Esvres
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Esvres | |
Pays | France |
---|---|
Région | Centre |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Canton | Chambray-lès-Tours |
Code INSEE | 37104 |
Code postal | 37320 |
Maire Mandat en cours |
Michel Turco 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Indre |
Latitude | 47° 17' 06" Nord |
Longitude | 00° 47' 13" Est |
Altitude | 52 m (mini) – 96 m (maxi) |
Superficie | 35,85 km2 |
Population sans doubles comptes |
4 278 hab. (1999) |
Densité | 119 hab./km2 |
Esvres anciennement Esvres-sur-Indre est une commune française, située dans le département d' Indre-et-Loire et la région Centre.
Ses habitants sont appelés les Esvriens, Esvriennes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
situé à environ 16Km au Sud-est de Tours, en Indre-et-Loire, région centre
[modifier] Histoire
ESVRES est le pays des sources (Avara : le lieux des eaux). Habitée depuis les temps les plus anciens, nos ancêtres du paléolithique et du monolithique nous ont légué un grand nombre de silex taillés et des céramiques. Les sites de la Haute Cour, Montafilent et Forges en témoignent.
Plus tard, les gallo-romains ont occupé des espaces importants de la rive droite : des découvertes récentes datant des Ier et IIe siècle avant Jésus-Christ prouvent qu’il existait déjà une activité « économique » à longue distance (présence d’amphores ibériques et italiques). Les principaux sites archéologiques se situent à Champgault, Vaugrignon, Nantilly et au Peu.
Selon Grégoire de Tours, la première église a été construite vers 465, époque où les Mérovingiens frappaient monnaie au nom « d’Evéna ».
Dans le bourg, de nombreux sarcophages mérovingiens prouvent l’existence d’une population déjà importante à cette époque. Au VIIIe siècle, la Viguerie d’Esvres s’étendait de Veigné à Azay-sur-Cher.
En 1070, le village s’est doté d’un prieuré, puis d’une forteresse qui contrôlaient de nombreux domaines seigneuriaux cités dès le VIIIeme siècle (Avon, La Fontaine, Les Forges, Moré).
Au XIIIeme siècle, le château et son domaine, propriété des abbés de Cormery, développent la culture de la vigne.
La famille Sain Bois le Comte, seigneurs au château, a marqué la vie de la paroisse, en particulier au moment de la Révolution.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
mars 2001 – | Michel Turco | ||
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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Graphique d'évolution de la population, 1794-1999
[modifier] Lieux et monuments
L’Eglise Saint-Médard est l’une des plus anciennes du département, fondée en 470, rebâtie au XIIe, remaniée au XIIIe, XIVe… (rue Nationale)
Les marches du château conduisent à l’ancien logis seigneurial (XIIIe), remanié au XVIIIe et XIXe. Le château est composé de tours (rue de la Tour) et de remparts médiévaux (rue des Caves).
Pont Girault (XIIIe) que Jeanne d’Arc, en route pour Chinon, emprunta pour traverser l’Echandon en 1429. Ce monument est composé de trois belles arches en ogives gothiques (hameau de Montchenain). Château de Monchenain à proximité.
Prieuré de Vontes : Érigé au Xe siècle, il en reste le porche d’entrée, alors fortifié avec douves et pont-levis et la grange des dîmes dont la façade est la copie exacte, bien que réduite du célèbre portail de Meslay. La chapelle a été reconstruite au XVe siècle.
Les Moulins de Vontes, constitués de trois bâtiments distincts, chacun muni de sa propre roue, dépendaient de l’abbaye de Cormery dès le XIe siècle. A l'extrémité d'une ruelle descendant d'un hameau pittoresque (maisons typiques, vestiges du prieuré). Les trois moulins possèdent encore leur déversoir, pont, passerelle. L'ensemble , bien fleuri, en fait l'un des plus beaux sites de la vallée de l'Indre. On peut les admirer de la rive opposée, à Veneuil (à Esvres traverser le pont puis prendre la première route à gauche). Siège du festival cinématographique Rivières, Terroirs et Cultures (chaque année 3ème week-end de juillet). Pour en savoir plus sur les moulins de Vontes : www.moulinsdevontes.com
Moulin d’Avon et Moulin de Port Joie (Portus Gaudus en latin) sur l’Indre : comptent parmi les six moulins encore présents à Esvres.
