Hector Bianciotti
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Hector Biancotti est un journaliste, écrivain et académicien français d'origine italo-argentine
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[modifier] Biographie
Né le 18 mars 1930 à Calchin Oeste dans la Pampa argentine, Hector Biancotti est élevé au sein d’une famille de fermiers d’origine piémontaise. Ses parents parlaient le dialecte entre eux mais en interdisaient l'usage à leur fils, contraint de parler l'espagnol. Intégrant le petit séminaire franciscain de Moreno, il entre en contact avec la pensée théologique mais apparaît dépourvu de toute vocation religieuse[1]. Toutefois, il put y développer sa culture littéraire. A l’âge de quinze ans (1945), il commence ainsi à étudier le français à partir de la confrontation de textes de Paul Valéry à leur traduction espagnole. En 1955, il quitte son pays pour l’Italie, où il séjourne à Rome dans une très grande pauvreté. Après un passage à Naples, il passe quatre ans en Espagne.
Il ne s’installe à Paris qu’à partir de février 1961. Un an plus tard, il commence à rédiger des rapports de lecture pour les éditions Gallimard . En 1969, son premier éditeur, Maurice Nadeau, lui permet de publier ses premières critiques littéraires dans La Quinzaine littéraire. Il est aussi assistant à la mise en scène d'opéras. Trois ans plus tard, il débute avec Le Nouvel Observateur une collaboration qui ne devient exclusive qu’à partir de 1974, année où il quitte définitivement La Quinzaine littéraire. Parallèlement, il écrit dans sa langue maternelle des romans (Les déserts dorés en 1962, Celle qui voyage la nuit en 1969, Ce moment qui s’achève en 1972) et une pièce théâtre, Les autres, un soir d’été (1970). Il est consacré en 1977 par le prix Médicis étranger qu’il reçoit pour Le Traité des saisons (1977).
Naturalisé français en 1981, il cesse l’année suivante d’écrire dans sa langue maternelle. Les nouvelles rassemblées en 1983 dans L’Amour n’est pas aimé (prix du Meilleur livre étranger) ont ainsi été écrites auparavant. Cette même année, il siège au comité de lecture de Gallimard et ceci jusqu’en 1989. Deux plus tard, son premier roman en français, Sans la miséricorde du Christ (1985), se voit accorder le prix Femina.
En 1986, il quitte ses fonctions de critique littéraire du Nouvel Observateur pour aller les assumer au Monde. En 1988, il publie Seules les larmes seront comptées.
Pour l’ensemble de son œuvre, il obtient le prix Prince Pierre de Monaco en 1993 et le Prix de la langue de France en 1994. Il est élu à l’Académie française, le 18 janvier 1996, au fauteuil d’André Frossard.
[modifier] Distinctions
- Élu à l'Académie française le 18 janvier 1996
- Officier de la Légion d'honneur
- Officier de l'ordre national du Mérite
[modifier] Bibliographie
- Les Déserts dorés, Denoël, 1967
- Celle qui voyage la nuit, Denoël, 1969
- Les Autres, un soir d’été, Gallimard, 1970
- Ce moment qui s’achève, Denoël, 1972
- Le Traité des saisons, Gallimard, 1977
- L’Amour n’est pas aimé, Gallimard, 1982
- Sans la miséricorde du Christ, Gallimard, 1985
- Seules les larmes seront comptées, Gallimard, 1988
- Ce que la nuit raconte au jour, Grasset, 1992
- Le Pas si lent de l’amour, Grasset, 1995
- Comme la trace de l’oiseau dans l’air, Grasset, 1999
- Une passion en toutes lettres, Gallimard, 2001
- La nostalgie de la maison de Dieu, Gallimard, 2003
[modifier] Notes
- ↑ Hector Bianciotti, “La musique du Ressuscité”, Le Monde des Religions, n°4 – mars avril 2004, p. 50
[modifier] Lien externe
Précédé par André Frossard |
Fauteuil 2 de l'Académie française 1996- |
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