Histoire de la République populaire de Chine
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Histoire de la Chine |
|
---|---|
Les Trois Augustes et les Cinq Empereurs | |
-2205 | Dynastie Xia |
-1570 | Dynastie Shang |
-1046 | Dynastie Zhou |
-722 | Printemps et Automnes |
-453 | Royaumes combattants |
-221 | Dynastie Qin |
-206 | Dynastie Han occidentaux |
9 | Dynastie Xin |
25 | Dynastie Han orientaux |
220 | Trois Royaumes |
265 | Dynastie Jin |
304 | Seize Royaumes |
Dynasties du Nord et du Sud | |
581 | Dynastie Sui |
618 | Dynastie Tang |
690 | Dynastie Zhou |
907 | Les Cinq Dynasties et les Dix Royaumes |
960 | Dynastie Song |
907 | Dynastie Liao |
1032 | Dynastie Xixia |
1115 | Deuxième dynastie Jin |
1234 | Dynastie Yuan |
1368 | Dynastie Ming |
1644 | Dynastie Qing |
1912 | République de Chine |
1949 | République Populaire |
Taiwan |
Cet article est une ébauche à compléter concernant l'histoire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Sommaire |
[modifier] La mise en place de la République populaire, 1949-1957
L'avènement de la République populaire de Chine a mis un terme à une centaine d'années de domination de la Chine par des puissances étrangères. Les guerres de l'opium avaient soumis la dynastie Qing à l'exploitation du pays par les Huit armées étrangères unies (八国联军), ayant à leur solde des Seigneurs de la guerre.
Sous l'occupation japonaise, un accord a été convenu entre le Parti communiste chinois et le Parti nationaliste chinois pour combattre ensemble l'envahisseur étranger.
Après la Seconde Guerre mondiale, lors de la guerre civile, le PCC a rallié les paysans à sa cause. Le 1er octobre 1949, Mao Zedong a proclamé la fondation de la République populaire de Chine sur la place Tiananmen, à Pékin en déclarant : « Les Chinois se sont levés ». Le parti nationaliste (Guomindang) s'est quant à lui réfugié sur l'île de Taiwan.
[modifier] Les premières campagnes de terreur
Trois campagnes sont lancées successivement et instaurent la terreur dans la population :
- la « campagne pour éliminer les contre-révolutionnaires », lancée en octobre 1950, et qui dure un an ;
- la campagne des trois antis, lancée fin 1951 ;
- la campagne des cinq antis, lancée en janvier 1952, menée parallèlement à la précédente.
[modifier] La fondation d'un « État socialiste »
En 1953 a lieu la mise en place du premier plan quinquennal. L'économie est basée sur l'industrie lourde sur le modèle de l'Union Soviétique qui fournit des capitaux. Durant cette période, 10 800 Soviétiques et 1 500 Européens de l’Est furent employés en Chine dans le cadre de projets liés aux transports, aux communications, à l’éducation ou à la santé. Dans le même temps, des milliers de scientifiques, ingénieurs et étudiants Chinois furent envoyés étudier en Union soviétique.
[modifier] La campagne des Cent Fleurs
La campagne des Cent Fleurs est l'histoire d'une « comédie qui va se muer en tragédie » (Domenach, 1995). Mao appelle à une campagne de rectification, afin de rétablir son autorité affaiblie et d'améliorer les relations entre le Parti et la population. Le principe est d'autoriser la critique pour améliorer le Parti. Peu de temps après le lancement de la campagne en février 1957, la contestation explose. Le Parti réagit et exerce une répression féroce qui fera plusieurs centaines de milliers de victimes, emprisonnées, déportées ou parfois exécutées. '
[modifier] Les années Mao (1958-1976)
L'accession de Mao Zedong au pouvoir a souvent été comparée à un nouveau "mandat céleste", acquis auprès d'années de guérilla et d'activisme politique auprès des masses paysannes ; l'État qu'il a contribué à instaurer est de même souvent perçu comme une dynastie impériale moderne. Après l'instauration de la République soviétique chinoise du Jiangxi en 1931, c'est au cours de la Longue Marche, entre octobre 1934 et octobre 1935, que Mao a acquis le titre incontesté de leader du PCC chinois, sans être à l'époque membre du Politburo. Certains observateurs estiment que l'État instauré autour du Parti communiste chinois en 1949 s'est peu à peu figé sur le squelette de la guérilla paysanne, en contradiction avec la gestion d'un État moderne : la gestion chaotique du pays et la révolution culturelle seraient de ce point de vue des reliquats d'une structure du pouvoir dépassée, accaparée par Mao. Officiellement critiqué et dans une certaine mesure condamné par le PCC après sa mort, Mao garde toutefois le bénéfice de la libération du pays et de la fondation de la RPC.
