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Combatique - Wikipédia

Combatique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Image:fauchage_hanche_naban0.jpg Projection par bascule et fauchage de hanche (lutte sportive)


Sommaire

[modifier] Définition

Ce courant de recherche né dans les années 1970 a pour l’objet l’étude de l'acte d’opposition dans le domaine des pratiques de combat* ou plus exactement des sports de combat. Cette science** appartient au groupe des sciences du combat et s’intéresse plus particulièrement à l’étude des activités de l’individu en situation duelle (analyse réflexive de l’acte d’opposition, étude des conditions générales du duel, des situations de duel, des faits de l’opposition). Exemple de domaines explorés : élaboration d’un répertoire de modèles de fonctionnement tactique, relations entre les opérations stratégiques et leurs conséquences sur le comportement, identification de conduites intentionnelles.

Grâce à un langage qui lui est propre, elle élabore des modèles explicatifs et des théories1 rendant compte des comportements de combat. Le principal objectif est d’étendre le rationalisme des conduites (explication des phénomènes et actions) et non la réduction à des rapports de cause à effet.

Ses problématiques principales sont : la formation des normes et des attitudes (schémas tactiques, habitus techniques, etc.), la pression mentale…

Entre autre, la combatique peut choisir comme sujet d’étude, « la construction de l’intelligence de jeu ». Cette dernière peut être déclinée en sous-catégories (Ex. : intelligence en défense/riposte ou intelligence d’élaboration d’une stratégie d’action ou d’adaptation…).

Outre son aspect diagnostique de l’acte d’opposition, elle peut définir une problématique de recherche (Ex. : il semblerait que chez le pratiquant, l’intelligence du jeu contre-offensif se développe plus tardivement que l’intelligence du jeu offensif. Confirmer ou infirmer cette hypothèse en justifiant sa proposition).

On assiste avec cette nouvelle approche à une sorte de révolution des manières d’étudier l’acte d’opposition. Le savoir de l'expert va émerger et s'organiser autour d'un formalisme qui va éclairer la pratique de l’athlète (A. Delmas, 1973).

(*) Appelées par d’autres : ‘’activités physiques de combat’’ (APC) ou ‘’activités physiques et sportives de combat’’ (APS-C) (**) Une science à pour but la découverte des lois des phénomènes (Cuvillier, 1974) (1) théorie : « discours explicatif d’un fait dans le but de généralisation » (H. Lamour, 1991)


Quand on veut enfoncer un clou, il ne s’agit pas tant de taper fort que de taper sur le clou. - Proverbe français


Image:contre_front1.jpg Coup de contre (boxe sportive)


Comme toute science, elle se définit par les propriétés suivantes :

  • son objet d’étude (spécifique et unitaire) : donc l’étude des "comportements de combat".
  • son champ d’application, d’expérimentation et d’intervention : les pratiques de combat (sports de combat). Son champ d’application peut être partagé par d’autres disciplines tel la psychologie, les sciences de la communication, les sciences du comportement, la biomécanique, etc.
  • ses méthodes et procédures : la méthode expérimentale, la méthode clinique, etc.
  • ses outils : les théories et données issues des différentes recherches, tels ceux de l'analyse systémique, de l'intelligence artificielle, l'analyse comparative, etc. Egalement, sa recherche peut être éclairée par courants doctrinaux : associationnisme, gestaltisme, phénoménologie, structuralisme, etc.


Image:epaule_lethwei.jpg Projection par bascule (boxe sportive)


Cette science produit de la connaissance et des faits construits qui vont permettre de faire des découvertes afin de ne pas stagner dans les trouvailles du passé. On ne peut pas se contenter de légitimer le passé mais avancer et dépasser ses erreurs par tâtonnements successifs.

Les faits ne parleront pas d’eux-mêmes, mais seront une réponse à des questions dans le but de faire évoluer cette science.

Des outils propres à cette science (concepts, notions, modèles, théories, démarches, etc.) permettent l'exploitation des savoirs révélés.

Les productions de cette science devront également faire place à une critique (étude de la constitution et du fonctionnement des savoirs et donc de leur démarche, dans une perspective visant tant à leur compréhension qu’à leur critique éventuelle : validation des savoirs et concepts véhiculés par la théorie).


Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement..." - N. Boileau


Image:naban_arakan.jpg Saisie mutuelle (lutte sportive)

[modifier] Historique

Dans les années 1970, alors entraîneur et étudiant en STAPS, Alain Delmas imagine une science qui s'intéresserait à l'étude des duels sportifs, la combatique. Il élabore une série de propositions fondée sur le modèle systémique et qui se rapporterait principalement aux aspects contextuels de l'opposition sportive. Il identifie, dans un premier temps, un ensemble de comportements de combat se rapportant aux principes stratégiques qu'il énoncera dans son mémoire de BEES 2° (Sujet : formation des entraîneurs de club - observation de l'acte d'opposition et exploitation des données).

Ensuite, il identifie un ensemble de concepts-clés communs à de nombreux sports de combat, afin de pouvoir s'orienter vers différents champs de recherche.


