Le Courrier Picard
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Le Courrier Picard | |||
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Pays | France | ||
Langue | Français | ||
Périodicité | Quotidienne | ||
Genre | Presse régionale | ||
Diffusion | 67.000 ex. (2005) | ||
Date de fondation | 1944 | ||
Ville d'édition | Amiens | ||
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Directeur de publication | Michel Collet | ||
Rédacteur en chef | Didier Louis | ||
Propriétaire | Société coopérative de production | ||
Site Web | http://www.courrier-picard.fr | ||
ISSN | 0141-4044 | ||
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Le Courrier Picard est un journal quotidien régional de la presse écrite française, diffusé en Picardie, surtout dans la Somme et dans l'Oise, ainsi que dans les départements limitrophes et à Paris.
Le Courrier Picard est né, le 16 octobre 1944, de la fusion de La Picardie nouvelle, elle-même issue du Progrès de la Somme, et de L'Écho de la Somme, connu auparavant comme Le Journal d'Amiens. Le premier était marqué à gauche, avec surtout des socialistes, le second d'inspiration catholique. Cependant, le journal est installé dans les locaux de La Picardie nouvelle, qui forme le gros de la nouvelle rédaction.
Le nouveau journal est régi par une société coopérative ouvrière de production (SCOP) dans laquelle sont représentés les principaux courants de la Résistance. Dans la constitution définitive des statuts, en novembre, la Société comprend 88 sociétaires, dont 9 journalistes, 15 administratifs et 57 ouvriers et techniciens[1]. Maurice Catelas est désigné comme PDG de l'entreprise. L'équipe de rédaction est étoffée et travaille dans un cadre régional avec des bureaux de rédaction à Abbeville, Doullens, Péronne puis à Albert. Pour des raisons économiques, le journal ne paraît d'abord que sur deux pages. Le journal connaît un bon succès dans l'ensemble du département de la Somme, ainsi que dans les cantons de Breteuil, d'Aumale et du Tréport. Le Courrier picard n'a alors pratiquement pas de concurrence dans la Somme ; en 1969, il tirait à 75 000 exemplaires.
Le journal connaît une crise interne en 1964, les personnels administratifs et de rédaction souhaitant bénéficier des avantages salariés appliqués jusque là aux seuls ouvriers. Si l'accord intervient assez vite, l'incident marquera les esprits, mettant en cause la manière dont la SCOP était gérée.
En 1976, Le Courrier Picard tire profit d'une longue grève du Parisien pour renforcer son implantation, jusqu'alors très limitée, dans l'Oise. Le département de l'Aisne est quant à lui peu touché par Le Courrier picard. En 1977, suite de la crise de 1964, les statuts sont modifiés, le principal changement étant la séparation des fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général. L'énarque Bernard Roux est désigné comme directeur général.
La fin des années 1970 et le début des années 1980 sont marquées par des évolutions techniques et le passage à un format plus réduit, proche du tabloïd. Le journal connaît aussi d'importantes difficultés économiques et financières qui aboutissent au dépôt de bilan le 13 septembre 1985. Pour redresser le pouvoir, les sociétaires acceptent d'ouvrir le capital à des partenaires extérieurs, à condition qu'il s'agisse d'organismes d'économie sociale[2]. Après un projet de participation d'UES Media, c'est finalement le Crédit agricole qui entre au capital du Courrier picard.
En 2005 le Courrier Picard s'implante dans l'Aisne avec l'ouverture d'un bureau à Saint-Quentin.
Le Courrier Picard possède son siège à Amiens Avenue de la République.
Il dispose en outre 11 bureaux détachés : Abbeville, Doullens, Albert, Péronne et Montdidier dans la Somme, Compiègne, Beauvais, Noyon, Clermont, Creil dans l'Oise et Saint-Quentin dans l'Aisne.
Il édite chaque jour Six éditions : Picardie Maritime, Région d'Amiens, Grand Amiens, Haute-Somme, Saint-Quentin, Oise.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes & références
[modifier] Bibliographie
- Jacques Béal, Le Courrier Picard : histoire d'un quotidien régional, Martelle, Amiens, 1994, 168 p. (ISBN 2-87830-037-5).
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