Cruscades

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Cruscades
Pays	France
Région	Languedoc-Roussillon
Département	Aude
Arrondissement	Arrondissement de Narbonne
Canton	Canton de Lézignan-Corbières
Code INSEE	11111
Code postal	11200
Maire Mandat en cours	Roger Dedieu 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes de la Région Lézignanaise
Latitude	43° 11' 32" Nord
Longitude	02° 49' 03" Est
Altitude	26 m (mini) – 50 m (maxi)
Superficie	9,65 km²
Population sans doubles comptes	324 hab. (1999)
Densité	33 hab./km²

Cruscades est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants sont appelés les Cruscadois.

[modifier] LES ORIGINES

d'après l'Opération VILATGES AL PAIS du canton de LEZIGNAN Corbières par Francis POUDOU - Ciném'Aude 2000 Fédération Audoise Léo Lagrange

Cruscades (sous l'Ancien Régime): commune du canton de Lézignan; église paroissiale dédiée à saint Jean 1 'Evangéliste; l'archevêque de Narbonne en était seigneur justicier; sénéchaussée de Carcassonne. - Aruscadae = Cruscadae, 1107 (H. L., V, pr. 430). - Cruscadas, 1156 (Doat, 55, f. 229). - Castrum de Cruscadas, 1157 (H. L., V, pr. 618). - Crusquadas, 1537 (ADA, C, rech. dioc. Narb.). - Cruscades, 1781 (carte dioc. Narb.). - Cruscàdos (vulg.).

Olivéry: f. - Métairie dite d'Olivery, 1647 (comp., p. 74). Saint-Jean-de-Lirou: f. - Saint-Jean-d'Alirou (vulg.). Saint-Michel: f. 1647 (comp., pp. 8 et 65). La Salade: lieu-dit. - La Salata, 1647 (comp., pp. 15 et 86). Les Tourouzelles: lieu-dit. - Las Torrorèles..., les Tourrousèles, 1647 (comp., pp. 9 et 37).

Blason:

Comme certains bourgs voisins, Cruscades ne possède pas d'armoiries propres. A l'époque où le roi imposa par l'édit de 1696 l'enregistrement des armes pour toutes les communautés, les corporations et les bourgeois, les habitants prirent le blason de l'archevêque de Narbonne, le cardinal Pierre de Bonzi, seigneur du lieu. On le décrit ainsi: « d'azur, à une roue à huit rayons sans jante d'or ».

Origine du nom:

Selon Philippe Héléna, le lieu historique tirerait son origine du mot crusca, lequel, en dialecte ibérique, signifie un creux, un fossé, un silo. Cruscades serait « le bourg des silos ». Paul Fabre: origine obscure; peut-être chercher dans l'occitan cruscar « broyer». Terras cruscadas ? (écrasées, mauvaises)? Moulin?

Jacques Lemoine: Enigme toponymique: nom unique en son genre; on pense cependant à un nom gallo-romain de villa à suffixe anum, pluriel anas (finale atone), appliqué à un sobriquet dérivé de crusculum, latin, petite jambe, par exemple Cruscatus; on connaît comme surnom Crucellio. - gallo-romain (?).

Parmi les hypothèses amusantes, si l'on admet que la bataille de l'Orbieu, en 793, s'est déroulée près de ce lieu, on retiendra deux interprétations: le village de Cruscades tirerait son nom de deux mots latins: crux (croix) et cadere (tomber). Il désignerait l'endroit où la Croix, signe des combattants chrétiens, est tombée sous les coups du Croissant, signe des combattants sarrazins. Cruscades pourrait venir aussi du mot occitan: Cruc (sommet de la tête) et de la terminaison ada (substantif exprimant le résultat de l'action). Quand on a deux têtes qui se heurtent, on a une crucada (abbé Joseph Graves).

Georges Sénié préfère considérer comme valable la mention Aruscadae qui date de 1107. Sa parfaite connaissance du terrain le fait pencher vers une hypothèse phytonymique à partir de l'arrucat, une salade qui pousse dans le Narbonnais. Le suffixe ada précise le contenu, l'étendue.

