Gilles Bourdouleix
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Gilles Bourdouleix est homme politique français, né le 15 avril 1960 à Angers (Maine-et-Loire).
Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la circonscription de Maine-et-Loire (5e). Il est porte-parole du CNI et fait partie du groupe UMP.
Reconnaissant lui-même avoir "du caractère" mais pas "mauvais caractère", Gilles Bourdouleix a des prises de position assez franches et spontanées.
Ses partisans mettent en valeur sa fougue, son indépendance et son refus du politiquement correct. Il s'est ainsi prononcé contre la loi relative à l'application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics (ou loi d'interdiction du port du voile), ou il a condamné la manifestation des agitateurs royalistes contre une exposition d'un artiste turc au musée d'art et d'histoire de Cholet, exposition qu'ils jugeaient attentatoires à la mémoire vendéenne locale. On le crédite d'un certain dynamisme et d'une perséverance dans la conduite des projets locaux (pôles administratifs, Glisséo, Marques avenue, Arcades Rougé, développement des zones d'activités), et d'un réel attachement à son territoire. Assez fan de Dominique de Villepin après une visite de ce dernier à Cholet, il s'est montré déçu par son manque de fermeté lors de la crise du CPE. Il a apporté son soutien à Oumar Diallo, un immigré malien expulsé alors que sa famille est restée en France, à Cholet.
Ses détracteurs soulignent son isolement politique, ses colères irréfléchies, le dialogue de sourds avec l'opposition municipale qui donne lieu à des séances de conseils souvent agités : il a ainsi plusieurs fois menacé de démissionner de son parti, a souhaité le rattachement de Cholet à la Vendée (suite à une subvention du Conseil général de Maine-et-Loire à une entreprise qui transférait son usine hors de Cholet), a refusé contrairement aux usages républicains habituels d'accueillir un ministre en visite à Cholet (parce qu'on ne l'avait pas prévenu assez tôt), a provoqué une crise au sein de la communauté d'agglomération (à cause de l'opposition de deux maires à l'augmentation des indemnités des conseillers communautaires et à leurs interrogations sur le budget communautaire). En conflit ouvert depuis des années avec la CCI, il a montré peu d'enthousiasme au projet de "pôle enfant", dont il n'avait pas eu l'initiative, et s'est opposé à la fusion récente des trois chambres consulaires de Maine-et-Loire (il a manifesté cette opposition de manière un peu cavalière en supprimant les panneaux de signalisation indiquant la CCI choletaise). Son activité à l'Assemblée nationale est plutôt faible et il reconnaît lui-même préférer ses mandats locaux.
De formation juridique, il s'est aussi montré très procédurier (usant des tribunaux dés qu'il se sentait diffamé). Peu satisfait d'autre part de la couverture par la presse de la vie locale et de son action politique, il a crée un hebdomadaire municipal gratuit pour y rémedier "Synergences hebdo".
[modifier] Mandats
- 19/06/1995 - 18/03/2001 : Maire de Cholet (Maine-et-Loire)
- 16/03/1998 - 01/08/2002 : Membre du Conseil régional de Pays de la Loire
Mandats au 07/12/2004 :
- Maire de Cholet (56 320 habitants en 2005), Maine-et-Loire
- Président de la Communauté d'agglomération du Choletais
- Député de Maine-et-Loire (5ème Circonscription)
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