Djerma

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Systeme de transport des objets lourds par les femmes Zarma du Zarmaganda

djerma (ou Zarma) est une ethnie du groupe Songhaï, présents essentiellement au Niger, et d'une façon minoritaire au Nigeria et au Burkina Faso. Ils representent 14% de la population du Niger, et occupent une large partie de la rive gauche du fleuve Niger, dans les régions comprises entre les frontières Nigero-malienne au nord, jusqu'au Dallol Mawri au sud, et de Filingué-Dongondoutchi à l'est, au fleuve à l'ouest. Les Dendi, Les Djerma, et les sonrhaïs se traitent fréquemment des cousins.

[modifier] Ethnonymie

Adzerma, Djerma, Dyerma, Dyarma, Dyaberma, Zarma, Zaberma, Zarbarma, Zerma, et "Ayneha" dont il s'appellent eux-même et toute les populations qui parlent leur langue.

[modifier] Origine et Histoire

L’origine des Zarma a été discutée.

Plusieurs historien, Ethnologue, et linguiste font l'hypothèse d'avoir trois groupes Songhaï descendants de l'empire Songhaï du moyen Âge : les Dendi, les Djerma, et les Sonrhaï. La population de l'Empire a fortement migré suite à sa défaite lors de la bataille de Tondibi 1591, devant l'armée marocaine de djouder.

Les traditions orales des Zarma affirment, en revanche, des origines différentes. Selon celles-ci, les ancêtres des Zarmas, d'origine egyptienne, seraient venus s'installer dans la zone lacustre de Mallé (Mali). D'autres encore affirment qu'ils seraient de souche Malinké, et qu'ils auraient adopté la langue Songhaï durant la traversée du territoire Songhaï.

Une chose est probable concernent l'étymologie des vocables souvent utilisé pour designer cette population.

Za-Ber-Hama, Dia-Ber-hama (descendant de Za/Dia le grand). Puis ces appellations auront subit une certaine transformations au file du temps, due aux mauvaises interprétations des gens, en fin de devenir Zaberma, Zarma, Dyaberma, Djerma… etc.

C’est au XVII^e siècle que les Zarma s’installent dans le Zarmaganda, sous la conduite de leur guide Zabarkane (Mali Bero). Le tombeau géant (10 m), dit tombeau de Mali Bero, à Sargane est probablement la sépulture d'une courte dynastie règnée sous cette tutelle. Vers la fin du XVII^e siècle régna le dernier monarque Tagur, qui après sa mort, des rivalités entre princes mena à faire session, et abouti à l’organisation des nombreux principautés aux relation distinctes. Les descendants de Tagur partis plus à l’est fondent l’État de Dosso en 1750, dans le Dallol Bosso. Cet État qui au début est partagé en secteurs contrôlés par des clans pionniers devient plus politique et militaire au milieux du XIX^e siècle.

Au début du XIX^e siècle les Zarma qui se voient bien placés dans ce territoire qu’ils viennent d’occupés se heurtent de plus en plus à des nouveaux envahisseurs. 1800, Anzourou alliait au Zarmaganda, font une efficace résistance contre l’invasion Touareg. En 1804 commence à l’est le Djihad Peul de Sokoto. Une classe guerrier Wongari, émerge en partie des Zarma du Dallol Bosso. 50 ans de résistance avec acharnement, Issa Korombé et les Zarma de l’est fond la guerre contre le Peul de Sokoto. Entre 1849 et 1856, apogée des Peul sur le Zarmatarey, puis la situation s’inverse entre 1856 et 1866 au profit des Zarma.

Dès lors, les régions de la rive droite du Niger (Gourma), jusqu’aux pays Gurunsi devint une zone de razzia pour les Zarma au profit du Zarmatarey. En fait, des princes Zarma; Alpha Henon, Alpha Gazari, et Alpha Babatu, qui faisaient de mercénaria, raid et pillage dans les pays Gurunsi arrive à organiser une base de militaire et un État qui n’arrête pas de se croître jusqu’à l’arrivée des colonnes français,Voulet et Chanoine, allait contraindre le chef de guerre Zarma, Alpha Hamaria, à signer un traiter de protectorat à Sati, 19 septembre 1896.

Les hauts faits de Mail Bero se chante par les griots et les jeunes de chaque génération. Ecouter un exemple Joliba Baje

[modifier] Langue

Zarma Ciine, le parler de cette population est le dialecte le plus parlé du songhaï. Voir l'article Zarma (langue).