[modifier] SITUATION GÉOGRAPHIQUE

d'après l'Opération VILATGES AL PAIS du canton de LEZIGNAN Corbières par Francis POUDOU - Ciném'Aude 2000 Fédération Audoise Léo Lagrange

Cruscades est un important village de la plaine narbonnaise, traversé par la route de Lézignan à Narbonne, via Ornaisons; entouré de verdure et arrosé par l'Orbieu, au milieu d'un vaste et riche vignoble, l'un des plus beaux de la région. Il produit un excellent vin de table très recherché pour sa belle couleur, son goût et sa bonne tenue. Le cru de Cruscades a été primé à plusieurs expositions (Notice Carte Postale).

D'après un manuscrit retrouvé dans le grenier du presbytère, un ancien curé note que, parmi les villages environnants sur les bords de l'Orbieu, Cruscades, seul, se trouve à l'abri des inondations et convient excellemment à la construction de silos, en raison de sa situation légèrement surélevée par rapport au niveau de la rivière, même en période de fortes crues. La plaine devait être le véritable grenier de la région.

A Cruscades, l'Orbieu a abandonné insensiblement, et par des relais successifs, son ancien lit de la rive gauche, et, coulant plus avant dans le territoire de Luc, de l'autre côté, a laissé une assez grande quantité de terrain qui, exhaussé par les limons alluviaux, est très fertile.

d'après Agenda 1934

Cruscades, à 17 km de Narbonne et à 5 km de Lézignan.

Superficie: 967 ha.

Altitude: 38 m.

[modifier] HISTORIQUE

d'après l'Opération VILATGES AL PAIS du canton de LEZIGNAN Corbières par Francis POUDOU - Ciném'Aude 2000 Fédération Audoise Léo Lagrange

Les origines (d'après Georges Sénié)

Le village primitif existait autour des Xe et XIe siècles, sous forme d'un petit bourg fortifié, dominé par un château fort défendant les bords de l'Orbieu et dépendant de la seigneurie de Narbonne. Dans la plaine, sur un petit monticule calcaire (où culmine actuellement la maison Ayraud), quelques maisons ou masures se protégeaient à l'intérieur d'une palissade de défense, en attendant la construction des remparts à partir de 1196. Il ne reste aucune trace du château, qui était bâti sur la petite éminence s'élevant au centre du village.

Par une charte de 1157, Louis VIII confirme à Bérenger, archevêque de Narbonne, et aux chanoines de son église les privilèges et les possessions qu'ils avaient reçus des rois entre autres, le château de Cruscades, « castrum de Cruscadas ».

Un acte de l'an 1159 signale la donation d'un certain lieu au terroir de Cruscades pour y édifier un moulin avec ses paissières sur l'Orbieu. Les confronts donnés permettent de le situer dans une forte courbe de la rivière, à Grazas probablement.

Au cours d'un concile provincial tenu à Cruscades, l'archevêque Bernard Gaucelin excommunia publiquement, comme dévastateur et pilleur d'églises, un certain Nicol qui, avec sa bande, ravageait le pays. Il avait osé établir un péage à Cruscades sur l'ancienne voie romaine qui menait de Narbonne à Carcassonne. Son successeur, Béranger, qui possédait les castra de Capestang et de Cruscades confia leur administration à ce chef de brigands aragonais. Le pape Innocent III dressa un réquisitoire, en 1204, contre l'archevêque Bérenger.

Le Moyen Âge

Un document des archives de Narbonne signale l'existence des remparts au XIIe siècle. Pendant cette époque troublée par les incursions des troupes étrangères et le passage des brigands, les habitants de la communauté s'engagent à verser 'à Ramon Filhol, alors châtelain du lieu, la somme de 2700 sols melgoriens pour subvenir aux frais « du bastimant des murailhes dudit Cruscades et faictes sous le bon plaisir du seigneur Archevêque. .. » (1193).

On a pu retrouver les vestiges de ces remparts à l'occasion de la pose des canalisations du tout-à-l'égout, en 1959-1960: la pelle mécanique a soulevé les fondations d'un mur, substructions de la vieille enceinte bâties avec de la chaux et des cailloux, selon les techniques médiévales. Parmi les matériaux utilisés pour édifier le village, on note la présence fréquente des grès de Fontfroide, celle de la pierre de Ferrais et de Lézignan, des cailloux roulés de la rivière.

