Copán
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Copán est une ancienne ville maya qui a donné son nom à l'actuelle ville de Copán Ruinas, ainsi qu'à la capitale (Santa Rosa de Copán) du département de Copán, situé à l'extrémité ouest du Honduras.
Cette ville, qui a connu son apogée au VIIe siècle siècle ap.JC, a été abandonnée aux environs du Xe siècle siècle. Elle a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial culturel de l'Humanité de l'UNESCO en 1980.
Le site archéologique de Copán est situé en pleine jungle, dans la petite vallée d'un sous-affluent du Río Motagua, le Río Copán, à une altitude de 260 mètres et à seulement 12km de la frontière guatémaltèque.
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Origines
Les traces de peuplement les plus anciennes semblent indiquer que l'édification du site a commencé dès le XIIe siècle av. J.-C..
Les inscriptions indiquent que la ville commence à se développer et à prendre de l'importance aux alentours du Ve siècle. Son ancien nom semble avoir été Oxwitik.
Le premier roi connu, K’inich Yax K’uk’ Mo’, arrive au pouvoir en 426. Les grands monuments ont commencé à être construits à partir de cette époque, de 435 à 822.
[modifier] Période Classique
C'est seulement au VIIe siècle que Copán devient un centre majeur, l'une des plus puissantes cités mayas. Cette période, l'Age d'or de la cité, correspond au règne de Jaguar de Fumée et de son fils 18-Lapin. Le commerce se développe et les temples prolifèrent ; une importante population vient se regrouper autour de la ville, attirée par sa prospérité et ses grandes fêtes rituelles organisées par les prêtres autour de sacrifices humains.
Les arts et les sciences prospèrent énormément à cette période. Protégés par ces ambitieux souverains, les astronomes de Copán ont été les premiers à évaluer avec une très grande précision la durée d'un cycle lunaire (soit 29,53059 jours), qui plus est sans aucun instrument d'optique.
[modifier] Décadence
C'est un problème environnemental qui va entraîner la chute de Copán. En effet, à cause de la déforestation liée à la densité croissante (la population se retrouvant obligée de s'installer sur les versants abrupts qui entourent la vallée), le sol s'érode, obligeant à défricher toujours plus. Cette spirale infernale de déboisement-érosion entraîna un appauvrissement des terres, des inondations, et par conséquent le développement de la malnutrition et des maladies.
De toutes ces causes résultera une crise politique entraînant le renversement de 18-Lapin.
Suivant la logique religieuse des prêtres, les sacrifices augmentent et les temples continuent à être construits en dépit de la crise écologique. La population souffre de plus en plus du problème de la culture des terres : on estime qu'à la fin du VIIIe siècle, il n'y avait plus un seul arbre dans les 30 km à la ronde. La sécheresse et les inondations multipliant la famine et les épidémies, les Mayas devront peu à peu déserter la ville pour se rapprocher de la forêt, sans laquelle ils ne pouvaient plus survivre.
Du VIIIe siècle au IXe siècle, la population serait ainsi passée de plus de 20000 à moins de 5000 habitants.
[modifier] Liste des Rois de Copan
- K’inich Yax K’uk’ Mo’ - 426-437
- K’inich Popol Hol - 437
- Roi 3 (nom inconnu) - 455
- Cu Ix : 465
- Roi 5 : 475
- Roi 6 : 485
- Jaguar-Nénuphar : 504-544
- Roi 8 : 551
- Roi 9 : mort en 553
- « Jaguar de Lune » : 553-578
- Butz' Chan : 578-628
- Imix K'awiil ("Jaguar de Fumée") : 628-695
- Uaxaclajuun Ub'aah K'awiil ("18-Lapin") : 695-738
- K'ac Joplaj Chan K'awiil ("Singe de Fumée") : 738-749
- K'ac Yipyaj Chan K'awiil ("Coquille de Fumée" ou « Ecureuil de Fumée ») : 749-763
- Yax-Pasaj Chan Yoaat : 763-810
- U-Cit-Tok : 822
[modifier] Période moderne
- Lorsque le conquistador espagnol Diego García de Palacio découvre la ville en 1570, il n'y trouve que les vestiges de la splendeur passée de Copán envahis par une jungle dense (pourtant encore exploitée par quelques paysans).
- À partir de 1839 les fouilles commenceront sous l'impulsion de l'explorateur nord-américain John Lloyd Stephens et de son dessinateur Frederick Catherwood.