Image:ad2.jpg Alain Delmas


Le bon enseignant est celui qui, tout en répétant l'ancien, est capable d'y trouver du nouveau - Entretiens de Confucius


[modifier] Objet d'étude

Son objet d’étude (spécifique et unitaire) est donc l’étude de l’acte d’opposition et plus précisément des comportements de combat. Il s'agit de recenser l'ensemble des actions et de les caractériser. L'obtention d'éléments objectifs sur les situations d'opposition permettra d'enrichir le processus de formation des pratiquants.

L'acte d'opposition (la conduite des pratiquants et également l'activité du coach) est décortiqué scientifiquement par des chercheurs en sciences du combat : ils observent, analysent et tentent de comprendre "ce qui s'y passe". Ces investigations vont ainsi élaborer des modèles explicatifs et des connaissances propres du "savoir-combattre".

[modifier] A quoi sert cette science ?

Le but de cette science est de rendre compte de la complexité de l'acte d'opposition. Les modèles explicatifs de l'acte d'opposition vont être décrits comme un compromis entre le savoir que l'on veut appréhender et les moyens des représentations précédemment connues.

L'enjeu d'investigation touche ici à l'originalité propre aux sports de combat: actions de jeu, comportements-types, communication spécifique, etc.


Image:coup_de_genou8.jpg Coup de genou remontant après une saisie de la nuque (boxe sportive)

[modifier] Mission

Pour le chercheur (fondamentaliste):

  • Rendre compte de la structure (composition) et du fonctionnement du système (très complexe de l’acte d’opposition).
  • Analyser l’acte d’opposition et les comportements en présence (recensement des opérations de combat, raisonnements des protagonistes, élaboration des décisions d’action, planification et contrôle d’exécution, situations sur lesquelles s’effectue le traitement des tâches de combat, etc.).

Et pour aller au service du praticien de terrain (entraîneur ou autre) :

  • Faciliter l’appropriation des conditions de l’obtention de savoir-faire* (le « savoir-combattre ») dans le but d'aider à la réalisation de performances chez l'athlète. Ex. : expliciter les théories et principes de la stratégie ou être capable d'analyser les différents types d’opposition.


Image:cobra1.jpg Coup de contre en technique de poing à l'occasion d'une offensive en coup de pied de balayage (art de combat)

[modifier] Domaines d'étude

La recherche (spécifique et unitaire) porte sur les domaines suivants :

  • Compartiments de jeu et phases de jeu (attaque, défense, contre-attaque)
  • Les secteurs d’activité : analyse du jeu adverse, intentions de jeu, planification du jeu, organisation, gestion, conduite (pilotage/contrôle), régulation
  • Tâches et sous-tâches de match (actions et opérations de match).

Compétences et fondamentaux étudiés :

  • Défendre
  • Attaquer
  • Imposer son jeu
  • S'adapter à l'opposant
  • utiliser l'activité adverse

L’ensemble des termes et expressions sont définis dans le lien interne de Wikipedia : langage du combat.


Image:devie_genou.jpg Déviation à l'aide du genou levé à l'occasion d'une attaque en coup de genou direct (boxe sportive)


[modifier] Concepts centraux

Complexité du combat, contexte significatif, fiche d’analyse, ingénierie en combatique, savoir-combattre, variables comportementaux pertinents.


Image:immobili1.jpg Immobilisation au sol par une technique de saisie du haut du tronc (lutte sportive)

[modifier] Mots-clés

Acquisition de conduites efficaces, acte d'opposition, acticités de combat, attitude de combat, comportements de combat, intention stratégique, modèles intériorisés, projet de combattant, représentations préalables, triptyque "efficacité/sécurité/faisabilité", situation de combat, situation de résolution de problème, traitement informationnel.


Image:baton_long2.jpg Défense avec bâton long sur une offensive avec un sabre (art de combat)


[modifier] Quelques termes de la combatique

Acte d’opposition : dans les sports de combat, il désigne le « duel » courtois exécuté dans l’aire de compétition. C’est un système complexe dans lequel les protagonistes tentent de construire une organisation (et une réorganisation) souvent à des niveaux de complexité plus ou moins élevée leurs permettant d’assurer la victoire.

Activités de combat : désigne l'ensemble des arts de combat et sports de combat.

Algorithme : concept de mathématique qui concerne le domaine des probabilités. Un algorithme est un énoncé bien défini d’une suite d’opérations permettant de résoudre par calcul un problème. Il énonce une résolution sous la forme d’une série d’opérations à effectuer. Il existe différents types d’algorithmes pour résoudre des problèmes et certains ont une complexité tellement grande qu’on ne peut obtenir un résultat en temps raisonnable. Il est réutilisé en matière sportive afin d’envisager l’ensemble des comportements des acteurs et de prévoir des réponses d’adaptation en conséquence. Il s’agit plus exactement, suite à un type de comportement imposé (appelé « état ») de prévoir des réponses (appelées « possibles ») à des problèmes posés (ou questions). Il s’exprime de la façon suivante : « si je… » => « alors… ».

