Georges de La Tour
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Georges de La Tour est un peintre français né le 19 mars 1593 à Vic-sur-Seille en Moselle et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville en Meurthe-et-Moselle.
Peintre lorrain au confluent des cultures nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un pénétrant observateur de la réalité quotidienne. Avec son goût prononcé pour le naturalisme et le soin attentif qu'il porte au jeu de l'ombre et de la lumière, il est en France l'un des plus originaux continuateurs du courant amorcé par le Caravage.
Sommaire |
[modifier] bibliographie
L'acte de baptême de Georges de la Tour, précieusement conservé à la mairie de Vic-sur-Seille, nous apprends qu'il est le fils de Jean de la Tour, boulanger. Il est le deuxième d'une famille de sept enfants. Le 2 juillet 1617, il épouse Diane Le Nerf et part s'installer à Lunéville, où il commence à se faire connaitre, sous le règne d'Henri II de Lorraine, admirateur de Caravage.
Son parcours, et particulièrement sa formation initiale, restent ensuite assez méconnus. Il ne reste probablement pas au duché de Lorraine, voyage à Paris puisqu'en 1639 il y reçoit le titre de Peintre ordinaire du roi. Sans doute a-t-il aussi vécu à Rome où il a découvert l'œuvre de Caravage.
[modifier] Œuvre
Curieusement, réputé à son époque, Georges de la Tour sombre dans l'oubli ensuite. Ses œuvres sont dispersées et attribuées à d'autres peintres. Il n'est redécouvert qu'en 1915 par l'historien Hermann Voss qui lui attribue deux toiles du musée des Beaux-Arts de Nantes. Une exposition " Les Peintres de la Réalité en France au XVIIe siècle ", organisée au musée de l'Orangerie de novembre 1934 à février 1935, permet au public de le découvrir. C'est la première fois que sont réunis treize des quinze tableaux alors attribués à l'artiste et c'est une révélation.
Son œuvre se caractérise par une grande maîtrise autour des sources de lumière, qui permet souvent de reconnaître d'emblée comme un Georges de la Tour (ou s'inspirant de son école) un tableau de lui qu'on aperçoit, même sans connaissance particulière en art, dès que l'on en a vu quelques-uns. Les œuvres de Georges de La Tour mettent fréquemment en scène des intérieurs en clair-obscur éclairés à la bougie.
On peut en photographie réaliser des effets s'en inspirant en disposant dans le champ de l'objectif un flash pointant vers le haut, et surmonté d'un diffuseur de lumière (un simple gobelet opaque retourné convient). Cette technique est à réserver aux scènes d'intérieur.
- Le Musée Lorrain de Nancy contient dans sa Galerie des cerfs de nombreuses toiles attribuées à Georges de La Tour.
- Le musée départemental Georges-de-la-Tour à Vic-sur-Seille abrite également une collection de peintures autour du clair-obscur du peintre et des influences.
- Job raillé par sa femme est conservée au musée départemental d'art ancien et contemporain d'Épinal.
[modifier] Galerie
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Luc Benoist, Georges de La Tour et les caravagesques au musée des beaux-arts de Nantes, Article de 12 pages dans « La Revue Française de L'Élite Européenne», 1961
- Jacques Thuilier, Georges de La Tour, Flammarion, 1992
[modifier] Liens externes
- (fr) Culture française
- (fr) Trésors de l'art du monde
- (fr) 5 juillet 1972/Georges de La Tour, Le Tricheur à l’as de carreau
- (en) Georges de La Tour dans Artcyclopedia
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