Pendant la Croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort, alors duc de Narbonne, occupe le Lézignanais et entre en conflit avec le nouvel archevêque, Arnaud Amaury. Il enlève tous les châteaux du vicomte Amaury de Narbonne, dont il reçoit 1 'hommage*. En 1226, Pierre Amiel nouvel archevêque, reçoit 400 livres en compensation pour les terres dont il a été dépossédé par Simon de Montfort, puis par Amaury de Montfort qui va les céder en 1224 au roi Louis VIII. Ce dernier les rétrocédera à Guy de Monfort, à savoir Sérame, Lengoust, Tourouzelle, Castelnau, Conilhac, Caumont.

Ces seigneuries resteront rattachées à la seigneurie de Lézignan jusqu'à la Révolution. En 1258, une châtellenie est créée par Louis IX à Lézignan, mais n'en feront pas partie les paroisses relevant soit de la vicomté de Narbonne, soit de l'archevêché ou du chapitre de Saint-Just et Saint-Paul, comme Cruscades, Luc, Canet.

Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, Cruscades, toujours sous la domination seigneuriale de l'archevêque de Narbonne, figure avec l'inventaire de ses revenus et de ses droits: le château, le moulin, le four, les étangs et les garennes, la moitié du droit de pêche, l'entier droit de chasse. Les étangs se situaient près de la propriété actuelle d'Olivéry, l'autre à proximité du terroir de Lézignan, appelé le domaine de l'Étang.

Le XVIe siècle

La recherche diocésaine de 1537 crée le terroir appartenant à la communauté en définissant les limites, en dressant un inventaire des maisons et des terres grâce à la présence des consuls Arnaud Tourdes et Jordy Ramon, de représentants désignés et d'experts géomètres et arpenteurs, «prodomes et destrayres». A défaut de délimitations naturelles, ils édifient des petits tas de pierres en guise de bornes ou «senhals».

Les terres cultes et incultes représentent 3 739 sestarades, soit environ 850 hectares. Le bourg qui couvre une surface réduite se compose de «la vyllo, gleysos, sementery, hyeros, jardyns». On note 15 maisons ou «ostals», 6 «patus», enclos murés et 6 «cortals» servant de dépendances agricoles. Les vignes, olivaies et prés s'étendent sur 20 % du terroir; le reste des terres est signalé en friche, «terros ermos», utilisées en partie pour la pâture des troupeaux.

L'expansion du XVIIIe siècle

La construction du pont d'Ornaisons sur l'Orbieu (1745-1752) oblige les Etats du Languedoc à mettre en service une nouvelle route pour relier l'ouvrage à Lézignan. Il fallut aussi se pencher sur l'aménagement des relais de poste qui s'échelonnaient le long de ce grand chemin.

Jusqu'en 1755, ils se trouvaient installés à Villedaigne, Lézignan et Moux et appartenaient aux membres de la famille Théron qui se succédaient depuis la fin du XVIIe siècle. Pour équilibrer les distances entre les relais, on déplaça celui de Lézignan à Cruscades entre les mains d'Antoine Théron qui confia la charge à l'un de ses postillons. Ce dernier accepta de faire les travaux nécessaires moyennant l'avance d'une certaine somme par le bourg de Lézignan.

Le relais de la Poste aux chevaux s'installa dans une dépendance de l'actuelle maison Fabre. Cruscades, avec une population inférieure à 150 habitants, voyait ainsi passer les simples voyageurs comme les équipages des personnalités de la Province. Le 4 février 1814, le pape Pie VII passa à Cruscades, où il fut harangué par l'abbé Boyer, curé.

Histoire de fours (d'après l'abbé Joseph Graves)

Dans le Livre vert rédigé à l'initiative de Mgr Pierre de la Jugie, archevêque de Narbonne (1347-1375), on lit: «De Cruscadis», le seigneur archevêque possède « un four propre avec droit de fournage : à chaque cuisson, il a droit à un pain sur trente pains cuits ». Il tenait aussi un moulin banal avec droit de mouture...