Analyse de l’adversaire et de son activité : capacité à relever des indications réutilisables sur les caractéristiques* et le comportement adverse. Ex.1 en boxe: l’adversaire est un attentiste* en appui sur la jambe arrière et sa garde est très avancée. Ainsi, on peut s’attendre à des actions de stoppage* du bras avant. Ex.2 : L’adversaire est en garde inversée incitant à l’offensive dans l’axe direct. Ce qui pourrait faire penser à un comportement adverse de contreur* à partir de pièges*.

Analyse d’une situation d’opposition : activité qui consiste à repérer les éléments pertinents d’une opposition afin de les exploiter. En pratique de terrain, cette activité appartient au coach (entraîneur) lui permettant de réguler le travail de son athlète et de prévoir un plan de conduite (plan d’entraînement ou plan tactique lors d’un combat).

Compartiments de jeu : désigne les différentes parties du jeu à maîtriser en situation d’opposition. Selon une analyse classique des opérations de match, on dénombre deux domaines principaux de maîtrise pour les "sports de cible" (boxes et escrimes) : la défense* de ses propres cibles et l’attaque* des cibles adverses. Mais les spécialistes vont plus loin dans l’analyse du combat, ainsi bien d’autres domaines de jeu sont à maîtriser, notamment les activités de contre-offensive*. Dans laquelle, nous trouvons de nombreuses habiletés* : les actions pour empêcher qu’une action se développe (neutralisation*, stoppage* et verrouillage*) et les prises d’initiative dans l’action adverse (coup d’arrêt* et coup de contre*). Lors de l’observation de rencontres, on peut s’apercevoir que certains athlètes sont plutôt faibles dans un domaine de jeu alors qu’ils peuvent être excellents dans un autre.

Comportements de combat : désigne les attitudes, actions et réponses motrices, etc. observables durant le combat.

Conduite de l’opposition : il s’agit de la manière dont on procède pour piloter les opérations de match compte tenu des choix effectués avant le match* (plan tactique) et des situations en présence. Cette compétence correspond à l’organisation mise en place pour mener de front trois objectifs : imposer son propre jeu à l’adversaire*, s’adapter à l’adversaire* et utiliser l’activité adverse*.

Configuration du match : désigne l’aspect général de l’opposition, en l’occurrence les traits particuliers du combat en présence. Ex.1 : un combattant très offensif opposé à un attentiste*. Ex.2: un combattant très entreprenant à la fin de combat désireux de remonter à la marque.

Construction du jeu : se traduit par la capacité à décider d’actions de jeu et de prévoir un ensemble d’éventualité dans les phases de jeu.

Expertise de combattant : désigne le diagnostic destiné à évaluer un athlète en situation d’opposition. Une batterie de tests permet de rendre compte des compétences* et capacités* de l’athlète dont les résultats sont reportés sur une « fiche bilan ». Dans ce diagnostic sont évaluées les principales habiletés* de combat et qualités* physiques. Pour chacune, un groupe d’indicateurs* (grille d’évaluation) permettent de situer les secteurs de jeu à travailler et les qualités à développer, notamment au regard du futur adversaire à rencontrer. L’expertise a pour objet de renseigner l’entraîneur afin qu’il détermine les priorités* de l’entraînement et élabore un plan de période*.

Gestion de l’opposition : maîtriser l’opposition c’est être capable de gérer l’ensemble des opérations du combat (opérations de gestion) et de prendre en compte la somme des éventualités* qui vont se présenter. Ces habiletés* concernent la possibilité acquise, par l’athlète dans les différentes phases de l’opposition, de réaliser des actions de construction du jeu* et d’adaptation* (recueil d’information, de prise de décision*, de conduite de l’opposition*, de manœuvre* de l’opposant, etc.).

Incertitudes événementielles de match : concerne le caractère imprévisible du comportement adverse (quantités d’actions dont l’adversaire peut faire preuve – plus concrètement, il concerne le répertoire de gestes, de techniques et de stratégies dont il peut éventuellement faire usage). En situation d’opposition, plus le champ des incertitudes offensives adverses augmente, plus sera difficile la conduite du jeu* et la gestion de l’opposition*. La complexité d’une tâche s’exprime par le nombre de variables à prendre en compte et par la quantité d’actions à traiter simultanément par l’élève. En d’autres mots, plus une situation présente d’incertitudes et de variables, plus grande est la quantité d’informations à traiter et plus le temps de traitement et de réaction sera long. L’entraînement est là pour apprendre à répondre au caractère imprévisible des actions adverses (gestion des différents éléments et paramètres de combat). Plus la maîtrise des actions techniques de défense et des capacités d’adaptation augmentent chez un pratiquant, plus la capacité à réagir avec adéquation et rapidité s’affine. Pour l’apprentissage à la salle, l’entraîneur réduit le champ des incertitudes (variables), notamment pour les pratiquants les moins expérimentés ; afin que des réponses aux sollicitations adverses soient possibles. En compétition, la connaissance d’un adversaire (sa manière de boxer, etc.) réduira le champ des incertitudes (imprévisibles) et facilitera la capacité à défendre et à utiliser les actions adverses*. Ex. de tâche d’apprentissage sous forme de sparring à thème*:

  • but du travail : « [A] ne doit pas être touché et doit riposter* voire porter des contres* ». [B] a pour mission de faire progresser son partenaire (mais sans lui faire de cadeaux)
  • description de la tâche et des rôles : « [B] essaye de toucher [A] en directs seulement en bas du tronc sans être touché lui même » et « [A] doit apporter des solutions défensives et contre-offensives variées ».
  • L’observateur [C] doit décrire ce qu’il a vu en terme défensif et contre-offensif (verbaliser) et préciser ce qui lui aurait proposé comme comportement.

