Impôt linguistique
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L'impôt linguistique est une taxe compensatoire proposée pour compenser l'avantage économique des pays avec une langue répandue, qu'ils reçoivent grâce à l'enseignement de leur langue dans l'étranger, et en économisant sur les propres frais d'enseignement.
L'assiette d'un tel impôt pourrait être le nombre d'élèves qui apprennent la langue en question.
Actuellement, un tel impôt n'existe pas. Il a été proposé par des économistes comme François Grin[1] et Philippe Van Parijs[2]. En comparant la France et le Royaume-Uni, Grin a calculé pour le dernier un avantage annuel d'environ six milliards d'euros à cause de la position hégémonique de sa langue. Roger Bowers, vice-directeur du British Council, a déclaré que « l'or vrai de la Grande-Bretagne n'est pas le pétrole de la mer du Nord mais la langue anglaise »[3]
[modifier] Sources
- ↑ François Grin, L'enseignement des langues étrangères comme politique publique
- ↑ Philippe Van Parijs, Europe's three language problems
- ↑ The Times, 24 octobre 1989, p. 14
[modifier] Liens externes
- L'enseignement des langues étrangères comme politique publique (le "Rapport Grin", 2005)
- (en) Europe's three language problems (Van Parijs)
- L’impôt linguistique au service de nos banlieues
- (en) Philippe Van Parijs, Linguistic Justice, Politics, Philosophy & Economics, 1:1, 59-74 (2002) lire en ligne ou dans Language Rights and Political Theory, W. Kymlicka et A. Patten eds., Oxford University Press, 2003, 153–168.
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