Le 8 novembre 1699, Guillaume Bonnafous, fermier du four banier de la communauté poursuit en justice Jean Barthes, bayle, qui fait cuire son pain dans un autre four que celui de la communauté, à la métairie de Resplandy. La justice tranchera dans ce conflit.

Au XVIIIe siècle, l'archevêque de Narbonne, seigneur de Cruscades, baille à la communauté un four noble à cuire le pain, moyennant une albergue* d'une croix d'or. Comme dans les bourgs voisins, ce four situé« près du portail» sera vendu par l'archevêché, en 1732, à la communauté qui le mettra aux enchères pour être affermé. De strictes conditions engagent le fermier: il fournira tout le bois nécessaire au chauffage du four qu'il fera fonctionner chaque jour depuis la saint Jean-Baptiste jusqu'au 15 août, pendant le temps de la récolte. Le reste de l'année, le mardi et le vendredi suffiront. Il prélèvera la valeur d'un pain tous les trente enfournés, mais rien sur les gâteaux, selon un usage immémorial.

Au tout début du XXe siècle, ce vieux four est démoli pour permettre l'agrandissement d'une rue et la construction d'une place. Vers 1894-95, Jean Labrousse achète l'ancien four Aragon, construit au cours du XIXe s., le four communal qui lui fait concurrence et qu'il fait démolir vers 1923-1924.

[modifier] LES MONUMENTS

d'après l'Opération VILATGES AL PAIS du canton de LEZIGNAN Corbières par Francis POUDOU - Ciném'Aude 2000 Fédération Audoise Léo Lagrange

L'église paroissiale, dédiée à saint Jean l'Evangéliste, du XIVe siècle, est bien conforme au style du pays par son chœur plus étroit que la nef et sa voûte d'ogives. On regrette en voyant les belles pierres de taille du sanctuaire que la nef ait été couverte d'un enduit blanc (abbé Giry).

Ancienne chapelle castrale, bâti sur les restes d'une église romane, l'édifice est remarquable par la pureté de son style gothique; l'abside pourrait remonter à la fin du XIIIe siècle. Selon l'abbé Graves, certains détails de la construction devenus visibles après les réparations de 1965 - les clefs de voûte, des linteaux de portes formées de deux pierres juxtaposées, les chapiteaux, le profil des arcs - indiquent une parenté avec la cathédrale Saint-Justde Narbonne. L'élan, la force, l'harmonie de l'ensemble, surtout du chœur, révèlent la remarquable technique d'un maître que l'on retrouve chez ceux qui conçurent et édifièrent Saint-Just. On trouvera aussi des ressemblances avec l'église de Lézignan.

Cet édifice inachevé, avec deux chapelles, sans transept*, présente des murailles de forteresse. A plusieurs reprises, des réparations et des modifications furent entreprises, tant au XVIIe s. qu'en 1861. En 1620, on abat la muraille de cers et on déplace la porte d'entrée sous le clocher qu'on surélève.

A côté du clocher, une fouille de 1927 a permis de dégager une vaste excavation de 4 m de diamètre et 5 m de profondeur, comblée de sable. La porte y donnant accès ouvrait sur une salle voûtée dont il restait un bel arceau, brisé par l'abbé Toustou quand il aménagea la sacristie actuelle. Antérieure à la construction de l'église, cette cavité existe toujours, difficilement abordable par le presbytère, mais visible et éclairée. On a pensé à un silo pour emmagasiner les grains. L'abbé Giry y voit une glacière, comme en possédaient si souvent les châteaux de la région.

A côté du silo, un sarcophage sous voûte protégeait un squelette de 1,80 m et une petite amphore en poterie noire. Le cercueil était constitué de pierres plates Coll. BonnetJL gallo-romaines, selon l'abbé Cabirol, témoin oculaire. Fond du silo découvert par l'abbé Toustou en 1927 dans l'église de Cruscades.

Le Village

Les travaux d'adduction d'eau potable ont permis de mettre au jour des vestiges du vieux village: des traces d'anciens murs formant le rempart circulaire, des fondations de l'ancien château, des restes de murs et de sols en brique rouge, un four à fondre le fer hors les murs.