Moulin de Sauquet et Moulin de Perrion sur l’Echandon. Au début du siècle, on dénombrait neuf moulins répartis sur l’Indre, l’Echandon et le ruisseau de Nantilly. Pour en savoir plus sur les moulins de la vallée de l’Indre : www.creaweb.fr/moulindre
Château de Vaugrignon (XVe) avec ses magnifiques jardins dessinés par le célèbre paysagiste Eugène Bühler (route de Tours). Pour en savoir plus sur le château de Vaugrignon : www.chateau-vaugrignon.com
Château de la Dorée (XVIIe) accueilla la célèbre Mata-Hari de mars 1910 et mars 1911. Le Comte Odart , maire de la Commune (1818-1826) et auteur de « l’Ampélographie Universelle » (étude sur les vins, 1841) s’y installa en 1815. Pour en savoir plus sur le château de la Dorée : www.chateaudeladoree.com
Château de Vaux (XIXe), Château de la Vilaine (XIXe)
Manoir de la Baudelière, Manoir de la Roche (XVe)
Le lavoir et les cressonnières de Nantilly créées en 1905 par Jules Barateau, en bordure du chemin de Varidaine, autrefois emprunté par les pèlerins de Compostelle.
Lavoir du Peu (rue du Vallon) et lavoir du Bourg (route de Tours)
Eolienne du XIXe siècle (en bordure de l’Echandon)
[modifier] Personnalités liées à la commune
Comte Alexandre Odart (1778 à Parçay sur Vienne-1866 à Tours) Maire d’Esvres de 1818 à 1826. Il fait des études à l’Ecole Polytechnique puis se consacre à l’étude de la viticulture. En 1839, le roi Louis-Philippe lui confie une mission en Hongrie sur le sujet, et particulièrement sur le fameux vin de Tokay. A son retour, il plante le cépage au château de la Dorée. Il publie en 1841 la célèbre « Ampélographie universelle », ouvrage à succès et tiré de ses observations des meilleurs plants d’Europe. D’autres ouvrages traitant de viticulture seront également publiés : « Exposé des divers modes de la culture de la vigne » (1837) et « Manuel de Vigneron » (1845). Il vécut au château de la Dorée. Une rue menant au château porte désormais son nom.
Jeanne d’Arc (1412-1431) Elle aurait franchi l’Echandon sur le Pont Girault en mars 1429, se rendant à Chinon pour engager Charles le Dauphin à se faire couronner à Reims et à chasser les Anglais du royaume. La troupe, composée de sept cavaliers, aurait passé le pont à pied, les chevaux traversant à gué.
Mata-Hari (1876-1917) La célèbre espionne séjourna au château de la Dorée de mars 1910 à mars 1911. Sa chambre est restée dans son état d’origine. Mademoiselle Petitbon, notre centenaire, se souvient de Mata Hari traversant à cheval le bourg d’Esvres.
Jean Cocteau (1889-1963) Suite au tournage du film « La Belle et la Bête » à Rochecorbon, Jean Cocteau séjourna fréquemment à Champgault dans la villa de son frère, Paul. Ce dernier a depuis peu une rue à son nom à Champgault.
Noël Carlotti (1900-1966) Il fut le curé d’Esvres de 1945 à 1966 et le Président National de la Fédération des Amicales de Réseaux Renseignement et Evasion. Engagé dans la Résistance au lendemain de la bataille perdue de 1940, le Chanoine Carlotti rejoignit le réseau Cahors Asturies vers 1942. Il fournit, en sa qualité de responsable du service de renseignement, de précieuses indications aux alliés. Arrêté à deux reprises par la Gestapo en septembre 1943 et janvier 1944, puis relâché et de nouveau arrêté sur trahison en mars 1944, il est torturé mais ne parle pas. Il sera déporté au camp de Neuengamme et à Wattenstedt (1944-1945). Commence pour lui ce rôle de soutien moral qui fût le sien , rôle discret mais efficace. A son retour, il succède à la paroisse d’Esvres à l’abbé Georges Lhermitte, mort en déportation. Il déploya alors pour les habitants d’Esvres et du département une activité sociale infatigable