Selon la classification des langues africaines, le Zarma est classé dans la famille des langues nilo-sahariennes Songhaï-meridional.

[modifier] Organisation sociale et économmie

Les Zarma sont principalement des cultivateurs de mil, sorgho, et maïs, ils élèvent souvent quelques bétail comme mouton, chèvre, et volailles comme poulet, qui seraient habituellement abattus et mangés pendant les fète religieuses et les ceremonies de mariage, et bapteme. Après la saison de pluie la plus part des jeune faisaient l'exode vers les pays cotiers pour faire des petits commerces{dans ces régions le nom Zarma est devenu synonyme avec les commerçant de pagne). Les Tchakey (tisserants) se nomendissent dans les villes et villages, dont certaine partant jusqu'aux pays Haoussa, ils fabriquent des pagne, et couvre-lits pour les femmes. Les femmes sont connues pour faire des vanneries et des poteries.

Windi (concession) est l'unité de base sociale chez les Zarma, collectivité d'homme et femme apparentés par les liens de descendance paternelle, unis sous l'autorité du plus âgé entre eux, le chef de la famille (Windikoy) distribue des champs a chacun des membre de la famille. Les femmes pour le menage et les enfant dès 6 ans commencent a effectuer des travail léger en vue de leur futur rôle comme adulte. Les garçon gardent les bétails, tandis que les filles aident leur mère à faire le menage.

On peut remarquer les castes suivent :

Jasare (griot), historien de la société. Il récite les hauts faits des ancêtres pendant qu'un musicien traditionnel l'accompagne d'un kuntiji, guitare monocorde, ou le moolo sorte de luth a trois cordes. Djado Sekou, Djoliba Badje, et Tinguizi sont des célèbres griots Zarma.
Zam (Forgeron, bucheron).
Tchakay (tisserant). Ils sont des vrais tapisseurs, ils fabriquent des Kunta, couvertures traditionnelle de mariages, en coton, de 3 m sur 1,60 m, et des couvres-lit aux motifs géométriques bleus, vers, rouges, noirs et blancs.
Wanzam, Gunu, coiffeur (autre-fois pêtre des rites verginals Gossi).

[modifier] Croyances

Les Zarma sont en majorité des musulmans. Les chrétiens Zarma sont très peu. Leur pratique de l'islam est mêlé l'égerment par la croyance de réligion tradionnelle Songhaï (Holey). Ils participent à de divers cultes Holey, dont le plus célèbre est le Yenendi (refroidissement) qui se situe vers la fin de saison chaude, destiné à Cyrey faire venir la pluie dans des conditions favorables aux cultures et à consilier l'humeur de dongo genie de la foudre. La région de Niamey semble être La Mecque des animistes, tandis que Kiota ou habite le grand chekh Aboubacar Hassoumi, reste non seulement un centre de rencontre pour les musulmans Zarma, mais pour un bon nombre des musulmans du Niger, Nigeria, Burkina Faso, Mauritanie.

Ce pendant il n'est pas rare de trouver dans cette société:

Alfa, marabout.
Zima, fétichieur, guérisseur.
Sorko, pêcheur ( pêtre des cultes de possession ).
Foleyze, Foleybari (cheval de genie).
Des sectes comme le Sonhance ( la magie Sarakollé) et le Tyerkaw (sorcier mangeur d'âme) sont très dominants.

[modifier] Les pays Zarma

Les Zarma découpent le secteur qu'ils occupent en trois région principaux connu sous des appellations traditionnelles, Bobaye, Zarmaganda, et Zarmatarey. Dans ces régions, s'organisent plusieurs principautés aux relations distinctes, dont leurs créations remonte vers la fin du XIX^e siècle, plus précisément après la mort du dernier monarque (Tagur). À la tête de chaque pays se trouve une famille princière (Koyze) qui exercent un pouvoir autonome. La plupart des chefs (Bonkoyni) règnent sous les tutelles de Zarmakoy (dont la plus célèbre est celle de Dosso), Gabdakoy, Kallekoy, et Wonkoy. Mayaki et Amirou (parallèlement aux Émirs des Arabes) sont deux tutelles nouvellement connu chez les Zarma.