Ici l’incertitude a été réduite par l’entraîneur : une seule cible* (l’estomac) et une seule arme* les directs. [A] doit mettre en place des situations défensives lui permettant de se mettre en position forte pour riposter ou contrer. Voir également : éventualités de match*, intentions*, possibles* et probables*.

Ingénierie en combatique : discipline qui consiste à faire appliquer le résultat d’études scientifiques à des problèmes concrets. D’autre part, elle concerne l’étude d’un projet sous tous ses aspects (économiques, financiers, sociaux et techniques) et qui nécessite un travail de synthèse coordonnant les travaux de plusieurs spécialistes. L’ingénierie en combatique utilise des outils et des machines pour la réalisation de son projet et pour l’évaluation de ses résultats. Les « ingénieurs » participent à des recherches scientifiques soit en initiant soit en pilotant des projets ou en travaillant sur les aspects concrets de la recherche. Dans le domaine de la gestion de salles de boxe et d’entraînement proprement dit d’athlètes, l’intervention d’un « ingénieur » porte sur la réalisation d’étude et de projets divers (création et expertise d’une salle, conseils en maintenance, préparation d’athlète, etc.). Ex. 1 : en partenariat avec l’architecte, aide à la réalisation d’une salle de boxe et à son aménagement. Ex.2 : collaboration à l’étude d’un programme de préparation à une échéance mondiale pour un boxeur professionnel. Ces « ingénieurs » portent le plus souvent le nom de préparateur physique, d’accompagnant (coaching), etc.

Intentions tactiques prioritaires : désigne les objectifs à atteindre pour réussir dans l’opposition. Ils sont les suivants :

  • imposer son propre jeu à l’adversaire,
  • s’adapter à l’adversaire,
  • utiliser l’activité adverse.

Logique de combat : indique le sens qu’on doit donner à l’activité. Elles sont de deux natures complémentaires :

  • défendre ses propres cibles
  • construire la cible adverse.

Logique de l’élève-combattant : caractérise l’activité de l’élève, son mode de fonctionnement, la façon dont il agit et dont il apprend. Plus précisément, les actions qu’il réalise dans l’exercice de l’opposition.

Logique propre à l’activité de combat : appelé logique interne par certains auteurs. Elle énonce les problèmes posés par l’activité sportive notamment les actions à mener pour réussir dans l’activité. Plus exactement, elle répond à une question essentielle qui sous tend la nature de l’activité « boxe d’opposition » : que faut-il faire pour réussir dans le combat ? et compte tenu des règles qui le gouvernent. Ces actions à mener sont tributaires des compétences* propres du pratiquant. Ensemble de … pour ce qui concerne l’activité sportive de type duelle, en excluant toute autre forme de pratique sans but d’opposition (remise en forme) ou activité dénaturée. qui caractérise la nature de l’activité d’opposition en l’occurrence celle de type « boxe ». Elle indique le sens qu’on doit donner à la pratique d’opposition : que faut-il faire pour réussir ? Plus exactement, elle qualifie les types d’actions à mettre en place dans la situation d’opposition afin de la maîtriser. Ces actions de combat peuvent être regroupés dans deux domaines de compétence* dits complémentaires :

  • actions destinées à protéger ses propres cibles (Défendre ou en d’autres termes « ne pas être atteint par les coups adverses »)
  • actions destinées à atteindre les cibles adverses (Attaquer et contre-attaquer, ou en d’autres termes « construire un jeu pour toucher des cibles).

A partir de ces deux objectifs de maîtrise va être envisagé une mise en œuvre, assortie de moyens et de démarches. A côté de ça, peuvent être décrits les particularités (les spécificités) de la pratique boxe permettant de mieux cerner les actions à mener (ex. : démarrer l’offensive de très loin c’est donner du temps à l’organisation défensive adverse).

Manœuvre : procédé technique destiné à atteindre des cibles par le biais d’un contrôle ou d’une manipulation* de l’opposant. Certains démarches sont de l’ordre de la « contre-communication » (contre-information et désinformation de l’opposant : brouiller, parasiter l’information, etc.) et de la contre-logique (l’action sort de la logique habituelle). Nous trouvons deux catégories :

  • les manoeuvres offensives : celles destinées à placer l’opposant dans le ring et à immobiliser* (pressing* et cadrage*) puis celles destinées à créer des ouvertures* par le biais de tromperies* (attaque différée*, feinte*, fixation*, dissimulation d’action, sape, etc.)
  • les manoeuvres contre-offensives : les procédés destinés à exploiter une activité induite chez l’opposant (piège* : invite*, leurre*, etc.).