- Lorsque les Espagnols conquirent le Honduras, le site avait depuis longtemps été recouvert par la forêt vierge. Même si cette grande citée en ruine fut très vite découverte par les colons locaux, elle resta longtemps inconnue du monde extérieur. Une série d'explorateurs commença à s'y intéresser au début du XIXe siècle. Juan Galindo écrivit une description des ruines en 1834, celle-ci fut publiée l'année suivante. Cette publication attira l'attention de l'explorateur et écrivain nord américain, John Lloyd Stephens et de l'architecte et dessinateur anglais Frederick Catherwood, dont les livres illustrés éveillèrent un grand élan d'intérêt parmi les étudiants américains et européens pour l'antiquité mésoaméricaine. Ses publications ont servi de fondement à l'étude moderne des Mayas.
- Le site constitue l'une des premières fouilles archéologiques modernes de l'aire maya, conduite par le Muséum d'histoire naturelle Peabody et l'Université d'Harvard de 1891 à 1894. De nouvelles fouillles et restaurations furent réalisées par l'Institution Carnegie dans les années 1930, puis par le Musée Peabody dans les années 1970, suivi par le Proyecto Copán du gouvernement du Honduras qui débuta en fin des années 1970, et se continue actuellement.
[modifier] Site archéologique
Le parc archéologique de Copán est avec Chichén Itzá et Tikal l'un des plus intéressants sites mayas. Il comprend :
[modifier] La Grande Place
Célèbre pour les stèles et les autels qui la recouvrent. La plupart des stèles qu'on y trouve datent du règne de 18-Lapin (entre 711 et 736). Beaucoup d'autels ont des formes d'inspiration animale.
[modifier] Le Terrain de jeu de balle
Le terrain de jeu de balle de Copán est remarquable de par son bon état de conservation et de par sa taille: il s'agit en effet du 2° plus grand terrain d'Amérique Centrale, après celui de Chichén Itzá.
Le Jeu de balle, également appelé jeu de pelote, était bien plus qu'un simple sport chez les Mayas. C'était un rituel religieux symbolisant la lutte entre les forces vitales du monde terrestre et le Monde Inférieur correspondant à la mort.
[modifier] L'Escalier Hiéroglyphique
Ce grand temple, érigé sous le règne du 15° roi, Coquille de Fumée, comporte le plus long texte maya connu, sculpté avec beaucoup de précision dans la pierre des marches.
Malheureusement, sur les 63 marches seulement 15 ont été trouvées encore à leur place, dont 5 partiellement détruites : les autres s'étant effondrées, elles ont été replacées lors de la restauration de l'édifice en 1935 de façon arbitraire.
Il n'a donc pas été possible de déchiffrer entièrement le puzzle incomplet actuel ; une des hypothèses parle d'une espèce d'arbre généalogique de la dynastie copanaise depuis le premier roi Yax Kuk Mo.
[modifier] L'Acropole
[modifier] Le temple Rosa Lila
[modifier] Le Musée de Sculpture Maya
[modifier] Le Musée de Copan
[modifier] Les Tunnels
[modifier] Les Sépultures
[modifier] La zone archéologique du Pont
[modifier] A traduire et intégrer : Description of the ruins
The city of Copán is perhaps best known for producing a remarkable series of portrait stelae, most of which were placed along processional ways in the central plaza of the city and the adjoining « acropolis » (a large complex of overlapping step-pyramids, plazas, and palaces). The stelae and sculptured decorations of the buildings of Copán are some of the very finest surviving art of ancient Mesoamerica.
Many structures are elaborately decorated with stone sculptures, usually constructed from a mosaic of carved stones of a size that one person could carry.
At its height in the late classic period Copán seems to have had an unusually prosperous class of minor nobility, scribes, and artisans, some of whom had homes of cut stone built for themselves (in most sites a privilege reserved for the rulers and high priests), some of which have carved hieroglyphic texts.
The buildings suffered significantly from forces of nature in the centuries between the site's abandonment and the rediscovery of the ruins. There have been numerous earthquakes -- no roofs of the stone buildings intact when the site was rediscovered, and the hieroglyphic stairway was collapsed. The Copán river changed course and meandered, destroying part of the acropolis and apparently wiping out various subsidiary architectural groups in the region. In the long period when the site was overgrown the buildings and scuptures suffered from the invasive thick jungle vegetation and periodic forest fires.
Archeologists have consolidated and restored many structures at the site.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- (fr) Reportage photo commenté.
- (fr) Photos des Ruines de Copán
- Vue panoramique de la salle de Rosa Lila du musée de Copán.
- Image 360° de l'Autel Q.
- (en) Hiéroglyphes et Histoire de Copán par David Stuart.
- (en) Informations touristiques détaillées sur la ville de Copán Ruinas
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