Le Croisic
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Le Croisic / Ar Groazig | |
Pays | France |
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Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Nazaire |
Canton | Canton du Croisic |
Code INSEE | 44049 |
Code postal | 44490 |
Maire Mandat en cours |
Christophe Priou 2001–2007 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Cap Atlantique |
Latitude | 47°17'38 Nord |
Longitude | 2° 30' 33 Ouest |
Altitude | 0 m (mini) – 20 m (maxi) |
Superficie | 4,5 km2 |
Population sans doubles comptes |
4 278 hab. (1999) |
Densité | 950 hab./km2 |
Le Croisic est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région administrative Pays de la Loire, dans le sud-est de la Bretagne historique. Son nom en breton est Ar Groazig.
Ses habitants sont appelés les Croisicais et Croisicaises.
Le Croisic, occupe la presqu'île située à l'extrémité occidentale de la presqu'île guérandaise, au sud du traict. La côte sud particulièrement rocheuse s'appelle la Côte Sauvage.
Activités principales : pêche, conchyliculture, tourisme.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Situé sur le littoral de la Loire-Atlantique, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de l'estuaire de la Loire. Le Croisic, Batz-sur-Mer et Le Pouliguen se tiennent sur d'anciens îlots rocheux reliés au continent par un dépôt de sable qui a formé la dune la Baule. Juste en face du port, à quelques dizaines de mètres à la nage, Pen-Bron a également été relié au continent par les dépôts de sable qui ont formé la dune qui part de La Turballe. Ces deux ceintures de sable ont ainsi isolé une zone marine qui est donc devenue plus calme et qui s'est ainsi transformée en vasière, aménagée depuis plus de mille ans en marais salants. Côtes rocheuses, dunes, vasières et marais contistuent donc les paysages très variés que l'on rencontre au Croisic.
[modifier] Histoire
Le Croisic est une petite ville, d'origine très ancienne, dans laquelle on a voulu retrouver l'un des ports bretons désignés par Ptolémée. Dès le milieu du Ve siècle, le Croisic devint une station préférée des marins saxons. Plusieurs fois ils battirent les Romains et quand, battus eux-mêmes, ils se voyaient forcés de se retirer, ce n'était jamais pour longtemps, car leurs compatriotes accouraient du nord à la rescousse : la position offrant trop d'avantages pour être négligée par ces habiles marins.
Avant l'établissement des grands ports militaires de Bretagne, le Croisic possédait une véritable importance. Il armait de forts navires, et à toutes les époques de l'histoire du duché de Bretagne, on retrouve avantageusement son nom. La fidélité de ses habitants aux ducs d'abord, puis aux rois de France, héritiers des ducs, resta si complète que des privilèges considérables lui furent assurés. Nicolas Bouchart, amiral de Bretagne, tenant pour Jean de Montfort, fortifia la ville et y bâtit un château en 1355. Il réparait ainsi le mal que Louis d'Espagne, partisan de Charles de Blois, avait fait au port treize ans auparavant.
Le duc François II arma une flotte au Croisic, et accorda aux habitants plusieurs privilèges dont ils se montrèrent reconnaissants. Non seulement ils firent lever à l'armée de Charles VIII le siège de Nantes, mais encore ils contribuèrent à reprendre la ville de Vannes, enlevée par les Français. Plus tard, l'union de la Bretagne et de la France ayant été consommée, les Croisicais ne marchandèrent pas leur dévouement au nouveau souverain. Ils s'occupèrent avec ardeur des armements nécessaires pour réprimer les incursions des Anglais sur les rivages bretons. Quatre de leurs navires obtinrent l'honneur de la journée où si malheureusement périt le trop impétueux Portzmoguer (Primauguet) et où fut détruit le fameux vaisseau la Cordelière, construit par la reine Anne (1513).
« Le 29 avril 1557, dit Ogée, les habitants du Croisic écrivirent au duc d'Étampes, gouverneur de Bretagne, pour lui apprendre qu'ils avaient chassé les Espagnols de Belle-Île-en-Mer et pris une de leurs barques, où il s'était trouvé du sucre et des olives, et lui annoncer qu'ils lui conservaient quatre pains de sucre et un baril d'olives provenant de cette prise. »
Jusqu'en 1597, le Croisic resta au rang des plus fortes places bretonnes ; mais à cette époque Henri IV, vainqueur de la Ligue, acheva de pacifier le comté nantais. Le capitaine La Tremblaye vint assiéger et réduisit la ville, dont il démolit les fortifications et le château. À cette occasion surgit une réminiscence du célèbre épisode du siège de Calais par Édouard III d'Angleterre. Le capitaine avait imposé au Croisic une rançon de trente mille écus, somme considérable. On cherchait vainement à satisfaire le vainqueur ; alors vingt-deux habitants notables, désirant éviter à leur ville la continuation des représailles exercées par les troupes s'offrirent en otage. Les pauvres gens ne s'attendaient point à être si mal récompensés de leur belle action... Soit faute de ressources, soit pour toute autre cause, leurs concitoyens les laissèrent en prison. À grand peine, et après nombre de suppliques, purent-ils obtenir que la rançon dont leur personne répondait fût répartie sur la paroisse entière !