Opérations de conduite (de pilotage) : ensemble de conduites et de procédures à mettre en place pour assurer la défense de ses propres cibles et l’attaque des cibles adverses. Ex. : observer l’opposant, relever les points faibles et forts adverses, prendre des décisions, etc.

Opérations de gestion : ensemble d’actions exécutées en vue de gérer l’opposition (conduire l’offensive, s’adapter à l’opposant, se sortir de situations difficiles, etc.) et relèvent d’une certaine « méthode ». Chaque opération de gestion se concrétise en termes de décisions à prendre, de moyens à utiliser, de processus d’action à mettre en place, etc. Exemple de situation en boxe : [A] cherche à venir au corps à corps. Résolution de problème : [B] n’accepte pas ce type d’opposition et le garde à distance par des coups d’arrêt* longs ou des pas de côté*.

Opérations de match : ensemble d’actions de conduite* de jeu, de construction*du jeu et de gestion*du jeu effectuées durant l’opposition pour assurer la défense de ses propres cibles et l’attaque des cibles adverses. Ces activités relèvent d’une certaine « méthode » et se concrétisent en termes de décisions à prendre, de moyens à utiliser, de processus d’action à mettre en place, etc. Ex. : observer l’opposant, relever les points faibles et forts adverses, décider d’une ligne de conduite, etc. Voir stratégies*.

Opportunité : action ou situation dont on peut tirer profit*. Un relevé des opportunités est établi, conjointement par l’athlète et l’entraîneur, en vue d’exploiter celles-ci chez un adversaire à venir. Ex. de situation : [A] tombe sur ses coups. Conclusion : [B] riposte dès que [A] a terminé son attaque (remise*). Voir exploitation*, profit* et recueil de données*.

Opposition sportive (en sports de combat) : synonyme de « duel » sportif.

Organisation corporelle : capacité à utiliser des attitudes et des actions gestuelles garantissant à la fois, sécurité et efficacité des actions. La meilleure organisation corporelle est celle qui permet « d’atteindre les cibles adverses » « sans être atteint par l’adversaire ». En terme d’organisation corporelle, on parle d’attitude de garde* (protection, équilibre, disponibilité à agir et réagir) et d’organisation des actions (mobilisation des segments osseux). Cette disposition particulière correspond à la logique de l’activité boxe*. On dit qu’un athlète est « organisé » lorsque son attitude relève de comportement lui permettant de « se mettre en sécurité », de s’organiser pour défendre et passer à l’offensive. Plus exactement, il doit être capable de défendre et d’attaquer dans toutes les positions* et les situations de jeu*. Ex. : par définition, une attitude de garde efficace permettrait de se mettre un maximum en sécurité, de se déplacer rapidement, de défendre et d’attaquer avec facilité. Pour cela les appuis* au sol permettent un équilibre permanent, le poids de corps est réparti sur les avant-pieds (plante) favorisant des déplacements dynamiques, les jambes sont tendues sans raideur, le bassin est fixé en rétroversion, etc. Les trois principes d’organisation corporelle sont donc les suivants :

  • Etre protégé
  • Etre équilibré
  • Etre disponible (près à agir et réagir).

Organisation du jeu : se traduit par la capacité à agencer les actions de jeu dans les différentes situations de jeu. S’organiser c’est adopter une démarche permettant de gérer au mieux les différentes situations de jeu. Elle se traduit par une construction du jeu faite de réorganisations successives face à la diversité et à la complexité des tâches en présence. Dans l’opposition rien n’est donné d’avance, tout est construit dans l’interaction avec l’adversaire. Elle consiste à offrir des réponses aux sollicitations adverses et compte tenu de la connaissance de la boxe adverse. C’est s’adapter à l’adversaire mais aussi exploiter le comportement adverse à son propre avantage. Par exemple en situation d’attente c’est « organiser son attitude de combat » (garde), c’est être équilibré constamment, en position de disponibilité (genoux fléchis, prêt à bouger) et protégé (couvert avec ses bras, ses épaules, etc.) afin de pouvoir défendre et attaquer avec rapidité et efficacité. « Organiser l’attaque », c’est, par exemple, structurer un ensemble d’actions offensives pour atteindre une cible précise – il en est ainsi pour la capacité à enchaîner des techniques en changeant le niveau d’attaque et la forme technique. C’est faire appel à plusieurs habiletés* : « se placer à distance pour porter une offensive », « manœuvrer* l’opposant pour trouver une ouverture* », etc.

Pilotage : voir conduite du jeu (de l'opposition)

Phases de jeu : désigne les espaces temporels et les espaces techniques présent dans une opposition.

Planification du jeu : activité de réflexion qui consiste à prévoir les différentes actions à mener durant le match. Elles se servent du recueil de données* sur l’adversaire et font partie intégrante du plan tactique*.

Plan tactique (plans d'actions): réflexion sur la conduite à adopter durant l’opposition et prise de décision (intention*). Il s’agit de prévoir les comportements à adopter durant le match à venir. Les choix de stratégies et de démarches sont élaborés à partir des relevés de l’observation adverse (recueil de données*) et d’autre part en relation avec les comportements présupposés adverses (sur la base de spéculations). Ainsi le plan tactique dicte la conduite à tenir et les schémas tactiques à mettre en place.