Le pays de Bobaye

Birni
Dosso
Harkanassou (Kiota)
Koygolo
Loga

Les pays de Zarmaganda

Damana
Ouallam
Simiri
Tondikiwindi

Les pays de Zarmatarey

Fakara
Hamdilay
Kirtachi
Kouré
Libroré
N'dunga
Saga

[modifier] Les habitats

L'habitat traditionnel est constituée de cases rondes souvent entièrement en paille (subuhu), parfois entièrement en boue (bombu), et en boue aux toits couvrerts de chaume (Buka), l'un ou l'autre entouré des murs également en paille de mil, types d'habitats des villages et hameaux, on y trouve aussi des greniers en paille (barno), parfois en boue (bua). Des maisonnettes rectangulaires (garu) avec des murs faites de briques de boue sechées au soleil, dans les villes. Quand un homme a plus d'une épouse, chaque épouse a un logement separé pour elle et ses enfants.

[modifier] Cultures

[modifier] Musiques

[modifier] Art de parler

Zarma cine, est la langue de communication pour tout, tandis que Zarmasanni la langue des sages, forme savant utiliser par les vieillards, elle a pour place entre proverbe et devinette.
la langue de la natte, utilisée par les jeunes filles. Quand une jeune fille voulait informer ses amants la classe social de sa famille, ou quand elle n'aime pas son fiancé elle ne le lui dit pas crûment mais, elle se sert d'une natte symbolique. Selon Boubou Hama « la fiancée qui n'aime pas son fiancé ne le lui dit pas crûment. Elle passe par l'intermédiaire d'une amie. Celle ci s'acquitte de sa besogne en présentant aux amants un natte symbolique comme siège, désignée en zarma sous le vocable Ni tié bio, ni tié kara, c'est à dire « ton pied noir, ton pied blanc ». Le symbole de la natte faite avec l'alternance de bandes blanches et de bandes noires cousues ensemble signifie : « pour le mal, pour le bien, je ne veux plus de toi ».
Curocine, ( la langue des oiseaux), ce vocable désigne aussi l’ironisation de la langue zarma comme moyen de communication entre les jeunes garçons et les jeunes filles dans les villages.

Exemple: Ay nigz nigz ma, la phrase codées : Ay ne ay go ga ma ni se (je t'ecoute).

Les enfants Zarma sont fondamentalement timide, une expression honteuse est prévue quant ils conversent avec des supérieurs, et elle tendent à regarder vers le bas une fois appelés.

[modifier] Habillements

Habillement des aristocrates.

Jeunes filles en tenue traditionnelle.

Un homme porte souvent un grand boubou brodé (Djabe), ou un longue chemise qui atteingne aux genoux (koayi). un pantalon (mudun) et une bonnet brodé et coloré (fula).On remarque chez les aristocrates un bontobay, comme le litham des touareg, ou un bonnet de toile blanche entouré d'un grand turban. De nos jours, certaine hommes Zarma portent habituellement les vêtements occidentaux modernes, mais ils remplient rarement la chemise dans leur pantalon, et ils portent rarement des bonnets, Bien que cette habillement est considère comme présomptueux montrer la forme du derrière, ainsi ils préfèrent de longue chemise atteignant aux genoux. Un homme rase souvent complètement la tête (cabu).

Une femme porte un zara et un koayi. Le zara est un morceau de tissu environ un 1m de long, qu'elle noue autour de sa hance et qui couvre le corps de sa taille, le koayi est un corsage qui couvre sa torse, parfois il atteingne jusqu'aux cheveilles, très riche en coloris et motifs geometriques. Elle porte toujours un foulard (mosoro) quand elle sorte de sa maison, beaucoup de femmes portent également un bongunize, un voile fin qui couvre leurs têtes et est enroulé autour de leurs épaules mais, cela se trouve essentiellement chez celles qui sont déjà mariée une fois. Les femmes qui s'attirent beaucoup a l'islam en portent des habilles traditionnelles des musulmans. Les femmes se faisent tressés les cheveux a des modèles en vogue dans la région ou elle vie. Une femme peut passer des heures reposant sa tête dans le recouvrement d'une autre femme jusqu'à ce que ses cheveux soient complètement tressés.

La cavalerie. Un cavalier Zarma en porte un costume de guerre; grand manteau brodé de motifs flotaux rouges, jeunes et bleus. Un casque rouge cerclé de bandes metalliques argent, surmonté d'un plumet de plumes d'autruche, noire et blanches. Un grand bouclier en peau d'antilope coloré. Un sabre de fer dont la poignée est en forme de croix, poignard fixé à l'avant-brad gauche. Une lance longue torssadée de tresses rouge, blanche et, noirs. Le cheval carapsonné de tissus matelassé en losanges rouges, jaunes et bleus. Habiles cavaliers et grands guerriers à l'époque pré-coloniale, les Zarma élèvent aujourd'hui les plus beaux chevaux de la région. Voir un exemple pour les cavaliers