Un des derniers faits d'armes concernant le Croisic se passa, le lendemain de la bataille des Cardinaux le 21 novembre 1759. L'amiral de Conflans, « par une manœuvre sans excuses comme sans précédents dans la marine française (son vaisseau et son équipage étaient intacts), fit couper les câbles du Soleil-Royal et vint s'échouer à l'entrée du port vers sept heures du matin ». Le Héros, complètement désemparé, venait aussi faire côte à ce même port. L'épilogue du terrible combat devait être lamentable. Le maréchal français ordonna de brûler son vaisseau, quoiqu'il y ait lieu de croire que le Soleil-Royal pouvait être sauvé. Cet ordre fut exécuté, mais les Britanniques « voulurent avoir leur part dans l'incendie », et deux jours après, le 24 novembre, cinq chaloupes ennemies vinrent brûler le Héros. Ceci encore se passa sous les yeux de Conflans !...
Quinze jours environ s'écoulent, et l'amiral britannique s'avise qu'il doit envoyer retirer les canons des vaisseaux incendiés. En conséquence, il adresse aux Croisicais un ultimatum portant « que si l'on tentait de s'y opposer (au retrait des canons), il bombarderait la ville et la réduirait en cendres ». Mais sir Edward Hawke n'avait plus affaire à M. de Conflans. Les Croisicais, loin de se montrer effrayés par ses menaces, refusèrent de laisser enlever les pièces. Irrités, les Britanniques s'embossèrent et ouvrirent le feu. Pendant trois jours, les champs furent sillonnés par des boulets. Une bombe tomba dans le milieu du Croisic, devant la porte principale de l'église. Les habitants n'en persévérèrent pas moins dans leur patriotique résolution, et les assaillants durent renoncer à de nouveaux trophées d'une victoire dont ils avaient déjà tant de preuves. Longtemps, on travailla à l'extraction de l'artillerie et des débris des deux bâtiments. Un hardi plongeur, nommé Corron, ou Gotton, né au Croisic, et dont, disait-on, « la fortune était au fond de l'eau », rendit d'immenses services en cette circonstance...
Ainsi le Croisic, soit en se défendant, soit en arrachant aux ennemis nos épaves, se montrait digne de son antique réputation, et des lettres patentes qui lui avaient été octroyées, en 1618, par Louis XIII ; pour récompenser « le zèle des Croisicais à défendre, à leurs frais et dépens, le territoire, nous les dispensons de toute solde, impault et subsides... »
Au XIXe siècle le Croisic possédait un très joli petit port, très gai, très riant, très animé par un actif va-et-vient de navires caboteurs et de barques de pèche, surtout au moment du passage de la sardine. Les marais salants et les bains de mer, ces derniers très fréquentés, entretiennent la prospérité de la ville.
[modifier] Étymologie
Le nom de la ville proviendrait du breton ar groazig où ar correspond à « le » ou « la » et où la terminaison -ig est un diminutif (comme « -ette » en français).
On trouve plusieurs explications pour le terme groaz. Il pourrait signifier « croix », littéralement Le Croisic serait alors « la petite croix ».
Cependant la meilleure des étymologies proposées semble être celle qui dérive du mot groaz, « grève ». Le Croisic signifierait donc, littéralement, le lieu de la petite grève, nom fort bien en rapport avec sa situation : le port qui donne sur le traict, très sablonneux, ayant à redouter l'amoncellement de dunes marines.
[modifier] Blasonnement
-
- D'azur, à la croix d'argent, cantonnée de quatre hermines d'or. (La France illustrée, 1882, de Malte-Brun)
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 – | Christophe Priou | UMP | |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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4 017 | 4 102 | 4 243 | 4 313 | 4 428 | 4 278 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Les opérations d'urbanisation du centre de la Presqu'ile
[modifier] Personnnalités liées à la commune
- Henri Becquerel est décédé au Croisic.
- Pierre Bouguer est né au Croisic
- Jacques-Yves Le Toumelin, navigateur : Tour du monde en solitaire en 1949-1952, sur le Kurun.
[modifier] Quelques photographies
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site de la mairie du Croisic
- Site de l'office du tourisme du Croisic
- Le Croisic sur le site de l'Institut géographique national
- Le Croisic sur le site de l'Insee
- Le Croisic sur le site du Quid
- Autres informations utiles sur Le Croisic
- Localisation de Le Croisic sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Le Croisic sur Mapquest
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