Dénatalité
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Il y a dénatalité lorsque le taux de natalité est suffisamment bas pour faire en sorte que la population vieillit et ne se renouvelle pas.
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[modifier] Histoire
En l'an -18, la loi Juliae sur le mariage et l'adultère est adoptée à Rome. Auguste tente de lutter contre la dénatalité développée par la pratique du célibat et la multiplication des unions sans enfants, qui sévit surtout dans les ordres privilégiés. Dans la seconde moitié du XIXe sièle, les couples français restreignent leur descendante. C'est la première apparation historique du phénomène de dénatalité.
[modifier] Causes
Les démographes ne sont pas tous d'accord sur les causes de la dénatalité. Une des premières hypothèses avancées est celle de la déchristianisation de la société. Le spectre du crash démographique est en tout cas surtout avancé par des intellectuels engagés au sein de l'Église catholique.[CITATION/REFERENCE ?]
Avançons ici une hypothèse pour l'époque contemporaine. D'abord, il n'existe pas une cause unique de la dénatalité. Mais, au contraire, des causes qui apparaissent l'une après l'autre, les effets de l'une se surajoutant souvent aux précédentes. Tout débute, pour l'Occident, dans la seconde partie du XVIIIe siècle. Grâce à une plus grande stabilité politique, les guerres ont été moins nombreuses. Les mauvaises récoltes et les famines qui résultent des conflits sont elles aussi moins nombreuses. L'amélioration des techniques agricoles accroît le rendement des récoltes. Les crises de subsistance se font plus rares. Autant d'éléments qui expliquent la forte croissance démographique du XVIIIe siècle. Or cette augmentation du nombre d'habitants risque d'annuler les bienfaits récemment acquis.
On peut donc dire que la dénatalité serait la conséquence d'une série de progrès de l'agriculture, de la médecine, de l'enseignement, des rapports sociaux, de la protection sociale.
(ATTENTION TEXTE A COMPLETER)
[modifier] Époque contemporaine
La dénatalité est un phénomène démographique observé dans plusieurs nations occidentales et dans certains pays d'Asie.
En 2005, au niveau européen, seule la Turquie possède un taux supérieur à 2 qui garantit le renouvellement des générations. La moyenne européenne se situe aux alentours de 1,4 enfants par mère en âge de procréer. La Russie connait également ce genre de problème et devra recourir à l'immigration massive dans les prochaines années si elle veut maintenir sa population active.
[modifier] Allemagne
On prévoit qu'en 2035, l'Allemagne sera le pays dont la population sera la plus âgée. Une femme sur quatre y renonce à avoir des enfants, et, pour les diplômées universitaires, c'est une sur deux. Selon le journal Der Spiegel (2005), « l'élite de la République ne se reproduit plus ».
L'État allemand, qui a couramment pour attitude de considérer normal que les femmes restent à la maison, a quelques défis à relever si une politique familiale doit être établie. D'un côté, les politiques familiales ont été associées à la difficile époque nazie. D'un autre côté, celui de l'ancienne RDA, les garderies étaient associées à l'endoctrinement de l'État communiste.
[modifier] Lire aussi - lien interne
L'article concernant la Démographie de l'Allemagne
[modifier] Références
- Élections allemandes 2005, L'Allemagne aux cheveux blancs, par Christian Rioux, du journal le Devoir, 14 septembre 2005, p. A1.