[modifier] L'échec du « Grand Bond en avant » (1958-1961)
[modifier] Le Parti contre Mao (1960-1965)
Suite aux conséquences dramatiques de la politique économique de Mao durant les années 1960, ce dernier quitte son poste de président de la RPC. Le Congrès national populaire élit alors Liú Shàoqí comme successeur de Mao. Restant aux rênes du PCC, Mao est peu à peu éloigné de la gestion des affaires économiques du pays, qui est confiée à une élite modérée, sous l'influence dominante de Liu Shaoqi, Deng Xiaoping et certains autres, qui entament des réformes économiques.
[modifier] La Révolution culturelle (1965-1969)
En 1966, Mao lance la Révolution culturelle, qui lui permet de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays et en attaquant les élites moyennes alors en poste. Une période de chaos s'ensuit, avant que la situation soit peu à peu reprise en main par Zhou Enlai. Après la mort de Mao, Deng Xiaoping, considéré comme le leader des réformistes, parvint à se hisser au pouvoir. Il fait arrêter pour être jugés la veuve de Mao, Jiang Qing et ses partisans au sein du PC (la Bande des Quatre).
- 1965 : Début de la Révolution culturelle. Les intellectuels et la hiérarchie du Parti sont harcelés par la jeunesse des villes que Mao a lancé contre eux, et qu'on appelle les Gardes rouges.
- 1966 : À l'issue de débordements qui mènent la Chine au bord de la guerre civile, ces derniers sont envoyés dans les campagnes pour être "rééduqués", ainsi qu'une fraction très importante de la jeunesse urbaine durant les dix années suivantes (les zhiqings).
[modifier] La fin de l'ère maoïste (1969-1976)
1976 : Décès de Mao Zedong. Fin de la Révolution culturelle selon l'historiographie chinoise (l'historiographie occidentale la considère achevée dès 1969). Réhabilitation d'une grande partie des victimes de la Révolution culturelle.
[modifier] L'ouverture de la Chine et la victoire du pragmatisme (1976 à nos jours)
[modifier] La prise du pouvoir par Deng Xiaoping (1976-1978)
1978 : du 18 au 22 décembre se tient la troisième Session plénière du XIe Comité central du Parti communiste chinois. Le communiqué officiel annonce que la Chine encouragerait les coopérations économiques avec les autres pays et chercherait à obtenir les technologies et équipements les plus avancées du monde. Ce revirement politique marque le début de la politique d'ouverture de la Chine. Les critiques adressées à ces réformes économiques, émanant généralement des paysans les plus pauvres et des observateurs étrangers, notent que ces réformes ont créé de grandes disparités au sein du pays, une importante pollution, une corruption rampante, un chômage croissant et une mauvaise gestion des entreprises d'État. Cette situation est potentiellement menaçante pour la stabilité du régime. Certains acteurs de la vie politique chinoise, de journalistes et de magistrats critiquent également le manque de réformes politiques sur des questions cruciales, notamment eu égard à une participation du peuple dans les votes aux élections.
[modifier] Le succès des réformes (1979-1985)
[modifier] La montée des tensions (1986-1989)
[modifier] L'explosion démocratique du printemps 1989
Ces condamnations ont été stigmatisées durant les événements de la place Tian Anmen, le 4 juin 1989, auquel a succédé un embargo de vente d'armes à la Chine.
voir l'article sur les manifestations de la place Tiananmen
[modifier] Quelles perspectives pour la Chine au XXIe siècle ?
[modifier] L'entrée de la Chine dans une économie de marché globalisée
[modifier] Le problème persistant du respect droits de l'Homme
Parallèlement à son entrée dans une économie de marché globalisée, le PCC conserve le contrôle du pays et maintient sa politique répressive vis-à-vis des groupes qu'il estime menaçants, comme le Falun Gong ou les mouvements séparatistes du Tibet, de manière générale contre tout groupe spirituel ou religieux "non autorisé" par le Parti. Les organismes de défense des droits de l'Homme signalent en effet des problèmes récurrents de liberté d'expression et de conscience, de nombreuses arrestations de journalistes et "cyber-dissidents" ainsi des cas de tortures perpétrés par la police.
La question des Droits de l'homme est souvent mise de côté par les démocraties occidentales face aux intérêts économiques, avec pour exemple Yahoo! et Google qui collaborent avec les autorités au sujet de l'emprisonnement de plusieurs "cyber-dissidents" ainsi que dans sa politique de censure et de surveillance du Web. Parallèlement à cela, le blocus des ventes d'armes, en vigueur depuis le massacre de la place Tienanmen en 1989, est toujours maintenu.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Lien interne
- Chronologie de la Chine
- Président de la République populaire de Chine
- Premier ministre de la République populaire de Chine
[modifier] Liens externes
- Textes sur la Chine au XXe siècle, la Chine communiste Cliotexte.
- Textes sur la Chine au XXIe siècle Cliotexte.
- La République populaire de Chine, de 1949 à nos jours par Jean-Pierre Duteil, professeur à l'université de Paris-VIII.
|
|