Félix Ziem

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Félix-Francois Georges Philibert Ziem dit Ziem, né le 25 février 1821 à Beaune (Côte d'Or) et décédé le 10 novembre 1911 à Paris, était un peintre français de l'École de Barbizon connu surtout pour ses marines.

[modifier] Biographie

Fils d'une Bourguignone et d'un émigré Polonais, il a grandi en Bourgogne où il a étudié l'architecture à Dijon. En 1839, un différent avec la direction de l'École des Beaux-Arts de Dijon, lui fait quitter la région pour rejoindre son frère installé à Marseille. Il commence alors une carrière d'architecte avec la construction de l'acqueduc de Roquefavour qui doit amener l'eau à Marseille.

Trés vite il change de vocation et ouvre une école de dessin sur le Vieux-Port. Sa réputation sera vite faite et les élèves nombreux. En 1840, il découvre Martigues où il reviendra pour installer un atelier en 1860. En 1841, il quitte Marseille pour se rendre en Italie. Il s'arrête quelques temps à Nice où séjournent de riches anglais ou russes qui constituent une partie de sa clientèle. En 1842, il découvre pour le première fois l'Italie, et surtout Venise qui deviendra la principale source d'inspiration pour sa peinture. De 1842 à 1847 il parcourt toute l'Italie et le Midi de la France. En 1849, il s'intalle à Paris et partage son temps entre la capitale et la forêt de Fontainebleau où il devient l'ami de Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Il peint alors des scènes de vie quotidienne, des portraits, et des paysages champêtres, qui le rattacheront à l'école de Barbizon.

Il expose pour le première fois au salon de Paris de 1849, et en sera un relatif habitué. En 1859, il déménage pour le quartier de Montmartre, avant la folle ébullition de l'école de Paris, et s'installe rue de l'Empereur (devenue rue Lepic) mais garde toujours un pied à terre à Barbizon. Solitaire, il ne cotoie guère les autres artistes de sa génération, ne formera aucun élève et ne prodiguera guère de leçons. De 1850 à 1880, il parcourt l'Europe de l'Angleterre aux Pays-Bas en passant par l'Orient (Constantinople, l'Algérie), mais surtout Venise où il séjourne au moins deux fois par an. En 1860, il se fait construire un atelier à Martigues où les canaux du petit port de pêche, débouchant sur l’Étang de Berre (Bouches-du-Rhône), lui inspireront de nombreux tableaux qui constitueront les fonds d’atelier du Musée Ziem de cette ville (c’est en partie grâce à lui que Martigues sera surnommée « La Venise provençale »). En 1880, il installe un autre atelier à Nice, où il passe dès lors la majorité de son temps quand il n'est pas à Paris.

Peintre prolixe, il a une grande production que l'on estime à plus de 10 000 oeuvres peintes. En novembre 1911 à son décès, il est un peintre admiré et reconnu, seul artiste étant entré au Louvre de son vivant par le legs Chauchard.