Une promenade à travers le village montre qu'il est constitué de deux parties: l'ancien château avec l'église et les vieilles maisons entourées autrefois d'un rempart; le nouveau village qui s'est étendu au nord (XVIIIe s.), après la construction de la nouvelle route royale; à l'est, pour installer la mairie et les écoles (1911). On peut voir quelques rares maisons de maître, des linteaux de porte datés, une borne-fontaine en pierre de Ferrais.

Olivéry

Le compoix de 1647 mentionne L 'estang d'Olivery, dont le nom se confond C d 1910 1 . d 1 C d.. ( . . d ) ruse a es vers . avec ce Ul e a ar aIre VOIr Cl- essous .

La métairie dite d'Olivery tire son appellation du nom de son occupant au XVIe siècle, alors que les terres appartenaient à l'abbaye de Fontfroide. Le compoix de 1537 relève « uno boryo, estables, cortals, porcigoIo et galiniero de mestre Guylhaumes Olyvery ». Cette terre, abandonnée au XVIIIe s., fut vendue aux enchères avant la Révolution.

Resplandy

Cette métairie se trouve mentionnée dans le compoix de 1647 sur le tènement de Saint Michel, là où l'abbaye de Lagrasse possédait une église dédiée à ce saint et dénommée « de Parietibus Iongis » en 1251. Sur les ruines de cet habitat médiéval, une ferme fut édifiée en profitant des pierres de l'ancienne chapelle, à la fin du XVIe s. Le nom de Resplandy vient probablement du nom de la famille qui y résidait, ainsi que le signale le compoix de 1647: Antoine Paul de Resplandy tient « un pigeonier avec polaliere et patu a la meterie de Saint Michel» (Georges Sénié).

Les étangs

Avant le XVIe s., cette zone stagnante appartenait à Raymond de Villeneuve, d'où son nom: étang de Villeneuve. Il comprenait une partie cruscadoise dépendant de l'Archevêque de Narbonne, seigneur de Cruscades, qui l'avait baillée aux seigneurs de Luc (famille Thézan de Saint Génieys au XVIIe et de Niquet au XVIIIe s.). C'est l'Étang avec sa métairie du même nom.

Parmi les droits de l'archevêque, en 1360, on note « stagnum de Cruscadis », appelé en 1647 l'Étang de la Cardaire qui se situait près du domaine d'Olivéry appartenant autrefois à l'abbaye de Fontfroide.

[modifier] Administration

Période	Identité	Qualité
Liste des maires successifs
mars 2001 –	Mr DEDIEU Roger	Maire
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

Période	Identité	Qualité
Conseil municipal
mars 2001 – 2008	Melle MAUREL Renée	Conseillère
mars 2001 – 2008	Mme SOGORB Angèle	Conseillère
mars 2001 – 2008	Mr CIBENEL Alain	Conseiller
mars 2001 – 2008	Mr DEDIEU Roger	Maire
mars 2001 – 2008	Mr DELPIERRE Michel	Conseiller
mars 2001 – 2008	Mr FABRIS Angel	Adjoint
mars 2001 – 2008	Mr LOGEAIS Christophe	Conseiller
mars 2001 – 2008	Mr MALFAZ David	Conseiller
mars 2001 – 2008	Mr MATHIEU Jean	Conseiller
mars 2001 – 2008	Mr MIQUEL Christian	Adjoint
mars 2001 – 2008	Mr MORASSUTTI Jean-Claude	Adjoint
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1934	1962	1968	1975	1982	1990	1999	2005
447	349	374	341	290	289	324	412
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes

[modifier] Personnalités liées à la commune

d'après l'Opération VILATGES AL PAIS du canton de LEZIGNAN Corbières par Francis POUDOU - Ciném'Aude 2000 Fédération Audoise Léo Lagrange

BRUNO PRADAL (Rabat 1949-Joigny 1992) Quoique né au Maroc, il est originaire de Cruscades par sa mère Lucette Pous-Gleizes. Acteur de cinéma, il a tourné dans une dizaine de grands films: «Mourir d'aimer» (1970),« La saignée» (1971), «Pas folle la guêpe» (1972). il est décédé dans un accident de voiture.