Possibles (Les…) : répertoire de réponses élaboré dans le plan tactique* compte tenu des actions prévisibles adverses (appelées éventualités*). Voir aussi scénario de combat*. Voir probables*.

Principe de combat : ensemble de règles générales qui guident la conduite dans le duel. Le respect de ses principes permettra : d’une part d’éviter de tomber dans les pièges adverses et d’autre part de mieux manœuvrer l’adversaire permettant de prendre l’ascendant. On distingue :

  • les « principes de défense ». Ex. : être prêt mentalement et physiquement en toutes circonstances, se protéger en permanence, adopter une garde permettant la mobilité* et l’utilisation de toutes les armes*, utiliser le geste défensif le plus vif et le plus puissant, utiliser les techniques permettant de se regrouper rapidement, une arme qui attaque doit pouvoir défendre immédiatement, s’écarter de la ligne d’attaque adverse*, sortir du rayon d’action adverse*, décourager le plus rapidement possible l’opposant à attaquer.
  • les « principes d’attaque » : 1/ les principes majeurs (chercher à surprendre, chercher à prendre de vitesse et à déborder, utiliser l’attaque la plus puissante sur la défense la plus faible, etc.), 2/ les principes de manœuvre (détourner l’attention adverse, amener l’opposant vers ses propres points forts*, mettre l’opposant sur les talons* pour avoir le dessus, poursuivre l’offensive quand l’adversaire est en difficulté, etc.).
  • les « principes d’attitude et de gestion ». Ex. : ne pas montrer ses faiblesses, ne pas sous-estimer l’adversaire, ne pas gaspiller de l’énergie pour rien.

Prise de décision : action consistant à donner des réponses à un problème à résoudre* ou à l’exploitation du comportement adverse. Dans le plan tactique*, les choix décisionnels tiennent compte des objectifs et des moyens dont dispose l’athlète pour répondre au comportement adverse (et caractéristiques*).

Prise d’information : recueil de données* sur le comportement adverse et servant de support à l’élaboration de réponses* et du plan tactique*.

Prise de risque : « on parle de prise de risque si l’action à entreprendre présente un certain degré d’incertitude* quant à réalisation ou ses conséquences » (R. Lambert, 1969). Cette notion de risque est très prégnante dans les sports de combat et notamment en boxe au « K.O-system ».

Probables (les actions…) : ensemble d’actions (et de scénarii) pouvant se dérouler dans le combat non connues à l’avance mais présupposés (spéculation). On peut les répertorier, du moins pour les plus sures afin d’envisager des comportements adaptatifs* dans l’élaboration du plan tactique*. Voir éventualités* et incertitudes*.

Problème (de combat) à résoudre : se présente comme la difficulté à solutionner dans une phase de match. En compétition, lors de la minute de repos, le coach a un rôle essentiel à jouer en la matière. Il doit aider l’athlète à trouver une « solution » (un remède) à apporter au problème en présence. Exemple de problème : Après plusieurs rounds à son avantage, [A] s’accroche sans arrêt pour empêcher [B] de « travailler » et de marquer des points. Solution proposée pour [B] : il va adopter une attitude de fuyard* et d’esquiveur* (C’est-à-dire, il ne vas pas avancer pour pas risquer de se faire neutraliser*). Il travaille de loin, passe sur les côtés quand [A] avance et place des ripostes* et des contres*. Voir aussi comportement adaptatif* et situation-problème*.

Profil (adverse) : ensemble de caractéristiques* et de manières de faire propre à un boxeur (sa morphologie, son tempérament, ses aptitudes*, son style* de boxe, etc.) dont on peut tenir compte et tirer profit durant l’opposition. Voir aussi opportunité*, recueil de données*. Règles d’action : conditions à respecter et éléments à prendre en compte pour que l’action soit efficace. Elles répondent à la question : comment faire pour réussir ? Elles sont habituellement dictées par l’entraîneur mais peuvent faire l’objet d’une recherche par l’élève. Pour ce dernier cas, l’entraîneur demande à l’élève-boxeur de rechercher puis de formuler (verbaliser) les règles d’action qui l’ont mené à la réussite de l’apprentissage en cours. Ainsi cette activité lui permet d’acquérir des connaissances sur fonctionnement propre. Si par exemple dans l’étude des coups d’arrêt*, le but du travail est de stopper l’avancée adverse et utiliser l’action d’arrêt pour lier d’autres frappes, plusieurs règles d’action peuvent être proposées :

  • 1.« Je me déplace vers l’arrière et me place hors distance de frappe adverse »
  • 2.« J’attends bien campé au sol que mon adversaire avance pour déclencher un direct d’arrêt »
  • 3.« Après le coup d’arrêt, j’enchaîne une ou plusieurs techniques compte tenu des conséquences du coup d’arrêt, puis j’effectue une sortie* hors distance ».

Résolution de problème : la capacité à résoudre des problèmes d’opposition se présente comme une des compétences* essentielles en sport de combat, notamment dans le domaine de l’adaptation au comportement adverse. L’entraînement à un rôle à jouer dans le développement des comportements adaptatifs* notamment par l’apprentissage de la gestion des situations-problèmes*.

