autres poésies, qui paraissent être d'une époque postérieure. Les meilleures éd. de Florus sont celles adusum Delphini, données par Tanneguy Lefèvre , Paris, 1674; deMaittaire, Londres, 1715; de Buker, Leyde, 1722; de Hubner et Jacobitz, Leip¥., 1832, et de Otto Jann, Leips., 1852. Il a été trad.par Coêf-fetau, 1618; par l'ablJé Paul, 1774; par Ragon, 1826 (dans la collection de Panokoucke); par Ducozoir, 1829, et dans la collection Nisard. On en a aussi uns trad. par le duo d'Orléans, frère de Louis.XIV.
  • FLOUR (S.), 1" év°èque de Lodève, prêcha la foi dans le Languedoc et l'Auvergne, et fut, selon une légende fort douteuse, martyrisé vers 389. H donna son nom à la v. de St-Flour. On le fête le 5 nov.
  • FLUDD (Robert), Uobertus de Fluctibus, né à Mil gâte (Kent) en 1554, mort à Londres en 1637, cultiva toutes les sciences connues de son temps, surtout la médecine et' la physicrue: donna, dans les erreurs de la théosophie, de l'atchimie, de, la magie, et s'affilia aux Rose-Croix. Ses écrits, presque inintelligibles, jouirent cependant d'une grajide réputation et furent réfutés par Kepler, Gasseadi et Mer-senne. Les principaux sont : Vtriusque Cosmi histo-ria, Oppenneim, 1617; Desupernaturalimicroscom'. historia, \6l^;ClavisphilosopMx et alchilAiie flud-danx, Francfort, 1633. Ses OEumes forment 6 voï. in-fol. Il y traite desjsciences occultes et prétend révéler les mystères du monde invisible, amsi que les rapports du ciel avec la terre.
  • FLUE (Nicolas de), saint personnage suisse, né en 1417 dans le canton d'Unterwâld, mort en 1487. Après avoir passé 50 ans dans la pratique de toutes lesvertus, et avoir été élukndamman de son canton, il se retira dans un ermitage. Néanmoins,,il conserva toujours une grande influence : il empêcha la guerre civile entre les eanfôns suisses et les habitants de Soleure et de Fribourg, et fit admettre ces 2 villes dans la confédération, 1481. On lui attribue, entre autres ouvrages, un Traita de la Vis wïî'toîre. lia été béatifié par Clément IX. ïés murs de l'église de Stanz sont ornés de légendes empruntées à sa vie.

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