Ivan O. Godfroid
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Ivan O. Godfroid est un écrivain belge né à Boussu (Wallonie) le 26 mai 1971.
À la fois écrivain et médecin (il est psychiatre), Godfroid développe une œuvre singulière où il tente de réconcilier science et création artistique. Ses essais sont caractérisés par un style d'écriture unique, mélant prose, poésie, théâtre et réflexion scientifique.
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[modifier] Biographie
[modifier] L'écrivain
Godfroid a écrit ses premiers textes vers l'âge de 14 ans. En 1988 il publie pour la première fois (un poème, dans un ouvrage collectif), et la même année il écrit une pièce de théâtre qui est montée par des amis d'école[1]. De 1994 à 2001, il se lance à corps perdu dans la rédaction d'articles scientifiques, délaissant temporairement la fiction.[2] C'est à partir de 2001 qu'il mêlera tous les genres d'écriture auxquels il a touché par le passé, dans une approche éclectique et unificatrice qui caractérise toute sa production.
L'ombre close des portes celtiques est l'œuvre principale de Godfroid. Il s'agit d'une saga d'essence gothique en sept tomes dans laquelle il développe une réflexion profonde et désespérée sur l'être humain et le sens de la vie. Cette saga raconte l'histoire d'un héros nommé Axel Untel, sorte de mort-vivant qui erre dans le Sidh (« l'autre monde » des Celtes), poursuivi par des démons. L'inspiration est très sombre, avec des références au cinéma expressionniste allemand, la peinture et la musique (classique et moderne). C'est surtout le prétexte d'une exploration de l'existence et de ses avatars : la religion, l'art, le pouvoir, la folie, l'amour, la mort, etc.
L'une des principales caractéristiques des œuvres de Godfroid réside dans son style d'écriture, à la fois inclassable et flamboyant. C'est un virtuose de la langue, tout autant qu'un poète d'une grande originalité, ce qui confère à ses textes une musicalité unique et envoutante.
[modifier] Le médecin
Godfroid a étudié la médecine à l'Université de Mons-Hainaut (Belgique), puis à l'Université Libre de Bruxelles, d'où il sort diplômé en 1996. Il se spécialise alors en psychiatrie.
À côté de ses œuvres philosophiques (qui comportent toujours une structure de fiction), Godfroid est l'auteur de plusieurs livres et de nombreux articles purement scientifiques. Il a ainsi contribué au développement d'une branche de la psychiatrie centrée sur les particularités de l'appartenance au sexe féminin : la psychiatrie de la femme. Il est par ailleurs connu pour avoir développé une théorie originale des rapports entre cerveau et esprit : la psychiagénie.[3]
Dans la plupart de ses publications scientifiques, Godfroid défend l'idée que le processus thérapeutique en santé mentale (qu'il soit d'origine médicamenteuse ou psychothérapeutique) est de nature irrationnelle, et repose avant tout sur l'effet placebo. Il a développé ce concept en proposant la "psychothérapie unifiée", qui mèle l'adaptation d'un traitement médicamenteux à la conduite d'une technique psychothérapeutique proche de l'éclectisme.[4]
[modifier] Anecdotes
- C'est un auteur très secret, qui cultive la discrétion et refuse généralement les interviews ;
- Il fuit les honneurs et les mondanités et recherche l'indépendance absolue pour ses créations ;
- Ses œuvres sont à ce point originales que la plupart des critiques ne savent pas dans quelle catégorie il faut les classer (poésie, théâtre, médecine, essai, roman, etc.) - voire le classer (gothique, anarchiste, etc.) ;
- C'est un fan de la première heure d'Iron Maiden et de Bathory.[5]
[modifier] Citations
- « Dans l'ombre close des portes celtiques, l'homme a dissimulé sa folie incurable. Cette folie répudiée, reniée, humiliée, dont il ne voulait plus et qu'il n'avait jamais reconnue. Cette folie pourtant dont il est fait » (Pacte de Contrition).
- « Qui ? Qui donc choisirez-vous pour vous guider là où toujours vous vous êtes perdu ? Lequel d'entre-vous ? Et pour combien de temps ? - avant le retour du mal. La perfection est inhumaine. Mais de l'humain - comme un miracle, et si rarement - de l'humain naît parfois la perfection. Et en dernier recours, dans une dernière aurore, tel un imperator ex machina, mordant la peau de sa clarté, éblouissant à faire pleurer : DESPOT.EXE » (Larmes de venin).
- « Le tout premier des placebos est le baiser d'une mère, sur le bras douloureux d'un enfant imprudent » (L'effet placebo).
[modifier] Bibliographie
- La psychiatrie de la femme, Paris, Presses Universitaires de France, 1999. Article en ligne
- L'effet placebo. Un voyage à la frontière du corps et de l'esprit. Charleroi, Socrate Éditions Promarex, 2003. Article en ligne
- Dans le cycle L'ombre close des portes celtiques :
- Larmes de venin, essai sur le pouvoir, 2004. Article en ligne
- Pacte de contrition, essai sur la folie, 2005. Article en ligne
[modifier] Sources
- ↑ Godfroid, I.O. : Le tsar. In : Recueil de la quatrième foire aux poètes de chez nous [Ouvrage collectif]. Charleroi : Cenforsoc (1988).
- ↑ Who's who in the world, 17th edition, New Providence : Marquis (2000).
- ↑ Godfroid, I.O. : Psychiagenia: A Gauge Theory for the Mind-Brain Problem. NeuroQuantology 2: 189-199 (2003).
- ↑ Godfroid, I.O. : Pour une psychothérapie unifiée. Patient Care Neuropsychiatrie n°2 (2002) ; et La psychothérapie unifiée. In : Pacte de contrition, Essai sur la folie. Socrate Éditions Promarex(2005)
- ↑ Voir les remerciements de Pacte de contrition.
[modifier] Lien externe
Conférences du Docteur Godfroid à l'ULB [1]
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