Ressources : ensemble de potentialités dont dispose un athlète et qu’il peut améliorer par le biais de l’entraînement. Ce sont plus précisément les aptitudes*, capacités*, connaissances, habiletés*, mécanismes, etc. qu’il peut utiliser à son profit pour accomplir les opérations du combat. Ces ressources peuvent être répertoriées en plusieurs grandes catégories :

  • Energétiques (capacités physiologiques : aérobie, tolérance aux lactates…)
  • Athlétiques (vitesse d’exécution, explosivité, agilité, souplesse, punch…)
  • Motrices (adresse, coordination, équilibre, habiletés gestuelles spécifiques…)
  • Technico-tactiques (savoirs sur le pilotage du combat, habiletés stratégiques…)
  • Informationnelles (capacité d’observation et d’analyse)
  • Affectives (tempérament : volonté, combativité, assurance…), etc.

Savoir-combattre : concept des années 1980 non stabilisé et peu utilisé dans le milieu de la boxe, équivalent de « savoir-faire » ou de « compétences » en boxe et qui recouvre l’ensemble des habiletés* propres à la discipline. Ces habiletés font appel à de nombreuses aptitudes* et capacités*. À la différence des aptitudes (virtualités qui seraient plus ou moins génétiquement déterminées), elles sont donc développés à la suite d’un apprentissage dans une tâche précise ou une classe restreinte de tâches et pourrait être utilisable et adaptable dans des situations voisines. On distingue différentes classes d’habiletés : de conduite du jeu, gestuelle, de gestion du jeu*, d’adaptation* à l’adversaire, technico-tactique, etc. À côté de ce concept, un ensemble de sous-compétences vont préciser les différents domaines du combat : on parle de « savoir-attaquer », « savoir-défendre », de « savoir-contre-attaquer », etc.

Savoir-faire : ensemble de virtualités acquises par l’apprentissage qui permettent, dans les sports de combat, de traiter les opérations du combat. Ils font appel à de nombreuses aptitudes* et capacités*. Aujourd’hui en sport, on parle plus couramment de compétences* à réaliser des tâches et des groupes de tâches plus que de savoir-faire.

Scénario de combat : déroulement d’un match ou d’une phase de match. Ainsi pour certains combats, on peut imaginer leurs déroulements à l’avance lorsqu’on connaît les boxeurs, leurs façons de boxer* et leurs tempéraments. On peut prévoir les différentes scènes (subdivisions) comme pour une pièce de théâtre : les actions majeures, les rebondissements, etc. Ex. : on peut prévoir que tel boxeur fera le forcing* ou qu’un autre attendra son adversaire pour le cueillir. Aussi éventualités* et probables*.

Sciences du combat : outre une expression de compétition qui signifie qu’un combattant dispose de forte habiletés à organiser son jeu* et à s’adapter* à l’adversaire, les sciences (au pluriel) du combat concernent les disciplines scientifiques qui étudient l’acte d’opposition : 1/ les disciplines qui étudient les conditions générales du duel, 2/ les sciences qui étudient les situations de duel et les faits de l’opposition et, 3/ l’analyse réflexive de l’acte d’opposition.

Secteurs d’activité (du combattant) : désigne les pôles d’activité sur lesquels portent le travail d’un combattant. Nous distinguons les secteurs suivants :

  • Planification du jeu* (plan tactique : décisions, choix de stratégies et de démarches),
  • Organisation du jeu* et de construction du jeu*,
  • Contrôle du jeu et conduite du jeu* (pilotage du match et de gestion du jeu).

Secteurs de jeu : trois secteurs* de jeu suivants :

  • imposer son propre jeu à l’adversaire,
  • s’adapter à l’adversaire,
  • utiliser (exploiter) l’activité adverse. Voir aussi compartiments de jeu.

Situation de jeu : phase passagère de combat dont on peut décrire la configuration particulière (attente d’échange, corps-à-corps, échange de coups à grande distance, etc.)

Stratégie de combat : c’est le comportement adopté par l’athlète pour négocier au mieux les situations d’opposition. Elles se traduisent par la manière la plus pertinente d’agencer ses ressources* pour aborder l’opposant. Elle touchent toutes les opérations de match* : conduite du jeu*, construction du jeu* et de gestion*du jeu. Elles se concrétisent par l’utilisation de différents types d’opérations, de modes de fonctionnement, de procédés, de réponses adaptatives et de suivi de schémas de jeu. Ces opérations peuvent être improvisées voire programmées (plan tactique*) et surtout adaptées à l’adversaire comptent tenu des opportunités* du combat. On distingue donc plusieurs catégories de stratégie : adaptative, indirecte, programmée (précalculées), etc. Sun Tzu, célèbre stratège chinois du 5ème avant notre ère, propose une stratégie indirecte que l’on peur utiliser en boxe : « chercher à briser l’ennemi par l’usure plutôt que par le choc ». Il énonce un ensemble de principes généraux : « chercher à soumettre l’adversaire par une combinaison de ruses, de surprises et de démoralisation », « chercher à connaître l’adversaire, de ses conceptions, de son modus operandi – ce qui est décisif c’est de s’attaquer à la stratégie de l’adversaire », « profiter du point faible adverse ». Il laisse une large place à la capacité à s’adapter à l’imprévu et dit qu’il y a des principes généraux à suivre mais pas d’équation type qui permettre de conduire à la victoire. Ex. : [A] est un fuyard*. [B] essaye de le cadrer* et de l’acculer aux cordes pour l’avoir à sa portée. Voir aussi planification du jeu*, possibles* et probables*. Voir "signification stratégique", "stratégies et décision".

Tâches de combat : désigne les activités déployées durant l’opposition.

Tactique: elle relève d’un ensemble d’intentions* (d’idées) qui s’inscrivent dans un plan d’action dans le but d’assurer le gain du match (appelé également, programme d’action ou plan tactique*). On parle également de schémas tactiques (combinaison des moyens d’action) consistant à mettre en place des stratégies* prédéterminées voire mieux, des stratégies adaptatives. Une bonne tactique peut permettre de compenser une insuffisance physique et technique. Et selon le dicton : « on ne change pas une tactique qui gagne ». Les principes tactiques relèvent de différentes catégories. Ils ont pour but de faciliter la tâche offensive ou contre-offensive :

  • Ceux inhérents aux caractéristiques adverses, à ses particularités (ex. : l’adversaire est plus grand que soi, il utilise une allonge* qui est grande…)
  • Ceux inhérents l’activité adverse (ex. : l’adversaire avance, il fait le pressing*, ou c’est habituellement un fonceur*…).

Parmi les principes tactiques fondamentaux (ou standards), on peut en énumérer quelques uns :

  • En situation de défense : « sortir de l’axe attaque au moment du coup », « décourager l’adversaire d’attaquer ».
  • En situation d’attaque : « utiliser ses armes les plus fortes contre la défense adverse la plus faible ».

À côté de ces « standards » comportementaux, peuvent être élaborés des réponses tactiques adaptatives (ex. : l’adversaire est un fonceur*, je le stoppe à l’aide de coups d’arrêt*).


Technique de combat : elle désigne habituellement dans les activités physiques et sportives de combat les savoir-faire ou ensemble de moyens à mettre en oeuvre pour effectuer une tâche donnée et notamment en sport, les techniques du corps.


Image:cobra2.jpg Coup de contre en technique de poing à l'occasion d'une offensive en coup de pied circulaire en ligne basse (boxe sportive)

[modifier] Exemple de recherche

Exemple de domaine d'étude : "Repérage des actions de combat (visibles) propres aux activités pugilistiques (boxes pieds-poings) dans le but d'élaborer des composantes transférables". Les relevés de comportement sont effectués à l'aide d'outils spécifiques (répertoire de comportements prévisibles, grilles d'indicateurs d'observation) sur un échantillon d'athlètes de bon niveau.

Définition : Les actions de combat désignent l’ensemble des activités déployées pour combattre. Ce sont les actions corporelles qu’utilise un combattant pour gérer l’opposition*, à tord surnommé « techniques ».

  • 1ère phase : recueil de données (relevés d'observation, en l'occurrence par classe d’actions). L'observation peut porter sur une des catégorie ci-dessous voire sur une seule de ses composantes. Exemple d'actions de combat : approche consistant à gagner de la distance pour préparer un travail, conservation des acquis (se maintenir en avance à la marque), contre-offensives (coup de contre*, manœuvre*, tromperie*…), contrôle corporel (appui sur l’adversaire, pression, tassement …), défenses (blocage*, couverture*, croush*, déviation*, coup d’arrêt*en boxe ou escrime…), profit (utilisation des opportunités), évasion (débordement*, dégagement* du coin…), exploitation de l’espace et du matériel (en boxe : emploi des cordes, utilisation du centre ou de l’extérieur…), gestion des difficultés (se sortir de situations difficiles), immobilisation de l’adversaire (pressing*, cadrage*...), mobilité au sol et de déplacement (pas de progression, pas de retrait*, pas de côté*, rush*, contournement, fuite…), mobilité du tronc (désaxage*, retrait de buste*, torsion…), neutralisation (raccourcissement de la distance, verrouillage*…), offensives (attaque directe* et attaque composée), etc.
  • 2ème phase : détermination des composantes transférables dans les différentes boxes pieds-poings

Un traitement des informations recueillies dans la phase d'observation va permettre de situer à travers des grilles spécifiques les éléments communs de l'apprentissage et transférables dans la pratique des spécialités sportives.

Dans un second temps les actions de combat et leurs intentions pourront être sujet à investigation et interprétation.

Les données scientifiques obtenues permettront une rationalisation de la pratique et ainsi construire des comportements de combat réfléchis et adaptés.

[modifier] Voir aussi

  • Delmas, A., Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, 1981
  • Delmas, A., Les comportements d’opposition, Mémoire de BEES 2°, 1978
  • Delmas, A., L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, 1981
  • Delmas, A., Lexique de combatique, Ligue Midi-Pyrénées, 1975
  • Netboxe.com - site français de boxe anglaise - Lexique de boxe 2006
  • Gazette du Centre International de Combatique.

[modifier] Liens

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